Les déclarations de Robert Lafrenière concernant l’enquête publique sur la construction: Deux poids deux mesures?

Je vous invite à écouter ce commentaire d’Antoine Robitaille, journaliste au Devoir, lors de l’émission de Benoit Dutrizac sur les ondes du 98,5 FM. Chroniqueur quotidien de l’émission, Robitaille fait remarquer, avec une très grande justesse, que si certains reprochent à Duchesneau d’avoir excéder son mandat en faisant des déclarations dans les médias sur son rapport mais surtout en plaidant ouvertement pour la tenue d’une enquête publique, Robert Lafrenière vient de commettre exactement la même « erreur » cette semaine, en recommandant de ne pas la tenir. Y aurait-il deux poids deux mesures? Si c’était un impair de prendre position pour Duchesneau, ça doit l’être aussi pour Lafrenière. Franchement, ça commence à sentir le roussi et la combine politique. Si jamais il finit par en avoir une, une enquête publique, il y a fort à parier qu’elle tournera en cirque comme la Commission Bastarache.

Antoine Robitaille sur les déclarations de Lafrenière

Benoit Dutrizac en entrevue avec Amir Khadir sur le rapport de l’Unité anti-corruption: Aie confiance…

Cette dernière entrevue de Benoit Dutrizac avec Amir Khadir ressemble à toutes les autres données par le chef du Parti Québec Solidaire. Lorsqu’il s’adresse à la presse ou à l’Assemblée Nationale, Amir Khadir prend un ton solennel, digne, empreint de droiture morale. Benoit Dutrizac l’a sollicité en entretien en ce 15 septembre 2011 afin d’obtenir ses réactions suite à la publication du rapport de l’Unité anti-corruption, mais aussi pour souligner en fait sa contribution à l’évolution de ce dossier. Rappelons que c’est lui, par la présentation de faits nouveaux qu’il avait portés à l’attention des membres de l’Assemblée Nationale, qui avait alerté l’opinion publique sur toute la question de la corruption et de la collusion dans l’industrie de la construction et des liens qu’elle entretient avec le financement des partis politiques. D’accord. Rendons à César ce qui revient à César.

Néanmoins, je dois vous avouer ma déception quant à la performance de Benoit Dutrizac durant cette entrevue. Je comprends que Dutrizac soit ravi et satisfait que finalement l’on obtienne des preuves pour donner de la substance aux allégations qui planent au-dessus des secteurs de la construction et du financement des partis politiques. Mais il y a des limites à être distrait par une bonne nouvelle. L’Amir Khadir qui a mis au jour ce problème de corruption et de collusion au Québec est le même qui s’est fait le parrain depuis un an d’une campagne de salissage et de délégitimation de la communauté juive et de l’état d’Israel. Ce qu’il leur fait subir n’est pas autre chose que de l’antisémitisme, même si certains puristes parlent plutôt d’antisionisme. Avec justesse, un auditeur est intervenu dans la conversation en envoyant un courriel à Dutrizac qu’il a lu en ondes, mais en s’excusant presque de le faire. Le courriel demandait à Khadir pourquoi il n’organisait pas de manifestation pour lutter contre ce problème de corruption dans l’industrie de la construction, alors qu’il en a organisé une pour boycotter des souliers fabriqués en Israel…et comme d’habitude Khadir s’est défilé. Il n’a répondu qu’à la partie de la question suggérant l’organisation d’une manifestation et pas sur la boutade concernant le boycott de la boutique Le Marcheur. Décidément, le courage ne semble pas faire parti de ses attributs. Notez en passant que cette campagne de boycott de produits israéliens a toujours cours. Le groupe d’activistes islamo-gauchistes fournissant les manifestants pour cette campagne de salissage envers Israel, le PAJU, ne manifeste plus devant la boutique Le Marcheur. Ils se sont déplacés depuis quelques semaines vers la boutique Naot, qui vend exclusivement des produits fabriqués en Israel. Continuer la lecture