La guerre économique du Canada-Anglais contre le Québec: Le cas du restaurant Yogi

Cela peut paraître banal mais c’est ainsi que le déclin économique s’accélère dans un pays. La mondialisation produit un transfert de richesses de la classe moyenne vers la classe la plus riche et fait passer un bon nombre de personnes de propriétaires de magasins ou de maisons à employés ou locataires. Lorsque j’ai su qu’un restaurant de la chaîne canadienne-anglaise Tim Hortons s’était installé directement en face du Restaurant Yogi à Roberval, au Lac-St-Jean, j’ai tout de suite flairé l’arnaque. La proie était trop facile: Un petit commerçant canadien-français, québécois, un propriétaire d’entreprise qui a une clientèle et un produit uniques, se voit visé et directement attaqué par un géant de la restauration rapide qui a des moyens financiers énormes et une capacité de générer de la publicité impressionnante. Le Restaurant Yogi, situé sur le Boulevard Marcotte depuis des décennies, a maintenant un compétiteur de taille construit juste en face de son établissement. Que va-t-il se passer, d’après-vous? Le gros va manger le petit, comme cela arrive la plupart du temps. Tim Hortons, en s’établissant de l’autre côté de la rue, se trouve ni plus ni moins qu’à siphonner le marché de vente du Restaurant Yogi et sa clientèle pour lesquels les propriétaires successifs et les employés se sont acharnés à conserver depuis l’ouverture, avec des hauts et des bas. C’est ça, la mondialisation. Des grosses corporations viennent saboter l’activité économique de pays vulnérables en s’attaquant au commerce local, de proximité, qui sont en général plus petits et qui n’ont pas les moyens de se défendre. Résultat: À terme, le Restaurant Yogi fermera ses portes et le propriétaire se résignera à accepter un poste de gérant chez Tim Hortons, lors duquel il prendra les ordres acheminés depuis le siège social situé à Oakville, en Ontario, probablement in english, please.

Quoique élaboré de façon différente, cette agression ressemble dangereusement à la campagne de boycott qui a été organisée par le groupe PAJU contre des commerçants québécois sur la rue St-Denis à Montréal, respectivement les boutiques Le Marcheur et Naot. De façon similaire, des intérêts étrangers s’attaquent à notre activité commerciale. Comme cela se fait-il que les Robervalois ne se sentent pas solidaires du Restaurant Yogi et qu’ils n’organisent pas de buycott, une campagne en faveur de ce restaurant, me dépasse complètement. Car si on ne défend pas nos entreprises contre les agressions étrangères de ces multinationales, c’est littéralement toutes nos petites entreprises locales, dont nous sommes propriétaires, qui vont fermer. Nous serons redevenus des porteurs d’eau, des employés au service de patrons qui se foutent totalement de notre culture, de notre langue et de nos valeurs. Notons aussi que l « accident » du Lac-Mégantic (le déraillement du 8 juillet 2013) et le feu de St-Donat (l’incendie suspect du 6 octobre 2013) permettront certainement à des multinationales de venir s’installer sur les terrains laissés vacants par ces tragédies et remplacer ainsi des commerces de propriété québécoise par d’autres de propriété étrangère. Ces « accidents » ayant détruit une partie du centre-ville de ces deux municipalités, certains en bénéficieront mais probablement pas les Québécois. En passant, à quand la nourriture halal chez Tim Hortons? Vous voyez, la souveraineté, c’est ainsi que cela commence. Défendre nos entreprises et nos emplois contre l’agression demeure la meilleure façon de défendre notre culture. Si on est même pas capable de faire ça, eh bien on ne fera pas long feu dans ce monde où la prédation est la norme.

La campagne de boycott antisioniste sur la rue St-Denis à Montréal: Une inquisition anti-Québécois et une opération nazie/fasciste

Introduction

Le présent article est le résultat de plusieurs mois de luttes contre le groupe PAJU qui harcèle certains commerçants de la rue St-Denis à Montréal depuis octobre 2010. Je vais donc essayer ici de rassembler les pièces du dossier comme le ferait n’importe enquêteur de police ou d’un autre service. Et je dois dire d’emblée que cet article se révèle à la fois être un résumé, un répertoire, un bottin, le premier d’une série de plusieurs articles ou même l’introduction d’un livre, tant la quantité des liens et des connections est importante à connaître. Tout au long de ces interminables mois durant lesquels je me suis rendu manifester contre le groupe PAJU pour essayer de contrecarrer leurs efforts envers les boutiques Le Marcheur et Naot, et ce parce qu’ils auraient commis l’odieux crime de vendre des souliers fabriqués en Israël selon les dires du PAJU, j’ai toujours eu l’impression que nous n’avions pas les bonnes clés d’interprétation pour comprendre le conflit et, ce faisant, ne nous pouvions alors adopter la bonne stratégie pour gagner la bataille. J’avais l’impression que ce qui se passait dépassait largement les cadres de l’antisémitisme et des dérives de la gauche. Comme pour vaincre une maladie il faut d’abord faire le bon diagnostic, l’honnêteté par rapport aux faits est essentielle. Cette campagne a toutes les allures d’une opération de renseignement de très haut niveau. J’adore les opérations de renseignement, les analyser, les décortiquer…sauf quand elles font paraître mon peuple comme une bande d’idiots ou d’antisémites, ce qui est le cas présentement. J’ai donc décidé de retourner aux sources afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble, dans le but de tuer dans l’oeuf ce qui m’apparaît comme une véritable voie de fait contre le peuple québécois. Ce n’est qu’en leur remettant le nez dedans, eux les ingénieurs de cette opération, qu’on pourra la désamorcer. 

J’en profite pour clarifier que je ne reprendrai pas l’argumentaire présenté par Pierre K. Malouf dans son merveilleux livre Les faces cachées d’Amir Khadir (Éditions Accent Grave, 2012, 280 pages). Ce serait inutile. Dans une formule tout à fait appropriée, Malouf a affirmé que Françoise David et Amir Khadir représentait « la vitrine présentable de Québec Solidaire ». En ce qui me concerne, partant de là, je vais plutôt m’attarder sur ce qui se trouve à l’intérieur de la boutique de l’extrême-gauche québécoise, pour ne pas dire dans l’arrière-boutique et peut-être même dans la ruelle, si c’est possible. Je m’intéresse aux conditions sociales, politiques, historiques, idéologiques et financières qui ont rendu possible cette campagne de boycott sur la rue St-Denis pour commencer. Aussi, je veux mentionner que je ne prétends pas que tous les liens présentés ici sont nécessairement fondés et pertinents à notre investigation. Tout enquêteur sérieux et compétent est parfois amené à s’intéresser à de fausses pistes et à de fausses connexions, sans le vouloir. Que voulez-vous, ça fait parti du métier et toutes les hypothèses doivent être regardées systématiquement pour en venir à isoler la plus plausible. Néanmoins, les découvertes que j’ai faites lors de cette enquête sont suffisamment troublantes pour mériter que je vous les présente dans cet article. Mais pour permettre à ceux qui ne seraient pas familiers avec la manifestation du PAJU sur la rue St-Denis d’en connaître les grandes lignes, voici une entrevue de Pierre K. Malouf accordée à l’émission En Direct De Nulle Part.

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Racket de protection 101 et antisémitisme: Une étude comparative entre les Nazis et le PAJU

Le boycott

Pierre K. Malouf vient de pondre un excellent livre, Les faces cachées d’Amir Khadir, dans lequel, en plus d’analyser le parcours politique et les actions d’Amir Khadir, il raconte méthodiquement l’historique de la manifestation BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions) qui a eu et qui a toujours lieu sur la rue St-Denis à Montréal contre des boutiques vendant des produits israéliens. Ce merveilleux livre de Malouf a révélé plusieurs faces cachées d’Amir Khadir et il en reste probablement beaucoup d’autres à découvrir. Dans cet article, je voudrais attirer votre attention sur les similitudes qui existent entre les méthodes employées par les Nazis dans les années trente et celles employées aujourd’hui par le PAJU, le groupe organisant la campagne de BDS à laquelle Amir Khadir s’est associé, ainsi qu’entre l’Allemagne des années trente et le Québec d’aujourd’hui.

D’entrée de jeu, on doit réaliser que les Nazis ont commencé à répandre l’idéologie antisémite de façon graduelle en ciblant tout d’abord les commerces juifs d’Allemagne. Comme en fait foi cette photo ci-dessous, les Nazis encourageaient le boycott des commerces juifs. Ils disaient: « N’achetez pas les Juifs ».

Le PAJU, de son côté, nous dit: « N’achetez pas de produits faits en Israël ». Dans cette vidéo, on peut voir le groupe exhiber leur banderole sur la rue St-Denis, en face de la boutique Naot qui vend exclusivement des produits fabriqués en Israël. Rappelons que le PAJU ne manifeste plus en face de la boutique Le Marcheur depuis juin 2011 suite à une légère altercation survenue entre Amir Khadir, qui passait là « par hasard » en voiture lors de la manifestation, et les contre-manifestants. Continuer la lecture

Entrevue avec Daniel Laprès à propos du livre Les faces cachées d’Amir Khadir

Prenez le temps d’écouter cette entrevue avec Daniel Laprès, éditeur du livre Les faces cachées d’Amir Khadirpublié aux Éditions Accent Grave. Entres autres sujets, il nous fait ici l’étonnante révélation que certaines librairies auraient reçu des menaces pour les dissuader de tenir le livre en kiosque. Doit-on se surprendre d’un tel comportement de la gauche? Pas vraiment…

Daniel Laprès sur les ondes de EDDNP

René Girard des Amis Québécois d’Israel réagit aux mensonges propagés par le CIJA

Publié sur sa page Facebook en date du 13 juin 2012:

Ouellette, don’t forget!

par René Girard, mercredi 13 juin 2012, 14:06 ·

Le directeur associé du CIJA (Center for Israeli & Jewish Affairs), David Ouellette, accuse sur son mur Facebook Pierre K. Malouf, l’auteur du livre Les faces cachées d’Amir Khadir, de diffuser des « mensonges éhontés » (voir captures d’écrans annexées au bas de cet article).

L’accusation portée par Ouellette, qui est payé pour défendre la cause d’Israël, est grave, d’autant plus que le livre de Malouf constitue aux yeux de plusieurs observateurs l’une des meilleures défenses de la cause d’Israël à avoir été produites au Québec. Il faut donc nous pencher sur la teneur de l’accusation de Ouellette afin d’en évaluer le bien-fondé.

Donc, quels sont, ou plutôt quel est LE soi-disant « mensonge » dénoncé par Ouellette ? Car selon ce que nous pouvons constater sur ces mêmes captures d’écran tirées de la page Facebook personnelle de Ouellette, il n’y aurait qu’un « mensonge », lequel est relatif au moment où les représentants du Comité Québec-Israël, dont Ouellette, se sont montrés pour la première fois dans le cadre de l’opposition au boycott par le PAJU de la boutique Le Marcheur, rue St-Denis.

 Voyons voir… À l’aide du livre, reportons-nous aux événements ayant débuté en octobre 2010 devant Le Marcheur.

Ouellette prétend que l’auteur Malouf aurait «menti» en alléguant (page 53) que « des représentants du Comité Québec-Israël (CQI) [David Ouellette et Luciano Del Negro entre autres] viendront plus tard, en décembre, observer la situation« , tandis qu’étaient déjà présents à chaque samedi, depuis novembre, « des citoyens d’origine juive, des membres du groupe Les Amitiés Québec-Israël (qui, avec un autre groupe constitué de manière spontanée, Les Amis Québécois d’Israël, sera le principal fer de lance de la résistance contre les PAJUstes) se présentent chez Le Marcheur et s’entretiennent avec Yves Archambault et Ginette Auger. Des gens du RLQ (Réseau Liberté Québec, dont Éric Duhaime est co-fondateur) font de même à peu près à la même époque. »  Continuer la lecture