Diviser pour mieux régner…c’est un truc politique vieux comme le monde. C’est ce à quoi s’appliquent les marchés financiers et les États-Unis afin de conquérir les peuples européens sans qu’ils ne s’en aperçoivent. « It’s not fascism when we dot it », rappelle une affiche circulant en Suède que le conférencier nous montre à un moment donné. Il nous rappelle aussi les paroles de François Mitterrand: « La France est en guerre et les Français ne le savent pas ». C’est bien vrai. On est en train de nous conquérir doucement, tranquillement, subtilement par en-dessous. Dans les environ de 1h 17 minutes, Asselineau revient sur le cas documenté de l’agent secret américain Isaac Andrews qui affirmait dans un rapport transmis au gouvernement américain en 1854 avoir utilisé toute une série de moyens pour favoriser soit l’annexion du Canada par les États-Unis soit la signature d’un traité de libre-échange entre les deux pays. Pour avoir plus de détails sur ce genre de stratégie, vous pouvez consulter cet article précédent où Asselineau en parle plus longuement. Les responsables politiques de l’Union Européenne seraient des « despotes éclairés »… C’est du moins ce qu’ils pensent, semble-t-il. Durant cette excellente conférence, François Asselineau passe en revue comment la dictature s’est installée en Europe.
La dernière partie de la présentation se concentre sur les solutions pour sortir de cette crise. Je suis d’accord sur tout sauf sur un point. Asselineau, en tant que chef de l’UPR, ne veut pas discuter de sujets qui divisent, c’est lui-même qui le dit. Il met l’immigration dans ces sujets. Or, l’immigration fait parti des stratégies qui sont mises en oeuvre pour conquérir les peuples européens. L’immigration permet justement de diviser pour mieux régner, puisqu’elle permet l’arrivée de populations hostiles aux nationaux de souche sur le territoire des pays européens. La question de l’immigration est indissociable de celles de l’Euro, des structures politiques européennes, du phénomène des euro-régions, des traités européens qui sont imposés aux peuples, etc. Je dirais que l’immigration est la version sociale et communautaire de ce que l’Euro représente au niveau économique, de ce que les institutions européennes représentent au niveau politique et de ce que les euro-régions représentent au niveau du territoire, pour ne mentionner que quelques exemples. Diviser pour mieux régner, divide and conquer... L’austérité, que je rebaptise volontiers austereich parce que ce terme décrit mieux la réalité se cachant derrière, n’est que la tactique de guerre que les États-Unis emploient avec des états qui sont déjà sous son influence. Cette tactique permet d’affaiblir les économies des pays qui en sont la cible sans que cela paraisse trop. La propagande belliqueuse et les attaques provoquées par des « rebelles », ça, ce sera pour les autres. En fin de compte, j’en viens à poser la question suivante, fondamentale: Peut-on faire confiance à un pays qui a une dette accumulée (en date d’aujoud’hui) de plus de 17 trilliards de dollars?