Secret Service agent Abraham Bolden speaks about JFK assassination

This speech by Abraham Bolden is very revealing. It confirms what Russ Baker has written in his marvelous book Family of Secrets. Bolden, the first African-American man to serve for the Secret Service has quite an interesting story to tell. Bolden served during the Kennedy years and was named by Kennedy himself on the White House beat. He says that the Secret Service was openly racist in those years, toward blacks at least, and that its agents were frustrated toward Kennedy for hiring a black man. Some agents were saying privately that they wouldn’t do anything to defend the President and that he would soon be « taken care of ». Apparently, he was not eager enough for some people to invade Cuba and needed to be replaced by somebody who would be. Bolden heard that a hotel maid reported having seen a room equipped with riffles and maps of the President’s itinerary. This itinerary for a Chicago visit in the fall of 1963 was similar to the following Dallas visit on November 22nd 1963. Bolden tried to speak about it, before and after the assassination. According to him, reports have been changed to cover for the perpetrators of the assassination. For example, an incident involving the security of the President that occured on October the 27th 1963 was retyped to November the 28th 1963. Because Bolden didn’t shut his mouth, he was arrested and tried on bogus charges, and sent to a mental hospital.

Stalin wouldn’t have done it better. This speech was given recently. It expresses for me the true nature of JFK, completely different from the propaganda that the people who engineered this coup try to make us believe. A recent book published by Random House and titled Once Upon A Secret, by Mimi Alford, is a good example of such propaganda and smear attempts. Thanks to Russ Baker for having unearthed this piece of truly revealing information. Here is the article on whowhatwhy.com where you can listen to the speech. Baker gave several interviews to radio host and antifascist researcher Dave Emory. To access these interviews, see this post.

Secret Service Vet With Very Strange JFK Story

Once Upon a Secret de Mimi Alford: Ramdom House se paie un Démocrate?

La maison d’édition américaine Random House vient de publier le livre de Mimi Alford Once Upon a Secret couvrant la relation amoureuse qu’elle aurait entretenue avec John F. Kennedy. Bien qu’il soit intéressant et toujours utile d’en savoir davantage sur les personnalités publiques et leurs actions, je dois vous avouer mon scepticisme dans ce dossier, surtout depuis que je me suis aperçu que le livre a été publié par la maison d’édition Random House. Random House, qui est la plus importante maison d’édition en langue anglaise, est la propriété de Bertelsmann, une maison d’édition allemande. Or, Bertelsmann était la firme qui publait la littérature nazie durant la guerre. Cela n’implique pas nécessairement que les dirigeants de cette maison d’édition soient des nazis mais la question de l’héritage est importante dans une maison d’édition car elle teinte forcément les orientations et décisions éditoriales qui sont prises.

Donc, je pose la question: Bertelsmann, par l’entremise de sa filiale Random House, en profite-t-elle avec ce livre pour se payer un Démocrate? En d’autres termes, en profite-t-elle pour essayer de salir la mémoire des Américains au sujet d’un Président qui fut, somme toute, un libéral, quelqu’un qui croyait à la démocratie, qui respectait le peuple, la Constitution et la Charte des Droits et Libertés? La question se pose tout à fait, surtout si l’on considère que Dirk Baven­damm, l’historien officiel de Bertelsmann, s’est lancé depuis quelques décennies déjà dans un exercice de réécriture de l’histoire, surtout celle de la Deuxième Guerre Mondiale. Par exemple en 1983, il a publié le livre Roosevelts Weg Zum Krieg dans lequel il prétend que c’est en fait Roosevelt qui a commencé la Deuxième Guerre Mondiale, que ce sont les Juifs américains qui contrôlent les médias et autres mensonges révisionnistes. Bertelsmann, sous la conduite de Dirk Bavendamm, a publié plusieurs autres ouvrages allant dans le même sens. Donc, dans la mesure où ceux qui ont intérêt à ce que la mémoire de Kennedy soit entachée dans l’esprit du peuple américain sont probablement les mêmes qui l’ont fait assassiner, on peut se poser des questions sur les motifs réels de Random House/Bertelsmann de publier ce livre. Ce qui n’enlève rien, soit dit en passant, à la véracité des propos que Mimi Alford y raconte. La prudence est de mise ici. En plus de la chronique de Normand Lester qui traite de ce sujet, je vous propose deux émissions du chercheur antifasciste et animateur de radio Dave Emory sur le contrôle qu’effectuent des firmes allemandes sur les médias américains et sur le processus de réécriture de l’histoire qui s’ensuit.

Normand Lester sur le  livre de Mimi Alford sur la vie de JF Kennedy

FTR #298: German corporate control over american media

FTR #748: Rewriting of WWII History