François Asselineau, président fondateur de l’Union Populaire Républicaine, répondait aux questions des internautes en direct le 20 septembre dernier. Parmi de nombreux sujets, il a commenté la démission de Florian Philippot du Front National qui venait tout juste de se produire. Il s’est aussi prononcé sur l’indépendance du Québec. Je me dois ici de rendre hommage à François Asselineau qui est resté droit comme un chêne pendant toutes ces années depuis la fondation du parti. Malgré les nombreuses difficultés, la censure médiatique dont le parti a fait l’objet (un peu moins depuis la Présidentielle), le manque chronique de financement et la lourdeur de la pensée unique qui sévit en France, le président de l’UPR n’a jamais changé de discours: La France doit retrouver son indépendance et cela ne peut se faire sans sortir de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’OTAN. Selon Florian Philippot qui vient tout juste de quitter le Front National comme je le disais à l’instant, le Front National est dans un processus de transformation où il abandonne à toute fin pratique l’idée de l’indépendance nationale pour se concentrer sur les questions de l’insécurité et de l’immigration. Les remous créés par la transformation du Front National sont intéressants. Ils permettent de mettre en lumière le problème du discours d’opposition aux partis politiques dominants en France, qui sont tous européistes, mondialistes, immigrationnistes et pratiquement pro-islamisation. D’un côté, on a l’UPR entre autres qui centre exclusivement son discours sur l’indépendance nationale, en mettant de côté les questions de l’immigration et de l’islamisation. De l’autre, on a le Front National qui, si l’on en juge d’après les différents témoignages dont celui de Philoppot, centrerait son approche sur l’immigration et l’islamisation en délaissant la question nationale. Eh bien…le problème est là exprimé dans son entièreté. La question de l’indépendance nationale est indissociable des questions de l’insécurité, de l’immigration et de l’islamisation. En effet, il est impossible pour un pays de régler ce genre de problèmes sans être indépendant au niveau politique. Le Québec est un bon exemple. Et à l’inverse, il ne donne rien à un peuple d’avoir un pays indépendant si c’est pour le voir être détruit par des hordes de migrants et d’islamistes qui le mettront en pièces. C’est pourquoi le discours d’opposition en France doit nécessairement s’organiser en tenant compte de ces deux pôles, indissociables. Un véritable parti politique d’opposition doit articuler ces deux aspects dans son discours et son approche afin d’être réellement efficace dans sa lutte. J’ai confiance que l’UPR sortira grand gagnant de l’effondrement de la France qui se produit présentement sous nos yeux. Car ce qui est vrai et solide finit toujours par triompher, même si cela prend du temps et même si cela est ardu. Vive la France libre et vive le Québec libre!