Le nouveau livre de l’historien Frédéric Bastien soulève le couvercle sur une belle marmite remplie d’eau bouillonnante et nauséabonde. En effet, il dévoile enfin la vérité sur ce qui a été le rapatriement de la Constitution canadienne, i.e. ni plus ni moins qu’un coup d’état orchestré par Pierre Elliott Trudeau. Ce dernier, dont les allégeances communistes et marxistes étaient bien connues, non pas peut-être du grand public mais du milieu politique et de celui du renseignement en tous cas, et qui avait lui aussi connu comme beaucoup d’autres sa période fasciste dans les années trente et quarante, est celui qui a organisé ce tour de passe-passe, et ce afin littéralement de détruire le Québec et le peuple canadien-français en les noyant tous deux dans les marécages pestilentiels du bilinguisme et du multiculturalisme d’où ils n’auraient aucune chance de sortir. Comment a-t-il pu convaincre une grande dame comme Margaret Thatcher de s’embarquer dans pareille folie est un mystère pour moi. À ce sujet, je suis d’accord avec l’ancien Premier Ministre du Québec Lucien Bouchard lorsqu’il mentionne, en entrevue avec Anne-Marie Dussault sur les ondes de Radio-Canada, que l’on doit absolument avoir accès aux documents officiels pour se faire une meilleure idée de la situation. Une boite de Pandore vient de s’ouvrir et il faut aller au bout de cette histoire.
Mais il y a plus. Si effectivement il y a eu non-respect de la séparation des pouvoirs judiciaire et exécutif durant le processus du rapatriement de la Constitution canadienne en 1982, cela signifie essentiellement une chose très grave de conséquence: les signatures de Trudeau, Thatcher, de la Reine, ainsi que celles de tous les Premiers Ministres des provinces canadiennes sont donc nulles et sans avenue, puisque obtenues de façon inconstitutionelle, voire même illégale. Il est donc impératif que les gouvernements du Canada et du Québec s’assurent que la Cour suprême se charge de faire la lumière sur les allégations de Bastien, qui sont d’ailleurs appuyées par certains documents officiels, et qu’ils la somme de faire l’examen de son propre comportement.