Elizabeth Gould et Paul Fitzgerald sont des chercheurs et journalistes de haut niveau, comme il ne s’en fait plus. Leurs recherches et leur travail de terrain leur ont permis de mettre en lumière l’histoire réelle de la guerre en Afghanistan, au-delà de la propagande officielle. Entre autres éléments à prêter attention, le rôle joué par les conseillers politiques Zbigniew Brzeziński et Henry Kissinger dans la création de la politique étrangère américaine pour l’Afghanistan et le Moyen-Orient en général est à regarder de près. Aussi, la question du Syndrome de Stress Post-Traumatique, brièvement abordée durant cette entrevue accordée à l’animateur Dave Emory, me semble capitale. En effet, c’est un phénomène nouveau qui illustre de façon étonnante la déconnexion existant entre les politiques décidées par nos élites et le ressenti et l’expérience des populations et des soldats qui les subissent.
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Bacha Bazee: Lorsque certaines traditions de l’Afghanistan donnent le goût de vomir
Ce reportage sur cette « tradition » pachtoune donne la nausée. Filmé dans des conditions dangereuses, comme le souligne le présentateur, il nous montre un visage de l’Afghanistan que nos bons médias occidentaux, gauchistes pour la plupart, ne connaissent ni ne veulent connaître. La tradition du « Bacha Bazee », c’est ni plus ni moins que l’organisation de la prostitution de jeunes garçons destinée à des hommes d’âge mûr. On les habille, prépare, coiffe comme s’ils étaient des femmes, afin qu’ils aient une apparence féminine, pour des soirées durant lesquelles ils danseront pour séduire les hommes. Il n’est pas rare qu’ils soient abusés sexuellement par la suite, de façon répétée, et dans certains cas même ils se font carrément assassiner par leurs maîtres et/ou amants pour une raison ou une autre.
Or, ce phénomène se produit dans une société où les femmes sont exclues du regard des hommes, cachées derrière des burqas, bien sagement à la maison, en raison de l’islam rétrograde qui se trouve en Afghanistan, comme dans d’autres pays d’ailleurs. Et je vous l’avoue d’emblée, c’est ça qui me fait le plus suer là-dedans. J’ai remarqué trop souvent dans ma vie que le mépris des femmes et de la sexualité féminine mène presque toujours à ce genre de pratiques et de comportements. Là où les femmes ne sont pas désirées, ne sont pas considérées comme des objets de désir, les femmes dépérissent comme des fleurs sans eau ni lumière, et la sexualité masculine, elle, inévitablement, se pervertit pour prendre des formes déviantes. En effet, lorsque l’on est plus capable de bander sur une femme parce que l’on a le crâne rempli d’idioties religieuses ou réactionnaires, eh bien il est possible effectivement que l’on se mette à préférer les jeunes garçons. En visionnant ce document, on ne peut faire autrement que de mépriser la culture afghane qui a permis une telle pratique. Et l’on se dit, dans le fond, que les Américains et les Canadiens ont bien fait de s’y rendre avec leurs soldats. Si l’on était contre la mission en Afghanistan avant de voir ce reportage, on change d’avis rapidement. Cette tradition démontre avec une clarté étonnante l’incompatibilité de notre civilisation avec celle du monde arabo-musulman. Alors que la nôtre contient et encourage les idées de progrès, du respect des droits humains, des valeurs des Lumières, de la réflexion, de l’exercice du sens critique, la civilisation arabo-musulmane finit toujours, on dirait, par mener aux pires abus et à la barbarie. Franchement, je préfère de beaucoup nos danseuses nues en Occident à ces « Bacha Bazee ». Nous, quand on bande, on bande sur une vraie femme qui est libre de ses allées et venues et de mener sa vie comme bon lui semble. Continuer la lecture