Dans cette courte vidéo, le Président-élu Donald Trump présente son agenda pour les cent premiers jours de son Administration. Ces mesures seraient mises en place ou en application dès le jour 1. En date d’aujourd’hui, les compagnies Ford et Carrier ont renoncé à certaines délocalisations au Mexique afin de garder les emplois aux États-Unis. Cela ne se serait jamais matérialisé sans le leadership du Président-élu et son plan de match pour faire à nouveau des États-Unis une puissance économique de premier plan. Je profite de l’occasion pour me prononcer sur le processus de nomination à des postes stratégiques. J’ai évité de le faire jusqu’à maintenant car je faisais confiance au Président-élu pour choisir les bonnes personnes. Mais, le poste de Secrétaire d’État étant si critique pour le bon fonctionnement du gouvernement, je ne peux m’empêcher de faire les remarques suivantes. D’abord le nom de John Bolton saute aux yeux immédiatement. Bolton a toutes les qualités et l’expérience requises pour bien s’acquitter de cette tâche. Il incarne le sérieux, le professionnalisme et le réalisme politique qui sont déterminants dans ce genre de fonction. Aussi, je dois avouer que je trouve étrange que quelqu’un comme Mitt Romney soit considéré pour le poste de Secrétaire d’État. Romney a été absolument lamentable durant la campagne présidentielle de 2012. Il a complètement disparu les deux derniers mois de la campagne. Comme Secrétaire d’État, les États-Unis ont besoin de quelqu’un qui pourra tenir tête aux Ayatollahs iraniens, à la Russie, à la Chine, à la Corée du Nord, à Cuba et à tous les autres régimes dictatoriaux du monde. Si Mitt Romney n’a même pas voulu ou été capable de tenir à Obama lors d’une campagne électorale, comment pourrait-il tenir tête à ces gens-là lors de rencontres internationales? De toute façon, rien n’empêche Mitt Romney de servir dans l’Administration Trump dans d’autres fonctions. Parmi les autres candidats mentionnés, je suis sûr que Rudy Giuliani ferait un bon choix mais c’est une question de préférence. Également, des gens comme Newt Gingrich et Mike Huckabee pourraient très bien servir le gouvernement et le peuple américains. Il s’agit tout simplement pour l’équipe de transition du Président-élu de leur trouver le bon rôle à jouer. Par ailleurs, pour ce qui est des postes au niveau de la sécurité nationale, le Président-élu Trump devra choisir des gens avec lesquels il est complètement en phase au niveau du plan de match et en qui il a pleinement confiance. De toute évidence, ce seront des nominations extrêmement difficiles puisque les conséquences de mauvaises nominations en ce domaine sont toujours très graves. De façon générale pour conclure, je suis très satisfait du processus de transition jusqu’à maintenant. Ce sera sans doute le plus beau Noël depuis plusieurs années!
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Entrevue avec Karen Stewart sur son passage à la NSA
Karen Stewart a travaillé à la NSA de 1982 à 2010 lorsqu’elle a été congédiée. Elle offre ici un témoignage troublant sur certaines pratiques douteuses qui auraient eu lieu à la NSA alors qu’elle y travaillait. Les ennuis de Karen Stewart ont commencé le jour où elle s’est plaint que le fruit de son travail à la NSA aurait été subtilisé par des collègues de travail pour être crédité à d’autres. Selon le récit qu’elle donne des événements, elle aurait été la cible dès lors de toutes sortes de pratiques de harcèlement et d’intimidation, allant de la filature, de l’empoisonnement de son animal domestique, de harcèlement de groupe, à l’invasion domiciliaire et à l’installation d’équipements d’écoute électronique dans son appartement. Elle décrit un climat de travail assez complexe dans lequel, notamment, des employés de sexe féminin ciblent des hommes en postes de responsabilité à la NSA afin d’obtenir des faveurs et des promotions. À ce sujet, elle mentionne spécifiquement la « sécurité » de la NSA qui semble jouer un rôle de premier plan dans les pratiques de harcèlement qui s’y dérouleraient. Elle mentionne aussi, de façon plus générale, que la NSA aurait pris la mauvaise habitude de faire du harcèlement électronique sur certains individus en particulier, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Selon elle, 350 000 personnes aux États-Unis feraient l’objet de certaines de ces pratiques. Ce harcèlement électronique prendrait la forme de l’utilisation de certaines « armes à énergie ». Karen Stewart a intenté une poursuite contre la NSA dont la décision est attendue. Pour ma part, je considère cette affaire beaucoup plus significative que l’affaire Snowden. Edward Snowden est tout simplement quelqu’un qui a fait défection pour un autre pays en amenant avec lui des documents classifiés. On a déjà vu ça. Il n’y a rien de nouveau. Par contre, le témoignage de Karen Stewart tend à démontrer qu’il y a un réel problème d’éthique de travail à la NSA que le Président-élu Trump n’aura pas le choix de régler. De toute évidence, un ménage s’impose. Un article récent de Fox News faisait état justement de la recommandation du Directeur du Renseignement National James Clapper et du Secrétaire à la Défense Ashton B. Carter de remplacer Michael S. Rogers à la tête de la NSA. De toute évidence, des choix importants attendent le Président-élu qui auront un impact décisif sur la façon dont le renseignement est accumulé et utilisé pour assurer la défense de nos pays et de notre culture dans le respect des droits des citoyens. Je fournis également un article écrit sur le sujet, en plus de l’entrevue accordée au micro de Luca Zanna.