Avant de commencer ce texte, je dois vous dire que j’ai le goût de me lancer des fleurs aujourd’hui et ce seront des fleurs de lys. J’ai créé ce site web en 2010 et force est d’admettre que j’ai été visionnaire. J’ai voulu alerter mes compatriotes sur le danger réel de la menace totalitaire et celle-ci n’a fait que croître d’année en année. Aussi, j’ai choisi, pour illustrer la nature et l’essence du site, deux symboles français très importants. Le lys d’or royal et la croix templière. Ils prennent tout leur sens aujoud’hui, plus que jamais, suite au drame qui s’est produit cette semaine à la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Je vais donc, dans ce texte, vous faire part d’un ensemble de réflexions et de questionnements qui aideront, je l’espère, à comprendre l’importance capitale de l’événement auquel nous avons assisté lundi, à savoir l’incendie de Notre-Dame.
Tout d’abord, avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à relever certaines synchronicités et coïncidences curieuses qui se sont produites entourant le drame lui-même. Pour commencer, il faut signaler que l’ex-Première Dame des États-Unis, Michelle Obama, se trouvait à Paris lundi le 15 avril pour donner une conférence sur son dernier livre, le lendemain 16 avril. Le livre en question de Michele Obama, Becoming, a été publié le 13 novembre dernier. Or, le 13 novembre est le triste jour anniversaire de l’attentat du Bataclan. Il s’agit probablement d’une décision de la maison d’édition et non pas de l’auteure elle-même mais cela demeure quand même un choix curieux de comme date de sortie pour un livre. Michèle Obama dit elle-même que la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris a une signification spéciale pour elle. Le fait qu’elle se trouvait à Paris le jour de l’incendie pour la promotion de ce livre est vraiment étrange.
Dans un autre ordre d’idées, il faut ne pas perdre du regard le foyer d’incendie. Tous nous savons que le feu a ravagé le toit de l’édifice et légèrement en périphérie. À cet effet, il est bon de savoir que les satellites militaires sont maintenant dotés de différentes armes, comme par exemple des armes électromagnétiques et des rayons lasers. Les États-Unis ont même déployé cette technologie récemment sur un de leurs vaisseaux, comme vous pourrez le constater dans cet article. Essentiellement, seuls les États-Unis, la Chine et la Russie possèdent des technologies de la sorte. Or, on est en droit de se demander quelle sera l’utilisation de ces armes silencieuses contre des cibles civiles. Des immeubles dont la structure ou le toit est composé de matériaux inflammables sont tout à fait vulnérables à ce genre d’armes. Aussi, dans le même sens, la presse française fait état que l’enquête policière sur l’incendie de Notre-Dame s’attarde maintenant à la possibilité soit d’une défaillance du système électrique ou encore d’un bug informatique. En effet, l’utilisation d’armes électromagnétiques sur une cible peut facilement causer des défaillances ou des pannes, celles-ci pouvant entraîner par la suite des incendies, innondations, fuites de gaz, etc. Ces données sont essentiellement de nature circonstancielle mais je pense que ça vaut la peine d’y regarder de plus près.
Troisièmement, le moment du déclanchement de l’incendie correspond exactement ou presque au moment où Emmanuel Macron allait prendre la parole devant les Français. L’incendie de la cathédrale ressemble à une jambette que l’on aurait voulu donner au chef de l’État pour l’embarrasser. Si c’est le cas, peu importe ce que l’on pense du Président de la République, avouez que c’est de très mauvais goût.
Et par surcroît, l’incendie de Notre-Dame s’est produit durant la Semaine Sainte. Vous ne trouvez pas qu’il s’agit d’une curieuse coïncidence? C’est un indice qui peut laisser croire à certains qu’il s’agit en fait d’un acte délibéré, commandité ou orchestré par des gens ou des organisations hostiles soit au christianisme en général ou au catholicisme en particulier. En ce sens, les principales organisations islamistes et terroristes viennent en tête immédiatement. Elles ont par le passé maintes et maintes fois fait des menaces envers la France et ses symboles. Ce n’est pas nouveau. En 2016, un attentat avait été déjoué à Notre-Dame-de-Paris. Cinq femmes s’étaient présentées à la cathédrale avec des bombonnes de gaz dans leur voiture dans le but évident de commettre un méfait. Des menaces comme cela qui pèsent sur la France et sur le monde libre, il y a en des milliers à tous les jours qui pleuvent sur les réseaux sociaux, dans les mosquées, les zones de non-droits, etc. Les musulmans sont en guerre contre les «infidèles», i.e. contre tous les non-musulmans. Dans les derniers mois, les observateurs ont noté une augmentation du nombre d’églises profanées. Le mois dernier, l’église de Saint-Sulpice a été incendiée et selon la police, il ne s’agissait pas d’un accident mais d’un acte délibéré.
Forts de ces préambules, passons au vif du sujet. Deux livres font autorité en matière de cathédrales, pour ce qui est de leur compréhension profonde: Le Mystère des Cathédrales de Fulcanelli et Les mystères de la cathédrale de Chartres, de Louis Charpentier. L’ouvrage de Charpentier évoque l’histoire des Templiers et fait la relation avec les traditions de bâtisseurs de cathédrales. Ses analyses se concentrent sur les proportions sacrées, dont le nombre d’or, pour analyser, lire, décrire la cathédrale de Chartres. En passant, j’ai été ravi de constater que l’une des rosaces de la cathédrale présente des capsules avec des fleurs de lys dorés sur fond bleu. Pour ce qui est de l’ouvrage de Fulcanelli, celui-ci propose une interprétation ésotérique des symboles hermétiques de l’alchimie ou du grand œuvre. Pour ce faire, Fulcanelli s’appuie entre autres sur une série de bas-reliefs que l’on retrouve au porche central de Notre-Dame-de-Paris. Le mystère des cathédrales de Fulcanelli est un ouvrage de haut niveau où l’auteur fait appel à des connaissances historiques, linguistiques, littéraires, religieuses pour appuyer son propos. Il évoque également la contribution de d’autres alchimistes dans la compréhension du grand œuvre, représenté et immortalisé dans la pierre des cathédrales.
Le concept de grand œuvre dans l’alchimie renvoit à ce qu’un être humain peut faire de plus fondamental, de plus essentiel dans la vie, à savoir essayer de se réaliser complètement sur le chemin de l’illumination. Les bâtisseurs de cathédrales sont les héritiers d’une longue lignée qui se perd dans la nuit des temps. Cette lignée est dépositaire de la tradition initiatique. Une suite d’empires, d’états, de civilisations, de sociétés se sont succédé de Sumer à la France, en passant notamment par l’Égypte, Israël et la Grèce. L’arrivée de l’Empire Romain a rendu la tâche difficile aux adeptes de la tradition initiatique. L’Empire Romain s’appuyait sur la force brute pour gouverner et était foncièrement matérialiste dans ses orientations. Les initiés ont commencé à subir des persécutions et ont souvent dû se cacher pour survivre. Les églises chrétiennes naissantes du début de l’ère chrétienne sont souvent qualifiées de «gnostiques» par leurs détracteurs. En fait, on connaît ces églises par le biais de la propagande qui a été mise de l’avant par les gens qui allaient devenir les Pères de l’Église. Il est important de réaliser que lorsque nous parlons de l’Église Catholique, nous parlons en fait de l’Église Catholique Romaine, i.e. de l’Église qui a été choisie, préparée, désirée par les plus hautes instances d’un Empire Romain qui était en train de s’effondrer. Ces instances ont pris la décision consciente de permettre à l’Empire Romain de perdurer dans le temps en changeant de forme, en passant d’une enveloppe politique à une enveloppe religieuse. Mais il y a eu des dizaines d’églises chrétiennes. Les fameuses «hérésies» dont on nous a tant parlé, n’étaient que des églises qui avaient une théologie différente de l’église favorisée par l’Empire Romain. L’Égypte a été un lieu important du développement de ces églises dites «gnostiques» qui favorisaient la recherche de dieu à l’intérieur de soi plutôt qu’à l’extérieur. Mais on en trouve également au Proche et Moyen-Orient, ce qui fait dire à certains que les Templiers sont probablement entrés en contact avec des adeptes de ces églises chrétiennes originelles lorsqu’ils sont partis pour la Terre Sainte combattre les Sarrasins et qu’ils y ont fondé des royaumes chrétiens et français.
À ce sujet, une parenthèse doit être faite ici sur un nouveau champ de recherche qui vient d’apparaître plus récemment. Les travaux de Lynn Pricknett et Clive Prince ont fait surgir à la surface la question de la prédication et du rôle joués par Jean le Baptiste dans la génèse du christianisme. Ils se sont intéressés notamment à certaines communautés que l’on appelle les Mandéens ou Sabéens. Ces communautés n’ont pas une bonne opinion de Jésus et vénèrent plutôt Jean le Baptiste comme étant leur prophète ou leur grand prêtre. Selon les chercheurs, Jean le Baptiste et Jésus étaient des compétiteurs en fait sur la plan de la prédication religieuse et Jésus aurait tout simplement ramassé l’ensemble des fidèles de Jean à la mort de ce dernier. Lynn Pricknett va même plus loin en disant que certains passages des évangiles sont en fait des aventures ou des paroles de Jean le Baptiste qui ont été attribuées ultérieurement à Jésus par le courant dominant de l’Église naissante dirigée par Pierre et Paul. Des évangiles de Jean le Baptiste auraient également existé. Les chercheurs croient que le rôle et l’importance de Jean le Baptiste ont été occulté volontairement dans les textes évangéliques pour mieux mousser la stature de Jésus en tant que Messie.
À cet effet, il est intéressant de noter que l’invasion de la Syrie par l’État islamique a eu comme conséquences non seulement d’ébranler le régime de Bachar al-Assad mais aussi de pouvoir déplacer et mettre en danger certaines populations qui ont été des témoins du christianisme des origines. Les Yézidis sont une des communautés religieuses qui peut être classée parmi les Sabéens/Mandéens. Ils ont été ciblés directement par l’État islamique mais heureusement ils n’ont pas été massacrés comme on aurait pu s’y attendre. Dans l’Antiquité, le terme sémitique de Naasènes ou le terme grec d’Ophites étaient parfois utilisés pour décrire ces groupes, puisqu’ils étaient perçus comme étant des adorateurs du serpent ou même du diable. On peut imaginer facilement que ce genre de réputation puisse exciter facilement le fondamentalisme religieux des islamistes.
Après avoir parlé brièvement des origines du christianisme, il convient de parler aussi des origines de l’Islam. Le chercheur Édouard-Marie Gallez a publié des travaux fascinants sur la naissance de l’Islam, se situant en continuité avec les travaux antérieurs du chercheur Antoine Moussali. Son ouvrage phare, Le messie et son prophète, est un incontournable dans ce champ de recherche. Pour résumer à grands traits ses travaux, voici l’idée de base, que je vais synthétiser en utilisant le livre Le grand secret de l’islam, publié par un des étudiants d’Édouard-Marie Gallez, ‘Olaf’. Depuis les débuts du christianisme jusqu’au moment de la naissance de l’Islam, il existait une communauté que l’on pourrait appeler les judéonazaréens. Ces gens étaient des Juifs sur le plan ethnique mais ils étaient chrétiens au niveau religieux et se faisaient appeler parfois ébionites. Seulement, ils ne suivaient pas le christianisme des apôtres. Ils refusaient de croire en la mort/résurrection de Jésus et niaient toute dimension divine de sa personne. Ils croyaient plutôt qu’il avait été enlevé et qu’il reviendrait un jour. Parce qu’ils croyaient qu’ils étaient les vrais Juifs, ceux qui avaient accepté Jésus comme Messie, et qu’ils étaient les vrais chrétiens, ceux n’ayant pas accepté l’idée que Jésus puisse être mort sur la croix et ressuscité d’entre les morts, ils voulurent faire la conquête de Jérusalem pour reconstruire le Temple et forcer ainsi le Messie à revenir sur terre. Pour ce faire, ils ont donc recruté des tribus arabes comme mercenaires afin d’attaquer Jérusalem. Ils se joindront même aux Perses dans leur guerre contre l’Empire Byzantin. La conquête de Jérusalem est réalisée vers 637 mais malgré les prières et les invocations des judéonazaréens, le Messie ne revient pas. Les tribus de mercenaires arabes en viennent à la conclusion qu’ils se sont fait avoir par les judéonazaréens. Ces derniers se font fait tasser par les mercenaires arabes qui s’approprirent les territoires conquis…et c’est ainsi qu’est né l’Islam. Les musulmans, ceux qui sont les héritiers de ce processus historiques, n’ont cessé de faire la guerre aux chrétiens depuis ce jour.
Revenons aux cathédrales. Elles sont le point d’aboutissement d’une longue maturation historique par laquelle la tradition initiatique héritée de l’Égypte (avec des contributions de la civilisation grecque et de la culture judaïque) a fait son apparition en France. Les bâtisseurs de cathédrales sont les héritiers des bâtisseurs de pyramides. Ces monuments sont dédiés à l’élévation de l’homme. De dire que les pyramides d’Égypte sont des tombeaux est évident complètement ridicule, lorsque l’on a compris de quoi il était question dans ces ouvrages. La tradition initiatique a été mis en péril par la fin de la civilisation égyptienne pharaonique. Une période de flottement s’est produite pendant laquelle cette tradition a été capable de survivre mais de façon partielle en produisant certains fruits en Grèce et en Israël. Mais ce n’est qu’en France qu’elle pourra de nouveau retrouver son plein essor. Les Croisades des Templiers joueront un rôle crucial puisqu’elles permettront aux Chevaliers de venir en contact direct avec les vestiges de la tradition initiatique qui persistaient au Proche-Orient. L’héritage des chrétiens gnostiques égyptiens, des Mandéens/Sabéens, ainsi que celui des Lieux Saints proprement dits ont certainement permis aux Templiers de mettre la main sur des connaissances essentielles.
Ce que nous avons affaire donc avec les cathédrales est un langage symbolique écrit dans la pierre et dans le verre, celui de l’alchimie. Les représentations des bas-reliefs, des vitraux, les ogives, les porches, les proportions utilisées dans la construction, tout dans une cathédrale parle et permet de révéler le sens ultime. Les hiéroglyphes égyptiens et les représentations des cathédrales s’expriment avec des alphabets hermétiques différents certes mais ils expriment la même sagesse, celle de la tradition initiatique. La cathédrale, comme la pyramide, cherche à élever l’homme. Mais cette tradition initiatique s’exprimait aussi dans la littérature. Les alchimistes dans leurs écrits tentaient de présenter aux adeptes la méthode à suivre sur le chemin de l’illumination, celle du grand oeuvre. Ils le faisaient de façon codée, hermétique, à la fois pour protéger ces connaissances d’esprits mal intentionnés mais aussi pour se protéger eux-mêmes des persécutions de l’Église Catholique Romaine et de leurs bras séculiers. La plupart des alchimistes ont publié sous pseudonymes pour ne pas finir sur le bûcher. Les bâtisseurs de cathédrales et leurs artisans devaient pratiquer la même prudence. Comme leurs prédécesseurs de la civilisation pharaonique, ils ont réussi à exprimer le langage de la tradition initiatique et à l’immortaliser dans la pierre, le protégeant ainsi des persécutions et le préservant pour les générations à venir.
Pour toutes ces raisons, il m’apparaît évident que l’incendie de Notre-Dame-de-Paris n’est pas accidentel. C’est un acte délibéré qui visait à s’attaquer à l’âme de la France, puisque c’est la France qui est toujours à ce jour le vaisseau porteur de la tradition initiatique et alchimique, malgré les errements de la Révolution Française et de la modernité. Les cathédrales de France sont porteuses du langage de la tradition et c’est cela qui était visé le 15 avril dernier. C’est un acte de guerre, ni plus ni moins. Je vous laisse en vous proposant d’admirer cette enluminure du XVème siècle où l’on peut apercevoir Dieu le Père lui-même remettant le lys royal à un ange, pour qu’il soit remis ensuite à Clovis, le fondateur de la France.
Joyeuses Pâques à tous les Français!