Durant cette émission, Alexandre Cormier-Denis revient entre autre sur l’incohérence dans l’application des mesures sanitaires au Québec, alors que les partisans du Canadiens de Montréal ont passé outre ces mesures lors du match du vendredi 25 juin. L’absence de répression policière (contraventions, arrestations, avertissements, etc) lors de l’événement, met en lumière le deux poids deux mesures qui règne en maître dans la gestion de la pandémie. Alors que ceux qui sont du côté du pouvoir peuvent se permettre de ne pas suivre les règles, et c’est tant mieux puisqu’elles ne servent à rien, la population générale, elle, doit s’astreindre à suivre religieusement ces mesures arbitraires, sous peine de devoir subir la répression policière. On pourrait donner de nombreux exemples similaires, comme celui des voyageurs qui atterrissent en jets privés à l’aéroport et qui ne sont soumis ni au test PCR ni à la quarantaine. Bienvenue dans l’hypocrisie de la « pandémie ». Nous voyons une nouvelle ségrégation basée sur les classes sociales prendre forme sous nos yeux. Et l’ensemble de l’oeuvre illustre à quel point on se fout de notre gueule. S’il y avait réellement un virus dangereux en circulation, les autorités n’auraient jamais permis cette démonstration de la part des partisans du Canadiens. Le fait que ce soit arrivé démontre de façon éclatante que le discours narratif sur la « pandémie » et le virus est de la foutaise de A à Z.
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David Icke analyse l’enthousiasme pour le sport professionnel alors que la société se meure sous les mesures sanitaires
Durant ce vidéocast, David Icke centre son analyse sur le fait que la population au Royaume-Uni est vite sur ses patins pour manifester pour des choses relatives au sport professionnel, alors qu’ils ne font pas grand chose pour protester contre les mesures sanitaires et le confinement. David Icke a parfaitement raison. Pour ma part, cela fait au moins dix ans que je ne suis plus le sport professionnel. C’est une totale perte de temps et d’énergie alors qu’il y a tant de choses importantes à s’occuper. Si on prend l’exemple du Québec, s’il y avait autant d’énergie et d’intérêt à manifester et à protester contre les mesures sanitaires qu’il y en a pour supporter l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal, cela prendrait 48 heures et l’état d’urgence sanitaire serait terminé. Comme ce n’est pas le cas, le gouvernement prolonge ses mesures indéfiniment…et tout s’effondre autour de nous. Peuple, réveillez-vous! Il se fait tard!
Randy Cunneyworth et les grands bonzes du commentaire sportif québécois
Samedi dernier, une manifestation s’est déroulée devant le Centre Bell de Montréal afin de protester contre l’embauche de Randy Cunneyworth, un entraîneur unilingue anglais, à la barre de l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal. Ce genre de situation provoque toujours beaucoup de réactions émotives dans le contexte de la culture québécoise et cela se comprend. Néanmoins, je commence à être agacé par certaines choses dont on ne parle jamais dans le dossier de la langue et qui sont, en fait, beaucoup plus importantes. En effet, défendre une langue, ça commence par bien la parler. Or, l’intelligentsia, si on peut l’appeler ainsi, montréalaise et québécoise du commentaire sportif démontre un mépris total de la langue française. Ces grands bonzes du divertissement sont toujours les premiers à monter aux barricades pour s’indigner. Ils vont, par exemple, faire les gorges chaudes en raison du fait que le capitaine de l’équipe des Canadiens, Saku Koivu, ne parle pas français, qu’il n’y a pas beaucoup de joueurs francophones dans l’équipe, que la musique soit presque exclusivement en langue anglaise au Centre Bell, etc.
Or, dans leur grande « performance » professionnelle à la radio, notamment au 98,5 FM, maintenant que les animateurs de la défunte radio de sports CKAC, convertie en radio de circulation, y ont été rapatriés, ces « animateurs de sports » ne cessent d’employer des mots anglais à qui mieux mieux, alors que René Lecavalier avait fait des efforts remarquables pour franciser le vocabulaire du hockey dans les années soixante-dix. Voici ce que vous pouvez entendre sur les ondes de l’émission les Amateurs de Sports, lors de la retransmission des parties du Canadiens et en fin de soirée lors de la ligne ouverte avec Ron Fournier:
La puck, la game, le one-timer, le give away, le break away, le net, le power skating, le power forward, le power play, etc…et le coach.
Ceux-ci ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres. Et ce sont ces animateurs-là qui veulent donner des leçons sur l’utilisation de la langue française par l’entraîneur, le capitaine, le responsable de la musique au Centre Bell et autres? Franchement, si j’étais propriétaire de ces stations sportives, cela ferait longtemps que j’aurais mis les points sur les « i » avec ces pseudo-animateurs. Je leur aurais dit: « Vous allez parler un français correct et professionnel, sinon je vous mets à la porte immédiatement ». Mais comme on est mou au Québec, ces choses-là ne se disent pas, à moins que le message viennent des commanditaires. En attendant, la population endure de se faire rosser les oreilles par cette équipe de journalistes « émérites » du 98,5 FM, anciennement de CKAC. Par ailleurs, ce que l’on a eu l’habitude d’entendre à la télévision, notamment sur les ondes de la défunte station TQS lors de l’émission 110%, n’était guère mieux. Mais curieusement, il s’agissait souvent des mêmes animateurs que l’on retrouvait à CKAC… Et de façon générale, l’utilisation de l’anglais dans les médias supposément francophones est très fréquente et des stations de radio comme CKOI et CKMF laissent beaucoup à désirer sur l’utilisation de la langue.
De mon côté, cela fait au moins un an que je n’écoute plus ces idioties du sport professionnel, pour plusieurs raisons dont la question de la langue. Et le Canadiens n’a jamais été l’équipe des francophones de toute façon. Je suis d’accord avec Normand Lester lorsqu’il dit que le Canadiens représentent plutôt les Canadiens-Anglais. Tant que les Nordiques ne seront pas de retour, les francophones n’auront pas une équipe qui les représente et qui leur correspond. Il est donc inutile et stupide d’attendre quoi que ce soit des Canadiens. Qu’ils continuent à faire ce qu’ils font présentement. Dans le fond, on s’en fout. Voici une entrevue avec Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec français, ainsi qu’un article couvrant la manifestation.