Contrairement à ce qu’il avait annoncé voilà quelques mois, le Gouvernement du Québec ne limitera pas apparemment l’immigration en provenance du Maghreb et par le fait même l’immigration musulmane. L’annonce avait été présentée comme une volonté de rééquilibrer la représentativité des immigrants en fonction des grands bassins géographiques. Voilà quelques jours, j’avais capté au vol une nouvelle à la radio nous informant que la Ministre Kathleen Weil, responsable de l’immigration, allait rencontrer des membres de la communauté maghrébine. La volte-face de cette semaine semble clairement être une conséquence de cette rencontre. Ce que je vais dire ici sur ce sujet ne concerne pas la Ministre Weil en particulier. Elle n’est que la personne qui va devant le micro pour annoncer les politiques qui sont mises en place. Mon commentaire s’adresse plutôt à la classe politique en général. Je l’ai déjà dit et je le répète: nous sommes gouvernés par des lâches. Lorsque la volonté de rééquilibrer les bassins géographiques avait été annoncée au printemps dernier je crois, je me disais, probablement naïvement, qu’enfin nos dirigeants commençaient à comprendre les problèmes graves amenés par l’immigration musulmane et que des nouvelles mesures seront prises pour contrer ses effets négatifs. Eh bien, voyez-vous, encore une fois, c’était de belles paroles en l’air! Le courage, les « couilles », la force, la détermination, nos politiciens, ils ne connaissent pas ça.
Or, je crois comprendre ce qui s’est passé. Lorsque la Ministre Weil a rencontré les groupes représentant la région du Maghreb, ceux-ci ont dû sortir les kleenex et commencer à brailler comme des veaux pour ne pas que les quotas soient revus à la baisse. Évidemment, ont-ils promis en échange qu’ils arrêteraient de nous écoeurer avec l’Islam? Je ne crois pas. L’entrevue qui suit est pénible, comme beaucoup d’autres avec les politiciens, parce que Madame Weil ne répond pas aux questions devant un Paul Arcand visiblement agacé et presque en colère. Mais c’est toujours comme ça avec les islamistes. On plie. Il me semble que cela n’est pas compliqué. Si des communautés arabes menacent, entre deux séances de larmoiement, soit de déplacer leurs votes vers d’autres partis politiques, de faire du grabuge ou encore d’organiser des manifestations ou des émeutes si la société d’accueil réduit le nombre d’immigrants que l’on accepte en provenance de leurs pays d’origine, eh bien, on a qu’à leur tenir tête. C’est tout. Si jamais ils passent à l’action, on en profitera pour les déporter ou les mettre en prison. Vous voyez, c’est ça qu’on fait quand on a des couilles et que l’on se tient debout. Mais quand on en a pas, c’est un peu plus difficile… Ce n’est pas directement les musulmans qui risquent de faire périr notre civilisation mais plutôt la mollesse, la lâcheté, la démission et la trahison qui affectent tant de nos élus et de nos citoyens. Lorsque chier dans son froc est devenu le bel art par excellence, pourquoi se surprendre d’une telle nouvelle? Si dans vingt ans Kathleen Weil est encore dans le milieu de la politique, j’imagine qu’on la verra, comme Martine Aubry en France, mettre son voile islamique pour plaire aux immigrants.
Kathleen Weil sur les quotas d’immigration