Conférence de presse de Maxime Bernier sur son départ du Parti Conservateur du Canada

Cette semaine, le député fédéral de la circonscription de Beauce, Maxime Bernier, a claqué la porte du Parti Conservateur du Canada. Il a aussi du même souffle annoncé son intention de fonder son propre parti politique. En effet, il est grand temps pour les patriotes et nationalistes de prendre l’initiative du débat politique au lieu d’être toujours à la remorque des baratineurs impénitents qui peuplent les partis politique de gauche. Le Parti Conservateur du Canada est, lui aussi, malgré ses prétentions, un parti de gauche. C’est un Parti Libéral avec un bannière bleue, tout simplement. Ils veulent les mêmes choses, votent les mêmes lois, font les mêmes actions et prononcent les mêmes discours. Et lorsque Maxime Bernier parle de «corruption morale», il a absolument raison. Le député de Beauce a très bien compris ce qui se passe au Parti Conservateur du Canada. Bien. Maintenant, Monsieur Bernier doit prendre cela et l’amener vers l’action politique. Il ne doit perdre aucune seconde et fonder son parti dès maintenant pour présenter une équipe complète de candidats pour les élections de 2019.

Évidemment, cela ne sera pas facile. Maxime Bernier aura affaire à la même opposition que celle à laquelle Donald Trump a dû faire face. Des deux côtés de la frontière, ce sont les mêmes élites qui s’accaparent les mêmes richesses, défendent les mêmes intérêts, concoctent les mêmes politiques et nous mènent à la ruine. La propagande contre Maxime Bernier est déjà commencée, on l’a vu dans les commentaires qui ont suivi sa conférence de presse. Aussi, j’ai noté que la vidéo de sa conférence est difficile à trouver en français, sur Youtube et même sur Google, alors qu’on la trouve facilement en version anglaise. Cela semble un cas de censure évident, ce qui démontre que Monsieur Bernier devra avoir la couenne dure s’il désire persister dans cette aventure.

Du côté des patriotes québécois et canadiens, c’est une excellente nouvelle. Cela veut dire que, maintenant, nous avons avoir une figure politique que nous pourrons appuyer et soutenir, quelqu’un qui défendra nos intérêts. De façon réaliste, je m’attends pas à ce que Maxime Bernier prenne nécessairement le pouvoir dès 2019, ce serait beaucoup demander. En revanche, son nouveau parti pourrait constituer une force d’opposition aux Libéraux, aux NPD et aux Conservateurs intéressante pour la suite des choses. Il est évident que beaucoup de canadiens, dans toutes les provinces, seront intéressés à soutenir un parti qui est réllement un parti patriote et nationaliste, au lieu de perdre leur temps avec les Conservateurs ou les Bloquistes. Je dois vous avouer en terminant que j’avais l’impression que la paysage politique canadien était complètement bouché et qu’il n’y avait rien à faire. Par cette conférence de presse, Maxime Bernier vient de fracasser le moule rigide qui existait depuis quelques décennies et cela ouvre des possibilités intéressantes pour les patriotes. Enfin, la lumière apparaît au bout du tunnel. L’avenir s’ouvre devant nous. Vous trouverez plus bas le lien pour visionner la vidéo de sa conférence de presse en français, ainsi que la vidéo de la version anglaise de la même conférence et celle de la période de questions qui a suivie. On peut se réjouir ici car ce sont de très bonnes nouvelles pour les patriotes de partout au pays.

Conférence de presse de Maxime Bernier

Justin Trudeau fait preuve d’intolérance contre une citoyenne…au nom de la tolérance

Justin Trudeau est entré en colère contre une citoyenne tout simplement parce qu’elle a posé une question sur l’immigration. Lors l’on entend cela, on se prend à rêver à Maxime Bernier comme Premier Ministre du Canada. Maxime Bernier a un discours beaucoup mieux adapté aux réalités de l’immigration. Bien sûr, pour que cela puisse se produire, Monsieur Bernier devra trouver une façon de déloger Andrew Scheer comme chef du Parti Conservateur et cela ne sera pas facile. En attendant, on doit s’habituer à ce genre de comportement de la part de notre Premier Ministre actuel.

L’abolition du registre des armes à feu: Ne jamais déposer les armes aux pieds de l’adversaire…

Le Gouvernement du Canada dirigé par les Conservateurs est en voie d’abolir l’enregistrement obligatoire des armes à feu longues. L’enregistrement des armes de poing, ainsi que celles à utilisation restreinte va cependant demeurer. Les utilisateurs d’armes à feu devront toujours également obtenir un permis de possession et d’acquisition. Cette entrevue de Benoit Dutrizac avec le député Conservateur Maxime Bernier permet d’illustrer assez bien la lutte idéologique qui se déroule présentement au pays entre le vieux Canada multiculturaliste, trudeauiste, gagné aux idées de go-gauche de l’après-Deuxième Guerre Mondiale et le nouveau Canada qui est en train d’émerger. Ce nouveau Canada, qui n’en a rien à foutre ni de Pierre Elliott Trudeau ni du multiculturalisme, a commencé à se délester petit à petit du manteau gauchiste que l’on nous a imposé, pour adopter plutôt des valeurs et des positions plus centrées, plus réalistes, plus concrètes. Les rêveries des fumeurs de pot marxistes-léninistes des années soixante ne nous intéressent plus. Nous avons compris qu’un pays, ça se gouverne avec des politiques qui tiennent la route sur le plancher des vaches.

Le registre que le Gouvernement Conservateur s’apprête à abolir a été adopté en 1995, puis progressivement implanté pour être finalement inauguré dans sa phase finale en 2001. Il se voulait une réponse au massacre de l’École Polytechnique, alors que l’arme de Marc Lépine était dûment enregistrée, comme celle du Caporal Lortie auparavant d’ailleurs. Par la suite, les armes utilisées respectivement par Valery Fabrikant et Kimveer Gill seront, elles aussi, dûment enregistrées. Il est donc tout à fait logique que l’on abolisse ce registre inutile, puisqu’il ne remplit pas la fonction pour laquelle il a été créé. Mais pourquoi alors y a-t-il autant de levées de bouclier pour le maintenir? Il y a deux sources principales d’opposition à l’abolition du registre: les policiers d’une part et, d’autre part, toute une série de groupes et personnalités dans lesquels on retrouve des gauchistes, des hommes féminisés, des femmes victimes de violence conjugale, des regroupements de victimes d’actes criminels, des proches de victimes de tueurs en série, etc. Les uns militent pour son maintien parce que c’est un outil de travail, et les autres parce qu’ils laissent leurs émotions prendre le dessus, alors que c’est une question méritant une très grande attention, ainsi que concentration et objectivité. Continuer la lecture