La campagne de salissage contre Pauline Marois: lorsque déception et amertume se transforment en croisade

C’est vrai que cela n’a pas été facile de digérer la défaite référendaire de 1995. Étant passés si proches de faire la souveraineté, nous étions tous « à terre », défaits, déçus, amers, fâchés, désappointés et le reste. Pour la chronique, j’étais présent à la réunion des « Jeunes pour la souveraineté », ou quelque chose du genre, le soir du vote dans une salle du centre-ville de Montréal. Les premiers résultats nous donnaient l’impression de gagner le référendum et puis soudain, comme si quelqu’un avait « joué » avec les chiffres, le vote s’est renversé à la surprise générale. L’idée selon laquelle les élections sont « arrangées » revient souvent dans les discussions de salon et de cuisine entre amis et voisins, et je dirais que cette fois-là j’ai eu de sérieux doutes. Mais comme personne n’a poussé l’enquête dans la communauté politique et journalistique à cet effet, en tant que citoyen, j’ai dû m’y faire et accepter le résultat. En passant, si le sujet vous intéresse, vous pouvez écouter une entrevue radio avec Peter B. Collins et son invité Bob Fitrakis où ce dernier raconte comment l’élection de 2004 a été volée par les Républicains aux États-Unis grâce à un stratagème informatique. On se souvient que celle de 2000 avait été volée elle aussi et c’était vraiment flagrant. Est-il possible que des stratagèmes du genre soient appliqués parfois dans des élections au Canada? Humm, bonne question.

Toujours est-il que l’on se retrouve plus de quinze ans plus tard avec un Québec en complet marasme. Plus rien ne bouge. Bien vite, on verra le bouclier canadien se déplacer sous nos pieds tellement on n’avance plus. Les députés du Parti Québécois qui ont démissionné dernièrement se sont comportés en vrais imbéciles, de façon immature, grossière et irresponsable. Si Pauline Marois avait suggéré de biffer l’Article 1 du Programme du Parti Québécois, si elle avait renié René Lévesque ou fait quelque chose de semblable, là, O.K., je trouverais leur attitude et leur comportement acceptable et louable. Mais démissionner pour un amphithéâtre, c’est idiot. Les députés démissionnaires n’ont plus aucune crédibilité tant qu’à moi. Continuer la lecture

Ray McGovern’s performance during Clinton’s speech on freedom on the Internet: childishness or more smearing?

I hesitated a lot before covering this story, and then suddenly I decided to go ahead with it. I wasn’t sure exactly what to think, I had certain doubts and questions but now I see more clearly. In fact, what I actually thought on first impression has imposed itself as the valid explanation. I also have to mention that the story was covered as well by people I respect in the progressive sector and because they covered it in a way that I feel is not correct, I feel obligated to retort and set the record strait. I became aware of this story through the Boiling Frogs show and the Peter B. Collins show. As you may know, the websites for these two shows are listed on your right in the category Politics and Policy, and I also took the time to write a description of them in the section Resistance that you can read here. So I was more than perplex about the incident and the coverage they made of it.

First of all, let me set the scene to help you understand the context. Hillary Clinton is giving a speech about freedom of speech on the internet and let me precise as well that he video available on Youtube for this incident could be better. The framing, at the beginning of the scene, doesn’t allow us to see the whole room, with McGovern it it. We only see Clinton and we have to make do with it. This room, as the camera frames back, reveals itself to be of a relatively small dimension, and filled with people who are relax and seemingly willing to listen to a speech. And then we witness McGovern being seized by security guards, and after a few seconds we can hear him shout « So this is America? », and the video ends. I wish we could have a better document on which to base our analysis but all we can do is rely on this one. Continuer la lecture