Conférence de presse de Maxime Bernier en réponse à l’article du Globe and Mail faisant état d’une campagne de salissage à son endroit

Le chef du Parti Populaire du Canada réagit ici à l’article du Globe and Mail faisant état d’une campagne de salissage qui aurait été menée à son endroit dans le but de le  discréditer lui et son parti. Le Globe and Mail affirme que cette campagne aurait été concoctée par un ancien stratège du Parti Libéral, Warren Kinsella, pour le compte du Groupe Daisy. Toujours selon le Globe and Mail, ce serait nul autre que le Parti Conservateur qui aurait mandaté le Groupe Daisy de procéder à cette campagne.

Quelques observations ici. Tout d’abord, je dois avouer que je ne suis pas vraiment surpris. Comme blogueur politique, je peux témoigner que durant les années de règne de Stephen Harper et du Parti Conservateur du Canada, le harcèlement et l’intimidation non seulement étaient courants mais que c’était même pire en fait par rapport à ce que c’est aujourd’hui. J’en ai fait l’objet de façon fréquente et ce que j’entends ici ne fait que confirmer ce que j’ai moi-même expérimenté. Comme je l’ai déjà dit par le passé, le Parti Conservateur, c’est un gros Parti Libéral avec une pancarte bleue. Que ce soient les Libéraux ou les Conservateurs qui prennent le pouvoir, c’est toujours la même poutine. Quand on est actif sur le plan politique et que l’on ne pense pas comme le pouvoir en place, on sait qu’on se faire écoeurer, peu importe qui a le pouvoir. C’est pourquoi, dès le premier jour, j’ai décidé d’appuyer le Parti Populaire et Maxime Bernier pour que l’on puisse avoir une chance de changer la culture politique au Canada. La route sera longue et difficile, comme on le voit. Le fait qu’un candidat farfelu portant le même nom que Maxime Bernier se présente dans le même comté que lui est une bonne illustration du genre de problème auquel on est tous confronté. Pour continuer la réflexion sur le genre de culture politique que les Libéraux ont créée et que les Conservateurs continuent et perpétuent aussi, vous pourrez lire cet article précédent que j’ai écris sur le hockey et la culture canadienne.

L’autre aspect du problème affectant le Parti Populaire et Maxime Bernier, c’est la censure médiatique dont le parti et son chef ont fait l’objet. Non seulement Bernier avait été exclu au départ des débats télévisés mais, en plus, la consigne visant à réduire au silence le Parti Populaire faisait en sorte que les grands médias et les commentateurs ne le mentionnaient même pas durant leurs reportages et leurs analyses. Ils faisaient comme si le Parti Populaire et Bernier n’existaient pas ou n’étaient pas dans la course. Ils ont commencé à mentionner leurs noms alors que plusieurs semaines de campagne s’étaient écoulées.

Pour ce qui est de la soirée électorale de lundi prochain, on se retrouve dans une situation où le gouvernement qui prendra forme aura peu de légitimité pour gouverner. Les sondages donnent une bonne probabilité de gouvernement minoritaire, ce qui veut dire qu’il y aura une autre élection dans un an et demi. Le Parti Populaire aurait donc intérêt à continuer à faire campagne sans interruption avec tous ses candidats même après l’élection et de garder ses locaux électoraux chauffés et éclairés. Pour ce qui est des résultats dans chaque comté, le Parti Populaire aurait intérêt à ne pas se gêner pour demander un recomptage judiciaire si les résultats semblent suspects, si des irrégularités sont évidentes ou si le score est serré. Je suis d’accord avec Maxime Bernier lorsqu’il dit que 2% des intentions de vote ne représentent probablement pas les intentions de vote réelles des électeurs du PPC. 5% me semble un chiffre plus réaliste. J’appuis et j’encourage Maxime Bernier et le Parti Populaire du Canada à défendre leurs droits et les nôtres car il en va de l’avenir de la démocratie au Canada.

L’élection de Donald Trump et la situation politique du Québec

L’élection de Donald Trump ouvre une autoroute toute grande pour les politiciens nationalistes québécois. Son élection à la Maison Blanche marque la fin d’une époque, celle du socialisme, et le début d’une nouvelle ère basée sur la défense des intérêts de la nation et de la patrie. C’est avec déception et incompréhension que j’assiste depuis des années, impuissant, aux chicanes de cuisine opposants le Parti Québécois à la Coalition Avenir Québec (CAQ). Alors que tout est en train de s’effondrer, que le peuple québécois risque de disparaître dans le brouhaha de la mondialisation sauvage, de l’immigration de masse et de l’islam radical, les membres du PQ et de la CAQ se querellent pour des broutilles. Pour continuer la métaphore culinaire, c’est comme s’il y avait deux chefs cuisiniers dans la même cuisine et qu’ils débattaient continuellement sur la composition de la soupe, sur la quantité de légumes à mettre dans le pâté au poulet, sur le choix des assiettes et des chaises, sur la couleur des murs et de l’éclairage, tout cela alors que le restaurant risque de fermer ses portes. Cette situation ne mène nulle part, d’autant plus qu’elle permet au Parti Libéral de se faire élire facilement et de rester au pouvoir malgré la médiocrité et la dangerosité de sa plateforme politique.

C’est pourquoi je crois que le temps est venu, suite à l’élection de Trump, pour les nationalistes québécois de faire front commun contre le Parti Libéral afin de défendre les intérêts supérieurs du Québec. Le Parti Québécois et la Coalition Avenir Québec pourraient, s’ils en avaient la maturité et le sens politiques, créer une coalition temporaire afin de prendre le pouvoir rapidement et former un gouvernement. Un sondage Léger réalisé dans les derniers jours indique que le Parti Québécois et la CAQ vont chercher respectivement 30% et 25% des intentions de vote des Québécois. En d’autres termes, les nationalistes de gauche du PQ et les nationalistes de centre et de droite de la CAQ totalisent ensemble au moins 55% des intentions de vote des Québécois. C’est plus que suffisant pour prendre le pouvoir. Il est vraiment malheureux que le Parti Québécois essaie constamment de rallier Québec Solidaire à sa cause en n’oubliant de facto la CAQ. Québec Solidaire ne fera jamais l’indépendance du Québec, pas plus qu’il ne pourra faire fonctionner l’économie ni créer des emplois.

Le rôle des représentants parlementaires dans un pays est de défendre les intérêts des citoyens, de la nation, de la patrie. En ne voulant rallier que la gauche politique et les nationalistes de gauche à sa cause, le Parti Québécois crée les conditions pour sa défaite permanente. Le temps est venu de changer de mentalité, de voir plus large, plus grand, plus loin. Nous avons un avenir à construire et cela commence maintenant par la défense des intérêts du Québec.