Naomi Wolf reçoit en entrevue Kevin McKernan et Bobby Malhotra, deux spécialistes dans le domaine de la génomique. J’ai déjà publié une entrevue avec Kevin McKernan que vous pourrez consulter en visitant le lien fourni juste après la vidéo. Cette entrevue fait suite à certains développements dans le milieu scientifique des tests PCR en lien avec la Covid-19. En gros, voici la situation. Une équipe de chercheurs a publié en janvier 2020 un protocole de détection du SARS-CoV-2 responsable de la Covid-19. Ce protocole est désigné en anglais sous le vocable de Corman-Drosten paper (du nom des deux scientifiques qui apparaissent au début et à la fin de la liste de l’équipe de chercheurs). C’est ce protocole qui a été utilisé jusqu’à aujourd’hui pour procéder aux tests de dépistage de la Covid-19 et pour en analyser les résultats. Une équipe de chercheurs indépendants, dont font partis McKernan et Malhotra, ont publié une demande de rétractation en novembre 2020 à Eurosurveillance, l’organisme qui avait publié le protocole de Corman-Drosten. Ils allèguent dans cette lettre que le protocole de Corman-Drosten contient au moins dix erreurs fondamentales et que le processus de revue par les pairs n’a pas eu lieu, puisque le délai entre le dépôt du document et son acceptation et trop court (24 heures). Une version complète de leurs observations scientifiques est disponible sur leur site web. L’entrevue passe en revue les différents problèmes auxquels les deux chercheurs ont été confrontés lors de l’analyse du protocole de Corman-Drosten. Entre autres faits importants, ils rappelent que l’équipe de Corman-Drosten n’avait pas en leur possession le virus lui-même isolé et purifié. Ils ont donc travaillé à partir d’une séquence fournie par une base de données! Aussi, l’équipe de Corman-Drosten ne pouvait pas garantir que leur protocole ne donnent pas de résultats positifs aux autres coronavirus comme le rhume, la grippe, etc. Aussi, McKernan fait remarquer que le nombre de cycles d’amplification du test PCR aurait été mis à 45 par l’équipe Corman-Drosten, ce qui est incroyable. De plus, ils n’ont pas spécifié le nombre exact de cyles d’amplification à partir duquel on considère quelqu’un «positif» (cycle threshold). Un autre point important est le manque de contrôles internes du protocole permettant de s’assurer que les échantillons ne sont pas contaminés et que le processus d’analyse lui-même ne mène pas à leur contamination. À voir absolument. Ne manquez pas non plus l’entrevue précédente avec Mckernan que j’ai mis en référence.
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Entrevue avec Kevin McKernan sur les différents problèmes qui annulent la crédibilité du protocole de détection du SARS-CoV-2
Kevin McKernan est un spécialiste du séquençage génétique. Il donne ici une entrevue à quelques personnes aux Pays-Bas qui semblent connaître très bien le domaine également. Le niveau de langue est très technique mais néanmoins l’entrevue permet de mettre en lumière de façon flagrante le degré d’improvisation qui a marqué la création du protocole de détection du nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) à l’aide du test RT-PCR. Il a été fabriqué à la hâte, en précipitation. Ce protocole a été établi par une équipe de chercheurs qui a publié ses résultats dans un article scientifique, auquel on réfère en anglais sous le vocable de Corman-Drosten paper, dans la revue Eurosurveillance en janvier 2020. Les chercheurs ont manqué de rigueur à plusieurs égards, ce qui fait en sorte que le protocole de détection que l’on utilise pour diagnostiquer le SARS-CoV-2 a peu de crédibilité. Une autre équipe de chercheurs, celle-là composée de Kevin McKernan et plusieurs autres, l’a passé en revue, étudié et analysé. Les scientifiques ont noté plusieurs erreurs et manquements importants et ont publié leurs observations dans un article.
Ils font valoir qu’il y a dix erreurs fondamentales dans le protocole de l’équipe Corman-Drosten. Vous pourrez les voir dans le détail en consultat le document que j’ai mis en référence. Voici cependant les points essentiels que je retiens:
-Le protocole Corman-Drosten ne contient pas de test de validation ni de test de contrôle positif ou négatif;
-La revue par les pairs pour cet article n’a pas été faite, puisqu’il s’est écoulé seulement 24 heures entre sa soumission (21 janvier 2020) et son acceptation (22 janvier 2020); l’Organisation Mondiale de la Santé s’est même permis de publier une version préliminaire du protocole le 13 janvier 2020, avant même sa publication sur Eurosurveillance le 23 janvier 2020;
-Les chercheurs n’ont pas indiqué leurs conflits d’intérêts;
-Le protocole a été élaboré à partir d’une séquence génétique théorique fournie par un laboratoire basé en Chine. Le virus SARS-CoV-2, actif ou inactif, ou son ARN isolé, n’étaient pas disponibles aux chercheurs;
-Les chercheurs ont assumé que le SARS-CoV-2 était à toute fin pratique très similaire au premier SARS-CoV; ils ont également assumé qu’il n’y avait pas d’autres virus similaires au premier SARS pouvant causer une infection;
-Une Procédure Opérationnelle Standard n’est pas disponible. Des données importantes comme le nombre de cycles d’amplification du test PCR à effectuer, le cycle précis par lequel on détermine la positivité de l’échantillon (Ct threshold) ne sont pas spécifiés, etc;
-Le protocole ne fait pas de distinction entre des virus entiers et des fragments; etc.
L’équipe de chercheurs de Kevin McKernan et al. en conclut donc que le protocole Corman-Drosten est tellement truffé d’erreurs et fallacieux qu’il rend ainsi le test PCR pour détecter le SARS-CoV-2 complètement inutile.
Detection of 2019 novel coronavirus (2019-nCoV) by real-time RT-PCR
External peer review of the RTPCR test to detect SARS-CoV-2