La campagne de boycott antisioniste sur la rue St-Denis à Montréal: Une inquisition anti-Québécois et une opération nazie/fasciste

Introduction

Le présent article est le résultat de plusieurs mois de luttes contre le groupe PAJU qui harcèle certains commerçants de la rue St-Denis à Montréal depuis octobre 2010. Je vais donc essayer ici de rassembler les pièces du dossier comme le ferait n’importe enquêteur de police ou d’un autre service. Et je dois dire d’emblée que cet article se révèle à la fois être un résumé, un répertoire, un bottin, le premier d’une série de plusieurs articles ou même l’introduction d’un livre, tant la quantité des liens et des connections est importante à connaître. Tout au long de ces interminables mois durant lesquels je me suis rendu manifester contre le groupe PAJU pour essayer de contrecarrer leurs efforts envers les boutiques Le Marcheur et Naot, et ce parce qu’ils auraient commis l’odieux crime de vendre des souliers fabriqués en Israël selon les dires du PAJU, j’ai toujours eu l’impression que nous n’avions pas les bonnes clés d’interprétation pour comprendre le conflit et, ce faisant, ne nous pouvions alors adopter la bonne stratégie pour gagner la bataille. J’avais l’impression que ce qui se passait dépassait largement les cadres de l’antisémitisme et des dérives de la gauche. Comme pour vaincre une maladie il faut d’abord faire le bon diagnostic, l’honnêteté par rapport aux faits est essentielle. Cette campagne a toutes les allures d’une opération de renseignement de très haut niveau. J’adore les opérations de renseignement, les analyser, les décortiquer…sauf quand elles font paraître mon peuple comme une bande d’idiots ou d’antisémites, ce qui est le cas présentement. J’ai donc décidé de retourner aux sources afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble, dans le but de tuer dans l’oeuf ce qui m’apparaît comme une véritable voie de fait contre le peuple québécois. Ce n’est qu’en leur remettant le nez dedans, eux les ingénieurs de cette opération, qu’on pourra la désamorcer. 

J’en profite pour clarifier que je ne reprendrai pas l’argumentaire présenté par Pierre K. Malouf dans son merveilleux livre Les faces cachées d’Amir Khadir (Éditions Accent Grave, 2012, 280 pages). Ce serait inutile. Dans une formule tout à fait appropriée, Malouf a affirmé que Françoise David et Amir Khadir représentait « la vitrine présentable de Québec Solidaire ». En ce qui me concerne, partant de là, je vais plutôt m’attarder sur ce qui se trouve à l’intérieur de la boutique de l’extrême-gauche québécoise, pour ne pas dire dans l’arrière-boutique et peut-être même dans la ruelle, si c’est possible. Je m’intéresse aux conditions sociales, politiques, historiques, idéologiques et financières qui ont rendu possible cette campagne de boycott sur la rue St-Denis pour commencer. Aussi, je veux mentionner que je ne prétends pas que tous les liens présentés ici sont nécessairement fondés et pertinents à notre investigation. Tout enquêteur sérieux et compétent est parfois amené à s’intéresser à de fausses pistes et à de fausses connexions, sans le vouloir. Que voulez-vous, ça fait parti du métier et toutes les hypothèses doivent être regardées systématiquement pour en venir à isoler la plus plausible. Néanmoins, les découvertes que j’ai faites lors de cette enquête sont suffisamment troublantes pour mériter que je vous les présente dans cet article. Mais pour permettre à ceux qui ne seraient pas familiers avec la manifestation du PAJU sur la rue St-Denis d’en connaître les grandes lignes, voici une entrevue de Pierre K. Malouf accordée à l’émission En Direct De Nulle Part.

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René Girard des Amis Québécois d’Israel réagit aux mensonges propagés par le CIJA

Publié sur sa page Facebook en date du 13 juin 2012:

Ouellette, don’t forget!

par René Girard, mercredi 13 juin 2012, 14:06 ·

Le directeur associé du CIJA (Center for Israeli & Jewish Affairs), David Ouellette, accuse sur son mur Facebook Pierre K. Malouf, l’auteur du livre Les faces cachées d’Amir Khadir, de diffuser des « mensonges éhontés » (voir captures d’écrans annexées au bas de cet article).

L’accusation portée par Ouellette, qui est payé pour défendre la cause d’Israël, est grave, d’autant plus que le livre de Malouf constitue aux yeux de plusieurs observateurs l’une des meilleures défenses de la cause d’Israël à avoir été produites au Québec. Il faut donc nous pencher sur la teneur de l’accusation de Ouellette afin d’en évaluer le bien-fondé.

Donc, quels sont, ou plutôt quel est LE soi-disant « mensonge » dénoncé par Ouellette ? Car selon ce que nous pouvons constater sur ces mêmes captures d’écran tirées de la page Facebook personnelle de Ouellette, il n’y aurait qu’un « mensonge », lequel est relatif au moment où les représentants du Comité Québec-Israël, dont Ouellette, se sont montrés pour la première fois dans le cadre de l’opposition au boycott par le PAJU de la boutique Le Marcheur, rue St-Denis.

 Voyons voir… À l’aide du livre, reportons-nous aux événements ayant débuté en octobre 2010 devant Le Marcheur.

Ouellette prétend que l’auteur Malouf aurait «menti» en alléguant (page 53) que « des représentants du Comité Québec-Israël (CQI) [David Ouellette et Luciano Del Negro entre autres] viendront plus tard, en décembre, observer la situation« , tandis qu’étaient déjà présents à chaque samedi, depuis novembre, « des citoyens d’origine juive, des membres du groupe Les Amitiés Québec-Israël (qui, avec un autre groupe constitué de manière spontanée, Les Amis Québécois d’Israël, sera le principal fer de lance de la résistance contre les PAJUstes) se présentent chez Le Marcheur et s’entretiennent avec Yves Archambault et Ginette Auger. Des gens du RLQ (Réseau Liberté Québec, dont Éric Duhaime est co-fondateur) font de même à peu près à la même époque. »  Continuer la lecture