Alexandre Cormier-Denis analyse le projet de loi de réforme de la Loi 101

En plus du projet de loi de réforme de la loi 101, Alexandre Cormier-Denis amène plusieurs éléments complémentaires. Entre autres, il fait un commentaire sur un centre d’expertise situé au Cégep Édouard-Montpetit, le CEFIR. Or, cet acronyme ressemble drôlement au mot arabe kafir signifiant infidèle. Question: De quoi au juste le CEFIR s’inspire-t-il pour dire qu’il y a un problème d’extrême-droite au Québec?

Réflexions sur les médias alternatifs sur Nomos-TV

Entrevue avec Angelo John Gage sur le combat de la droite politique

Angelo John Gage insiste sur l’importance pour la droite politique de changer de discours et d’attitude. La droite a un discours et une attitude de perdant, c’est pourquoi elle perd toutes ses batailles. Nous devons maintenant prendre la parole avec fierté, défendre nos valeurs et notre identité. Le véritable ennemi se trouve à l’intérieur de nous-mêmes, ce qui nous empêche de gagner le combat politique. Le discours de la droite politique doit s’adresser aux émotions, pas seulement à l’intellect. John Gage voit dans l’ascension de Donald Trump aux États-Unis un signe encourageant allant dans le bon sens. Nous devons mettre en branle une stratégie gagnante et cela passe par un changement neuro-linguistique. Pour ce qui est des éléments qui sont davantage liés à l’extrême-droite dans son discours, chacun pourra les accepter ou les mettre de côté, à son choix. C’est ce qui est si merveilleux avec la liberté d’expression.

Angelo John Gage sur Radio 3Fourteen

Entretien avec Gabriele Adinolfi, auteur des « Années de plomb et semelles de vent »

L’homme politique Gabriele Adinolfi accorde ici une entrevue sur les ondes de TVLibertés pour présenter son dernier livre. L’ouvrage porte sur les « années de plomb » en Italie. Cette période de l’histoire de l’Europe occidentale est caractérisée par le développement de luttes révolutionnaires, d’extrême-droite et d’extrême-gauche, où les groupuscules d’activistes n’hésitent pas à recourir parfois à des assassinats politiques ou à des actes de terreur. Plusieurs pays sont aux prises avec ce phénomène. Adinolfi a vécu ces années de l’intérieur puisqu’il faisait parti des activistes d’extrême-droite. Selon lui, l’Italie est le pays occidental qui avait le parti communiste le plus virulent à l’époque. D’autres acteurs sociaux comme l’Église Catholique et même les services secrets italiens essaient d’influencer les événements en leur faveur mais ne font que contribuer à créer un climat très propice à l’instabilité politique. Fait très intéressant, selon Adinolfi, les communistes en Italie ont pris possession du Ministère de la Justice immédiatement après la guerre, ce qui n’est pas sans rappeler les efforts déployés par les islamistes et propagandistes de la charia pour influencer, voire contrôler, le processus judiciaire en Occident au moment où l’on se parle. La grande qualité du témoignage d’Adinolfi est de démontrer que les supposées frontières entre les différents acteurs sociaux sont en fait beaucoup plus ténues qu’on pourrait le penser.

La campagne de boycott antisioniste sur la rue St-Denis à Montréal: Une inquisition anti-Québécois et une opération nazie/fasciste

Introduction

Le présent article est le résultat de plusieurs mois de luttes contre le groupe PAJU qui harcèle certains commerçants de la rue St-Denis à Montréal depuis octobre 2010. Je vais donc essayer ici de rassembler les pièces du dossier comme le ferait n’importe enquêteur de police ou d’un autre service. Et je dois dire d’emblée que cet article se révèle à la fois être un résumé, un répertoire, un bottin, le premier d’une série de plusieurs articles ou même l’introduction d’un livre, tant la quantité des liens et des connections est importante à connaître. Tout au long de ces interminables mois durant lesquels je me suis rendu manifester contre le groupe PAJU pour essayer de contrecarrer leurs efforts envers les boutiques Le Marcheur et Naot, et ce parce qu’ils auraient commis l’odieux crime de vendre des souliers fabriqués en Israël selon les dires du PAJU, j’ai toujours eu l’impression que nous n’avions pas les bonnes clés d’interprétation pour comprendre le conflit et, ce faisant, ne nous pouvions alors adopter la bonne stratégie pour gagner la bataille. J’avais l’impression que ce qui se passait dépassait largement les cadres de l’antisémitisme et des dérives de la gauche. Comme pour vaincre une maladie il faut d’abord faire le bon diagnostic, l’honnêteté par rapport aux faits est essentielle. Cette campagne a toutes les allures d’une opération de renseignement de très haut niveau. J’adore les opérations de renseignement, les analyser, les décortiquer…sauf quand elles font paraître mon peuple comme une bande d’idiots ou d’antisémites, ce qui est le cas présentement. J’ai donc décidé de retourner aux sources afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble, dans le but de tuer dans l’oeuf ce qui m’apparaît comme une véritable voie de fait contre le peuple québécois. Ce n’est qu’en leur remettant le nez dedans, eux les ingénieurs de cette opération, qu’on pourra la désamorcer. 

J’en profite pour clarifier que je ne reprendrai pas l’argumentaire présenté par Pierre K. Malouf dans son merveilleux livre Les faces cachées d’Amir Khadir (Éditions Accent Grave, 2012, 280 pages). Ce serait inutile. Dans une formule tout à fait appropriée, Malouf a affirmé que Françoise David et Amir Khadir représentait « la vitrine présentable de Québec Solidaire ». En ce qui me concerne, partant de là, je vais plutôt m’attarder sur ce qui se trouve à l’intérieur de la boutique de l’extrême-gauche québécoise, pour ne pas dire dans l’arrière-boutique et peut-être même dans la ruelle, si c’est possible. Je m’intéresse aux conditions sociales, politiques, historiques, idéologiques et financières qui ont rendu possible cette campagne de boycott sur la rue St-Denis pour commencer. Aussi, je veux mentionner que je ne prétends pas que tous les liens présentés ici sont nécessairement fondés et pertinents à notre investigation. Tout enquêteur sérieux et compétent est parfois amené à s’intéresser à de fausses pistes et à de fausses connexions, sans le vouloir. Que voulez-vous, ça fait parti du métier et toutes les hypothèses doivent être regardées systématiquement pour en venir à isoler la plus plausible. Néanmoins, les découvertes que j’ai faites lors de cette enquête sont suffisamment troublantes pour mériter que je vous les présente dans cet article. Mais pour permettre à ceux qui ne seraient pas familiers avec la manifestation du PAJU sur la rue St-Denis d’en connaître les grandes lignes, voici une entrevue de Pierre K. Malouf accordée à l’émission En Direct De Nulle Part.

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Racket de protection 101 et antisémitisme: Une étude comparative entre les Nazis et le PAJU

Le boycott

Pierre K. Malouf vient de pondre un excellent livre, Les faces cachées d’Amir Khadir, dans lequel, en plus d’analyser le parcours politique et les actions d’Amir Khadir, il raconte méthodiquement l’historique de la manifestation BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions) qui a eu et qui a toujours lieu sur la rue St-Denis à Montréal contre des boutiques vendant des produits israéliens. Ce merveilleux livre de Malouf a révélé plusieurs faces cachées d’Amir Khadir et il en reste probablement beaucoup d’autres à découvrir. Dans cet article, je voudrais attirer votre attention sur les similitudes qui existent entre les méthodes employées par les Nazis dans les années trente et celles employées aujourd’hui par le PAJU, le groupe organisant la campagne de BDS à laquelle Amir Khadir s’est associé, ainsi qu’entre l’Allemagne des années trente et le Québec d’aujourd’hui.

D’entrée de jeu, on doit réaliser que les Nazis ont commencé à répandre l’idéologie antisémite de façon graduelle en ciblant tout d’abord les commerces juifs d’Allemagne. Comme en fait foi cette photo ci-dessous, les Nazis encourageaient le boycott des commerces juifs. Ils disaient: « N’achetez pas les Juifs ».

Le PAJU, de son côté, nous dit: « N’achetez pas de produits faits en Israël ». Dans cette vidéo, on peut voir le groupe exhiber leur banderole sur la rue St-Denis, en face de la boutique Naot qui vend exclusivement des produits fabriqués en Israël. Rappelons que le PAJU ne manifeste plus en face de la boutique Le Marcheur depuis juin 2011 suite à une légère altercation survenue entre Amir Khadir, qui passait là « par hasard » en voiture lors de la manifestation, et les contre-manifestants. Continuer la lecture