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Normand Lester: L’affaire de la « taupe » du SPVM est-elle une reprise de l’affaire Claude Savoie?
L’affaire de la présumée « taupe » du Service de Police de la Ville de Montréal, Ian Davidson, qui se serait enlevé la vie il y a quelques jours, ressemble étrangement aux sombres histoires de Claude Savoie et de Paul Sauvé. Selon Normand Lester, qui a eu l’occasion d’enquêter sur ces événements alors qu’il était journaliste à Radio-Canada, les similarités sont frappantes. Lester nous rappelle que dans les affaires Savoie et Sauvé des membres de la GRC avaient incité ces derniers au suicide, à mots couverts, afin de protéger leur honneur personnel et la réputation du service de police. En effet, voilà quelques décennies, la GRC était aux prises avec un important problème de corruption, alors que plusieurs agents et hauts gradés étaient impliqués dans le trafic de stupéfiants, depuis leurs postes à la Section des stupéfiants de la GRC. Ian Davidson, qui semble-t-il aurait essayé de vendre une liste d’infiltrateurs du crime organisé à la mafia montréalaise, a-t-il été bénéficiaire du même traitement? Dans la deuxième chronique de Lester que j’ai attachée, ce dernier se demande également si l’affaire Davidson ne serait pas liée par hasard à l’affaire Desjardins-Montagna dont je vous ai parlée récemment.
Normand Lester sur la taupe du SPVM et Claude Savoie
Normand Lester: Y a-t-il un lien entre Davidson et l’affaire Desjardins-Montagna
Serie d’entrevues au 98,5 FM sur l’industrie de la construction
Je vous propose une série d’entrevues ici sur l’industrie de la construction. Cela serait trop long et inutile de les commenter toutes. Je vous laisse le soin de les écouter. Je me permets cependant de mentionner celle avec Normand Lester qui a offert à Paul Houde une lecture des événements très authentique, animée, sentie, vraie, sur cette « Commission », si on peut l’appeler ainsi, sur l’industrie de la construction. Il y a également celle avec Marc Bellemare qui vaut le détour. Dans son cas, j’ai l’impression qu’à long terme, il sera un de ceux qui sortira grand gagnant de l’exercice. Cette « Commission », de par le cirque pitoyable auquel elle fera place, ne fera que rappeler à la population du Québec que Jean Charest a bel et bien offert Marc Bellemare en pâture aux lions lors de la Commission Bastarache, et cela deviendra clair pour tous.
Le Barreau du Québec critique la Commission Charbonneau
Paul Sauvé, Président de L.M. Sauvé
Sylvain Simard du PQ, sur l’Ilôt Voyageur
Le commentaire de Normand Lester
Le commentaire de Marc Bellemare
Photo d’époque de 1937 de William Lyon Mackenzie King lors d’une visite officielle en Allemagne nazie
Ceci est une photo datant de 1937 tirée d’un journal de l’époque. On peut y apercevoir au centre William Lyon Mackenzie King, Premier Ministre du Canada, en visite officielle en Allemagne nazie. L’ouvrage de Normand Lester, Le livre noir du Canada-Anglais, Tome I, permet de jeter un regard explicatif à la fois sur cette photo et aussi sur cette période trouble de notre histoire. Les informations qui suivent, à moins d’indications contraires, sont tirées de ce livre, pages 267-272. Selon les recherches effectuées par Normand Lester, Mackenzie King avait un caractère trouble, crédule et irrationnel, à la frontière de pathologies psychiatriques, ce qui en faisait un candidat de choix pour des activités comme le spiritisme, dont il était un fervent adepte. Mais il était également un antisémite convaincu, à une époque où le monde entier s’embrasait dans cette vision haineuse du peuple juif. Mackenzie King vouait une admiration non seulement pour le régime nazi mais également pour Hitler lui-même, au point où il croyait que ce dernier pourrait devenir un sauver du monde, comme il l’écrivit dans son journal personnel, cité par Lester à partir de l’ouvrage None is Too Many de Irving ABELLA et Harold TROPER. Lors de cette visite officielle, Mackenzie King prend contact avec l’Allemagne antisémite et nazie dont les symboles sont affichés partout dans Berlin. Les Juifs sont exclus de plusieurs professions et endroits de la ville…comme c’est le cas également en Ontario, note Lester. Mackenzie King n’est donc nullement choqué de cet état de choses puisque c’est devenu la norme un peu partout dans le monde occidental durant les années trente. En fait, il semble même l’approuver, comme l’indique d’autres passages de son journal intime cité dans Le livre noir. En gros, Mackenzie King semble avoir été un antisémite ayant des sympathies nazies, quoiqu’il n’est pas clair jusqu’à quel point il adhérait à cette idéologie. Il demeurait néanmoins convaincu qu’Hitler et Mussolini étaient des « personnages de qualité ». À vous de juger.