Le déploiement de l’axe christo-bouddhique, quatrième partie: Le Sanctuaire de Rozabal…

Le Lys d'OrDans la troisième partie de cette série, je vous parlais d’une tradition du Cachemire qui prétend que Jésus y aurait été formé dans des écoles bouddhistes de l’âge de 14 à 29 ans, avant de se rendre en Israël. Plus tard, ayant survécu à la crucifixion, il y serait retourné pour y finir ses jours. Je vous propose maintenant un autre documentaire qui va un peu plus loin dans le détail. Ce vidéo s’arrête davantage sur sa présence en Asie comme telle. Jésus aurait en fait voyagé dans plusieurs pays d’Asie afin de s’imprégner des diverses traditions religieuses présentes, comme la Perse, le Népal, l’Inde, l’Afghanistan et le Cachemire bien sûr. Les voyageurs et pèlerins de l’époque empruntaient la Route de la soie à partir du Proche-Orient en direction de l’Extrême-Orient. Ils avaient ainsi l’occasion de faire des escales dans plusieurs régions dont les cultures, les religions et les traditions étaient souvent assez différentes les unes des autres, ce qui provoquait un brassage d’idées spectaculaire. J’imagine facilement qu’il était commun pour des voyageurs déterminés de faire des périples semblables à une époque ou ni l’avion ni le bateau transatlantique n’existaient. De plus, on sait déjà que de petits périples se faisaient à l’intérieur du bassin méditerranéen. On allait d’Israël ou de l’Égypte vers l’Asie Mineure, ensuite vers la Grèce ou Rome, et on revenait chez-soi. Le monde de l’Antiquité n’était pas fermé comme on se plait à se le représenter aujourd’hui.

Un autre aspect intéressant du documentaire qui est à souligner ici, est la référence qui y est faite aux « tribus perdues » d’Israël. Au nombre de 12 au total, la plupart ont été déclarées « perdues » au fil du temps pour diverses raisons. Le documentaire offre un début de réponse en disant qu’elles se sont peut-être installées le long de la Route de la soie. On affirme même que certaines tribus talibanes de l’Afghanistan auraient justement des origines juives. Les images présentées par le documentaire montrent effectivement certaines ressemblances entre la population afghane et le type de visage que l’on reconnaît à la population juive. Évidemment, des tests génétiques poussés devront être faits pour déterminer si c’est le cas. D’autres populations de la Route de la soie comme les Kurdes, par exemple, pourraient faire l’objet de semblables tests. Quoi qu’il en soit, le Sanctuaire de Rozabal au Cachemire, qui contiendrait les restes du corps de Jésus, continuera de nous intriguer pendant longtemps. Pour le moment, les autorités locales ne semblent pas prêtes à permettre que l’on ramène à la surface le tombeau en question pour faire les analyses nécessaires. Pourtant, ce n’est qu’à ce moment-là que l’on aura le cœur net…

Vers la fin du documentaire quelques phrases de rectitude politique et de pensée rose-bonbon sont lâchées par le narrateur, comme quoi toutes religions se vaudraient, qu’elles seraient toutes semblables ou auraient le même message. C’est évidemment totalement faux. Les religions sont toutes différentes les unes des autres, c’est justement pour cela qu’elles existent. Pratiquer l’équivalence morale est un sport dont les hommes modernes semble ne pas pouvoir se passer. La force de ce documentaire est justement de montrer que l’enseignement de Jésus a une valeur non pas parce que ce dernier serait ressuscité des morts mais en raison de sa vie même. Jésus a voyagé beaucoup et s’est imprégné des différentes cultures qu’il a croisées. Il a ensuite communiqué aux hommes le meilleur de ce qu’il a appris, sans mentir ni sur les différences et la spécificité des choses ni sur leur valeur intrinsèque.

Le déploiement de l’axe christo-bouddhique, deuxième partie: Le Bouddha bleu…

Le Lys d'OrLes montagnes de la province chinoise du Xinjiang renferment un trésor inestimable. Dans ce que l’on appelait auparavant le Turkestan se trouvent une série de grottes, trois cents soixante-trois au total, dont les sites de Kyzil et de Kumtura. Situées sur la Route de la soie, ces grottes de l’ancien royaume de Kucha abritent des murales témoignant des influences des différentes cultures de la région mais surtout de la diffusion du bouddhisme dans cette région de l’Asie, avant que des populations d’origine turque, les Ouïgours, ne s’y installent et propagent l’islam. Les représentations pariétales se rapportent à l’histoire du Bouddha, à ses vies antérieures, aux épisodes de sa vie avec tous les symboles, personnages et animaux associés. Or, ce qui en fait quelque chose d’absolument exceptionnel, c’est la couleur qui prédomine: le bleu. On retrouve aussi du vert et un peu de rouge mais le bleu ressort réellement comme la couleur maîtresse. Dans un article précédent sur le déploiement de l’axe christo-bouddhique, je vous ai parlé de la complémentarité de l’enseignement du Christ et du Bouddha. Le bleu est non seulement la couleur du ciel mais aussi celle par excellence de la liberté. On la retrouve sur le drapeau du Québec et sur celui d’Israël, entre autres. Il est arboré par un grand nombre d’institutions, de groupes, de compagnies et de cultures qui croient dans l’énergie qu’il renvoie.

C’est pourquoi il est difficile de ne pas voir dans ces murales la rencontre de nos deux cultures, occidentale et orientale, chrétienne et bouddhique. Le froc bouddhiste est de couleur orange généralement. Le bouddhisme tibétain utilise davantage le rouge rubis. Quoiqu’il en soit, on a affaire ici à un événement incroyable du point de vue symbolique. On doit s’y arrêter avec attention et c’est justement ce qu’a fait le photographe français d’origine iranienne Reza Deghati. Après de longues négociations avec les autorités chinoises, Deghati a enfin obtenu la permission de se rendre dans ces grottes du Xinjiang pour y photographier les murales. Le fruit de son travail est reproduit dans un merveilleux livre intitulé Le pinceau de Bouddha. L’ouvrage est commenté par les spécialistes du Musée Guimet, Jacques Giès, Laure Feugère et André Coutin. Je fournis également l’adresse du site web de l’artiste-photographe et je le remercie pour ce travail si extraordinaire. Vraiment, ces murales sont un joyaux de l’humanité et elles doivent être préservées. Elles sont le symbole de la compatibilité évidente des civilisations occidentale et orientale. À une époque où les fondamentalistes islamiques risquent de tout faire sauter, sachons nous inspirer de ce qu’il y a de mieux en l’homme.

La solution au problème démographique du Québec: Les Vietnamiens…

Les pays occidentaux ont un déficit démographique important. On le sait, depuis les années soixante, le taux de reproduction s’est effondré dans nos pays suite à la révolution de mai ’68. Nous ne nous reproduisons plus assez, ce qui a fait en sorte que nous avons dû recourir à l’immigration pour compenser le manque de naissances. Néanmoins, et contrairement à ce qu’essaie de nous faire croire une certaine élite attachée au multiculturalisme, les sources d’immigration ne sont pas toutes à mettre sur le même pied. Les populations immigrantes ont des origines, des coutumes, des particularités qui leur sont propres et qui les rendent aptes ou inaptes, selon le cas, à vivre dans nos pays. Depuis quelques années, pour donner l’exemple de Montréal au Canada, j’ai pu personnellement constater un changement radical dans l’immigration arabo-musulmane. Durant les années quatre-vingt-dix, les immigrants provenant du Moyen-Orient semblaient s’acclimater et vivre assez bien ici, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Les immigrants d’origine arabo-musulmane vivant sur le territoire montréalais sont désormais agressifs, hautains, hostiles, méprisants, ingrats envers les Québécois qui les ont accueillis si généreusement. Et le phénomène n’est pas propre au Québec puisqu’on le voit se produire partout en Occident, coïncidant avec la montée de l’islam radical.

Les gouvernements québécois qui se sont succédé à venir jusqu’à aujourd’hui ont souvent préconisé l’immigration provenant du Maghreb puisqu’elle parle le français. Les francophones du Canada représentent à peine 2% de la population d’Amérique du Nord, créant ainsi un incitatif à recevoir ce type de populations. Or, accueillir des immigrants sur une base linguistique et non pas sur la base des valeurs ou de la civilisation, est suicidaire. Apprendre une langue, c’est comme apprendre à jouer au scrabble ou au volley-ball. Un peu de temps et d’énergie et hop! le tour est joué, pour ce qui est de la première génération. Ensuite, pour ce qui est de la seconde génération, elle apprend la langue automatiquement à travers le système scolaire. Par contre, les valeurs, cela ne s’apprend pas. Les valeurs nous sont inculquées lorsque l’on est enfant et on les garde pour la vie. On ne réussira jamais à intégrer des gens qui ont des valeurs différentes des nôtres. C’est pourquoi les notions de civilisation et de religion sont importantes lorsque vient le temps de sélectionner des immigrants.

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