La prière du dimanche: L’exposition Égypte Magique..

En ce dimanche, j’aimerais vous parler brièvement de l’exposition Égypte Magique que l’on peut voir au Musée de la civilisation de Québec. Comme toutes les expositions concernant l’Égypte ancienne, cette exposition est d’un grand intérêt mais encore plus, puisqu’elle se concentre sur un aspect moins connu de la civilisation égyptienne, la magie. Beaucoup de pièces sont en montre et c’est tout à fait réussi. C’est pourquoi je voudrais mettre l’accent ici sur un détail qui m’a déçu mais qui est important. Vous savez, certains musées ont l’habitude d’offrir un manuel aux visiteurs afin qu’ils gardent un souvenir de l’exposition. Cela peut prendre la forme d’une simple brochure ou d’un livre plus étoffé. Dans le cas présent, la boutique du Musée de la civilisation offre un manuel qui se situe à mi-chemin entre une brochure et un livre, et je dois dire que l’ouvrage est assez décevant pour en pas dire assez raté. Je me serais attendu que pour un sujet aussi important et inédit, ceux qui étaient responsables de l’édition de ce manuel aurait dû prendre le temps de produire un livre de qualité pour bien présenter l’exposition. Lorsque j’ai feuilleté le document, j’avais de la difficulté à reconnaître les pièces que je venais tout juste de voir dans l’exposition. Le manuel comporte beaucoup de texte, peu d’images mal éclairées et le tout est terne en fait. Ce que je propose, serais de recommencer le processus avec, cette fois-ci, la production d’un vrai livre d’art. Compte tenu des délais dans l’édition littéraire, on s’entend qu’il est trop tard pour qu’il soit prêt avant la fin de l’exposition. Néanmoins, il serait opportun de réaliser ce livre afin de souligner l’importance du sujet et sa contribution à l’égyptologie. Pour donner quelques exemples, lorsque j’ai visité l’exposition les Aztèques, Peuple du soleil au Musée de Pointe-à-Callière de Montréal (une exposition également de fort niveau que je recommande à tous) plusieurs livres étaient offerts aux visiteurs dont celui-ci: Les Aztèques: Trésors d’une civilisation ancienne. Quand on veut faire aimer une civilisation à des gens, c’est comme ça qu’on s’y prend. Un autre exemple, serait Demeures d’éternité. J’espère que le Musée de la civilisation de Québec prendra la balle au bond et produira, avec ses partenaires, un ouvrage qui est à la hauteur du sujet traité. Considérant tout ce que l’Égypte ancienne nous a légué, je crois que c’est le moins que l’on puisse faire.

Deux vidéos sur la stature des anciens Égyptiens et la légende des géants

La maison de production qui a mis ces vidéos en ligne essaie d’attirer notre attention sur la stature des anciens Égyptiens. En comparant les représentations hiéroglyphiques et les œuvres artistiques de l’Égypte ancienne avec les monuments architecturaux que sont les pyramides, le Sphinx, etc, les auteurs en viennent à la conclusion que les pyramides ont été construites par des géants, variant de l’ordre de dix à quarante pieds selon les indices recueillis. Cette observation tend à démontrer que les récits bibliques et de d’autres traditions, nous parlant des Nephilim, de géants ayant vécu sur Terre voilà longtemps, pourraient s’avérer véridiques.

Quelques exemples de technologies que les Anciens connaissaient

La blogueuse Lyn Leahz présente ici quelques-unes de ces réalisations technologiques.

La pyramide submergée de Yonaguni au Japon

Il y a de la vie intelligente sur Terre depuis des centaines de milliers d’années, sinon des millions. L’homme moderne est extrêmement prétentieux lorsqu’il pense que c’est LUI qui a inventé la civilisation. L’être humain n’est pas le créateur de la civilisation, il en est le porteur et le transmetteur. C’est pourquoi notre génération a le devoir de transmettre à son tour les valeurs, le savoir et les technologies de la civilisation à ceux qui vont nous succéder. Cette pyramide ou structure sous-marine dans le secteur de l’Île d’Okinawa au Japon témoigne que plusieurs sociétés et cultures ont vécu avant nous et qu’elles ne nous ont pas été nécessairement inférieures. Ce bloc de pierre découvert par le plongeur sous-marin Kiharchiro Aratake en 1987 est d’une proportion gigantesque. Il rappelle d’autres structures de pierre que l’on peut retrouver ailleurs sur le globe, comme par exemple celles de l’Île de Pâques, le Temple du Soleil au Pérou, les pierres de Stonehenge, etc. Aussi, il donne crédit aux récits d’une île ou continent disparu comme l’Atlantide ou le Continent de Mu, quoique dans le cas qui nous préoccupe, comme il s’agit de l’Océan Pacifique, le Continent de Mu serait une meilleure piste. Le professeur japonais Masaaki Kimura a étudié le site avec attention, ainsi que l’auteur de science non-conventionnelle Graham Hancock. Ils nous font part ici de leurs réflexions dans ces documents. Le temps de parole du professeur Masaaki Kimura est plus important dans le second vidéo cependant, même s’il est plus court.

Le trésor archéologique de Gobekli Tepe en Turquie

Ce documentaire présente une découverte archéologique étonnante faite dans le sud-est de la Turquie en 1995 par un berger. C’est un site gigantesque, constitué par une série de monticules. Sous ces monticules se trouvent des genres de temples ou enceintes dont les piliers en forme de « T » sont placés sur le pourtour. Des figures animales y sont gravés. Ces monolithes pèsent plusieurs tonnes chacun, surtout pour les constructions plus anciennes. En effet, cette civilisation avait semble-t-il l’habitude de recouvrir de sable ses édifices, et de reconstruire de nouvelles par-dessus. La dimension des blocs de pierre diminue à mesure que l’on se rapproche des sommets actuels des monticules. L’explication fournie dans le documentaire sur la nature et/ou la fonction de ces enceintes est décevante, comme c’est souvent les cas des explications données par les représentants de l’archéologie moderne. On essaie de faire le lien usuel entre la sédentarisation et l’agriculture, d’une part, et la naissance de la religion, de l’autre. Ce n’est pas vraiment convaincant car cela n’explique pas la prouesse technique de tailler des blocs de pierre d’un seul trait de plusieurs tonnes, de les transporter sur ces monticules et de les y assembler, et de recommencer le même manège de centaines de fois.

Dans un autre ordre d’idées, je trouve fascinant que ce lieu archéologique inédit pourrait se retrouver en territoire kurde, donc à l’intérieur du nouvel état du Kurdistan en voie de formation. Les Kurdes habitent un territoire couvrant un bonne partie de l’Iran, de l’Irak, de la Syrie et de la Turquie. Cette découverte ressemble à un signe divin presque, accréditant ainsi la légitimité du projet de l’état du Kurdistan, puisque Gobekli Tepe se trouve en plein coeur de la région alléguée où se serait déroulés certains événements relatés dans la bible, comme le déluge et le jardin d’Eden. Les Kurdes ne sont ni arabes ni perses ni turques. Ils ont leur propre langue et leur propre culture. Le document vidéo présenté ici contient des images provenant d’un autre documentaire justement sur le Kurdistan irakien. Un développement économique et immobilier significatif a eu lieu dans les dernières années, positif, allant dans le sens de la modernité et de la liberté. Sait-on jamais, peut-être le Kurdistan pourrait-il devenir le deuxième pays du Moyen-Orient, après Israël, à fonctionner réellement? Un bel avenir se dessine pour ce peuple, qui demeure d’ailleurs le groupe ethnique le plus nombreux qui n’ait pas encore d’état à lui.