Conférence de Marine Le Pen sur la fermeture des comptes bancaires du FN

Dans cette conférence de presse, Marine Le Pen nous apprenait que certains comptes bancaires du Front National ont été fermés par les autorités de la Société Générale. De plus, elles nous apprenait également qu’au moins un de ses comptes personnels a été fermé par la HSBC. Ce qu’elle qualifie ici de «fatwa bancaire» est totalement inacceptable. Ce qui motive ces fermetures de compte est, évidemment, l’orientation politique. C’est carrément de la discrimination basée sur les idées politiques, alors que l’on réserve souvent la notion de discrimination seulement pour la race, le sexe ou la religion. Or, les services bancaires, comme le gaz, l’eau courante, l’électricité, le téléphone, et maintenant l’internet, est un service d’utilité publique. C’est un service essentiel sans lequel aucun citoyen ne peut fonctionner normalement. Priver un citoyen d’un de ses services est une atteinte directe à ses droits et à sa dignité. Ces décisions respectives de la Société Générale et de la HSBC mettent non seulement la démocratie en danger en France mais elles mettent en danger aussi directement les droits fondamentaux des citoyens. Si on peut priver un citoyen de son compte bancaire, en toute impunité, alors demain c’est le gaz, l’électricité, l’eau courante, le téléphone ou l’internet que l’on lui coupera sous prétexte qu’il ou elle n’a pas les bonnes idées politiques.

Franchement, je ne vois pas comment les Français peuvent accepter cela. En effet, un fait essentiel demeure. Dans le monde entier, et c’est universel, les organisations criminelles sont bien obligées de lessiver les profits de leur activités en utilisant le système bancaire. Elles ne peuvent tout de même pas garder des milliards de dollars sous le matelas, cela tombe sous le sens. Tout le monde le sait, les banquiers le savent aussi. Or, d’après ce que nous pouvons en juger, les banques ferment tout simplement les yeux ou regardent ailleurs lorsque cela se produit. En d’autres termes, si les banques ne refusent pas de donner accès à leurs systèmes à des individus ou à des organisations qui sont douteuses, pourquoi faudrait-il qu’elles le fassent pour des individus qui ont des activités légitimes? Après tout, l’activité politique fait partie intégrante de nos institutions. Avec ce genre de dérive, on pourra se retrouver bientôt dans une situation où des Français se retrouveront sans compte bancaire, sans électricité et sans eau courante alors que quelques portes plus loin des trafiquants en tous genres pourront profiter pleinement des largesses de notre société.

De toute évidence, on a affaire ici à la goutte qui fait déborder le vase. C’est assez. Les Français ne peuvent plus accepter de faire rire d’eux comme cela. Depuis quelques années, beaucoup de gens se sont levés pour dénoncer le démantèlement de la République française mais le problème c’est que, sur le terrain, rien ne se passe. Du côté des institutions, comme dans l’Armée par exemple, la plupart des généraux restent bien tranquilles et la vie continue. Pour ce qui est du système électoral, il est complètement pipé, puisque la proportionnelle n’a toujours pas été adoptée, d’une part, et d’autre part parce que la votation aux deux tours fait en sorte que tous les partis s’unissent contre le FN au deuxième tour. Il ne reste donc au Français qu’une seule option et c’est de prendre la rue pour faire entendre leur voix. Si la première Révolution Française a pu commencer parce qu’il n’y avait plus de pain, peut-être qu’une nouvelle Révolution pourrait commencer parce qu’on s’attaque à nos droits fondamentaux, comme celui d’avoir un compte bancaire. Les mêmes causes entraînent les mêmes effets. Si on peut se permettrent dans une société de fermer le compte bancaire de quelqu’un pour des raisons politiques, alors ce n’est pas plus compliqué de le dépouiller des tous ses biens et de l’envoyer dans une camp de concentration. C’est le sort qui attend les Français et tous les peuples d’Europe s’ils ne réagissent pas. L’Europe est sous occupation. Il serait grand temps, chers cousins, que vous le réalisiez, avant qu’il ne soit trop tard.

Jean Rémy sur la NEF et ce qu’est une «banque éthique»

L’idée d’une «banque éthique» est excellente. En gros, une banque éthique se refuse à toute spéculation. Elle est d’abord et avant tout une coopérative où il n’y a pas de «petits» actionnaires. Elle se spécialise dans le financement de projets qui permettent de développer les communautés et la fraternité, dans le respect de l’environnement et de l’être humain. Je me permets de rajouter que la création de «banques éthiques et patriotes» seraient encore mieux puisque, comme chacun sait, les banques prêtent rarement aux patriotes. C’est pourquoi c’est si difficile pour nous de gagner des élections. Nos adversaires gauchistes sont ensevelis sous les prêts bancaires alors que de notre côté, on doit se débrouiller avec des cacahuètes pour faire élire ceux qui défendront nos intérêts. Alors, à quand la création de «banques éthiques et patriotes»?

Revue de presse économique avec Pierre Jovanovic

Cette vidéo date de plus d’un mois déjà mais elle est toujours d’actualité, alors que les problèmes économiques structuraux s’accentuent à l’échelle mondiale.

Entrevue #10 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Ceci est la dernière de la série de dix entrevues accordées à l’animateur radio Dave Emory pour l’émission For The Record. Entre autres excellents points abordés ici par Peter Levenda, auteur de The Hitler Legacy, il attire notre attention (vers 30:00 minutes) sur le fait que le politicien autrichien d’extrême-droite Jörg Haider aurait reçu du financement de la part de dictateurs du Moyen-Orient comme Kadhafi et Saddam Hussein. Décédé en 2008, il aurait possédé des comptes de banque au Luxembourg et au Liechtenstein où ces personnages aurait déposé ces sommes. Vers 49:00 minutes, il raconte également la rencontre qu’il a eu en 2007 avec un des co-fondateurs du groupe terroriste Jemaah Islamiyah, Abu Bakr Ba’asyir.

FTR #847 Interview (#10) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

Entrevue avec Dominique Michel, président du Syndicat de Lutte contre les Banques

La loi française du 23 décembre 1988 a fait des Français des esclaves. Depuis ce moment, les dettes des citoyens sont devenues susceptibles d’être vendues comme une marchandise sur le marché public. Nous sommes redevenus des serfs. Notre travail sert à rembourser les Seigneurs qui possèdent nos dettes. La liberté, si tant qu’elle ait déjà existé, n’est plus. C’est le grand marché aux esclaves.