Les opérations d’influence et d’espionnage du Bloc de l’Est…

Cet excellent documentaire dresse le portrait d’ensemble des opérations d’influence et d’infiltration du KGB et autres services d’espionnage soviétiques dans l’hémisphère occidental. Bien que la Guerre Froide soit officiellement terminée, il est clair que diverses opérations d’espionnage et d’infiltration de notre hémisphère sont toujours en cours, parrainées par divers pays, régimes et intérêts qui nous sont hostiles, ce qui rend ce document toujours très pertinent. Certaines filières, comme la filière cubaine, sont regardées. Certaines techniques de persuasion ou de recrutement, comme le sabotage, l’assassinat, le blackmail et le pot-de-vin sont évoquées. Parmi les points d’intérêts, on apprend que les Weathermen se sont rendus vers 1970 à Cuba pour s’entraîner aux techniques terroristes, sous le couvert d’une organisation militante de gauche appelée la Brigade Venceremos. Les Cubains étaient perçus comme étant à la fine pointe des forces communistes internationales. En octobre 1969, on se souviendra que les « Jours de rage » ont fait des dégâts importants à Chicago. On se souviendra également que c’était l’époque où le FLQ était actif au Québec. Ainsi, vers 1h 03minutes, le témoignage d’un des participants du documentaire nous révèle qu’au printemps 1970, des membres des Weathermen se seraient rendus au Canada pour rencontrer des membres du FLQ afin de tisser des liens plus étroits et coordonner leurs opérations. Bill Ayers faisait parti de la délégation. Aussi, vers 2h00, la question de la désinformation et de faux rapports de renseignement est regardée. Ceci n’est pas sans rappeler les scandales de Wikileaks et des agissements d’Edward Snowden. En effet, dans ces deux cas, autant Julian Assange qu’Edward Snowden ont fourni des quantités phénoménales de documents et de supposés « rapports de renseignement », alors que le public n’a aucun moyen de savoir ou de vérifier s’il s’agit bel et bien de document authentiques. Également, il n’est pas sans intérêt d’entendre une des plus célèbres espionnes russes durant la Guerre Froide, Hede Massing, déclarer vers 29:00 minutes qu’elle a fini par comprendre qu’elle ne combattait pas du tout le fascisme. Elle était plutôt manipulée par les Russes… Un documentaire à ne pas manquer.

La vérité sur Nelson Mandela…

Je vous propose ici trois vidéos et trois articles. Le traitement médiatique auquel nous avons été livré suite à la mort de Nelson Mandela a été tellement outrancier et hystérique, que je me dois ici de remettre les pendules à l’heure. Loin d’être le « saint » que l’on voudrait nous faire croire, Mandela a été en fait un homme de gauche comme beaucoup d’autres, aucunement exceptionnel. Gagné à l’idéologie marxiste et communiste, il a fondé en association avec le Parti Communiste d’Afrique du Sud l’Umkonto We Sizwe, « le fer de lance de la nation », aile militaire de l’ANC, à partir de laquelle il a planifié et coordonné plus de 200 attaques terroristes ou actes de sabotage. Il n’a pas passé 27 ans en prison simplement parce qu’il différait d’opinion avec le gouvernement en place. Aussi, il est bon de rappeler la parabole de l’Évangile qui dit que l’on « juge un arbre à ses fruits ». En ce domaine, les nouvelles ne sont pas très bonnes. Selon les informations que j’ai colligées ici, les inégalités sont plus fortes maintenant que lors des années du régime blanc. Il y a plus de chômage, plus de tensions raciales, le racisme anti-blancs est devenu la norme, la criminalité est galopante, plus de meurtres, etc. L’économie s’est effondrée de manière dramatique, loin de la prospérité que la fin du régime blanc était supposée apporter. Le nombre de fermiers blancs qui ont été assassinés dans les dernières années est effarant, qualifiable de génocide. Le deuxième vidéo ici-bas témoigne de cette réalité, images à l’appui. Le troisième vidéo est un court extrait de ce que Mandela pensait d’Israël et du conflit en Palestine. On le voit embrasser Yasser Arafat, un autre terroriste, avec une passion qui donne froid dans le dos. Lorsqu’il marche avec lui, il lui tient la main comme s’il s’agissait de sa fiancée.

Dans l’ensemble, je retiens que l’unanimité envers quelqu’un cache souvent de grands mensonges. Lorsque des réactions dithyrambiques accompagnent les moindres faits et gestes d’un individu, on a souvent affaire à de la poudre aux yeux. Souvenez-vous des gens qui perdaient connaissance lors des concerts de Beatles, d’Elvis Presley, des discours d’Adolf Hitler, lors de l’inauguration de Barack Obama, etc. L’expérience de la civilisation n’a rien à voir avec une séance de spiritisme ou de possession vaudou. On ne joue pas à celui qui sera le plus étourdi. La civilisation s’apprécie comme on savoure un bon vin, admire un coucher de soleil, se repose sur le bord d’un lac. Les crises d’hystérie sont l’expression de l’enfumage et des sortilèges. Le monde moderne est parvenu à un niveau de mensonge tel que c’est à se demander si la situation est encore réversible. Les médias, de quatrième pouvoir, se sont transformés en cinquième colonne. De par le traitement qu’ils ont réservé à ce « saint », ils ont prouvé une fois de plus qu’ils font parti des troupes d’occupation mentales. Prenez le temps de fouiller les informations qui sont disponibles ici. Cela est toujours bon d’avoir une deuxième opinion…

Mandela le kafir cache misère est mort

Nelson Mandela : l’icône et le néant

Nelson Mandela: Quel bilan?

L’affaire Roberge et ses conséquences pour le renseignement québécois

L’affaire Roberge a porté un dur coup aux forces policières du Québec ces dernières semaines. Pour ceux qui ne le sauraient pas, rappelons que Benoît Roberge est ce policier du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) qui aurait accepté des pots-de-vin d’organisations criminelles en échange de renseignements. Comme l’avait déclaré le directeur de la Police de Montréal, Marc Parent, à l’annonce de l’arrestation du policier: « On s’est senti trahi ». Et pour cause. Un enquêteur haut placé dans la structure hiérarchique de ce corps policier, qui vend des renseignements au crime organisé, quand on dans le métier et qu’on essaie de faire son travail, ça fait mal. On comprend donc le désarroi que peuvent ressentir les corps de police québécois. Mais je crois qu’il faut également prendre en considération le désarroi d’une autre catégorie de québécois: les citoyens en général. En effet, qui va parler à la police maintenant? Qui va partager de l’information avec les corps policiers en ayant en tête que l’agent à qui un citoyen s’adresse est peut-être un agent double pour une organisation criminelle? Par ailleurs, cette affaire fait ressortir aussi le problème des fameux « programmes de rapprochements » avec les communautés musulmanes. Ces programmes sont mis en place par des corps policiers ou des partis politiques pour, comme le nom l’indique, rapprocher des institutions occidentales de communautés islamiques ou même islamistes. Les deux groupes partagent du renseignement et essaient de mieux se comprendre et collaborer pour éviter des attaques terroristes. Ce n’est pas une mauvaise idée en soi mais néanmoins ces initiatives mettent les policiers dans des situations vulnérables où ils peuvent facilement être corrompus par des éléments du crime organisé arabo-musulman ou par des organisations terroristes et devenir ainsi des agents doubles pour ces groupes. Donc, je répète ma question, qui va parler aux policiers maintenant?

Cette problématique s’amplifie lorsque l’on considère la concentration du renseignement dans le monde moderne. Suite à l’invention de l’ordinateur et des banques de données, des caméras de surveillance et de tout l’appareillage de type « Big Brother » dont on est entouré, une masse incroyablement dense d’informations est stockée dans un nombre de lieux assez restreint et un nombre limité de personnes y ont accès. Pour donner un exemple classique, en Union Soviétique, pour surveiller la population, le KGB devait placer physiquement des espions dans chaque café, librairie, usine, etc. Les dissidents étaient détectés un à un de façon ardue. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Quelqu’un peut établir la liste de tous les dissidents ou citoyens jugés indésirables pour un quelconque groupe d’intérêts à partir d’un ordinateur. S’il a accès par exemple aux fichiers de la police ou même à la base de données de réseaux sociaux comme Facebook par exemple, c’est assez simple à faire. En somme, là où je veux en venir, est que loin d’avoir produit une société plus sécuritaire, la société de type Big Brother nous a en fait rendus tous plus vulnérables. Nous vivons maintenant dans un monde extrêmement dangereux. Le renseignement est tellement concentré qu’il suffit qu’une organisation criminelle ou terroriste ait un agent à l’intérieur de la machine pour produire un dommage irréparable. Si vous avez vu le dernier film de James Bond, Skyfall, vous vous souvenez peut-être de cette scène où le personnage du vilain se trouve dans une salle, entouré d’ordinateurs. Alors que James Bond est retenu prisonnier, le vilain lui déclare pouvoir, à volonté, accéder au système bancaire et le faire planter, prendre le contrôle d’un satellite, de la bourse, d’armements militaires, etc. Ça donne une idée du problème auquel nous sommes confrontés avec la concentration du renseignement. En permettant cette concentration, nous avons en fait rendu la tâche beaucoup plus facile aux organisations criminelles de prendre le contrôle des sociétés. Ils ont moins d’efforts à faire qu’auparavant. On ne connaît pas toutes les ramifications de l’opération d’agent double de Roberge mais une chose est sûre, il est possible que ce ne soit que la pointe de l’iceberg. Des indices s’accumulent sur les forces policières québécoises qui laissent croire à un certain degré de corruption et de désagrégation des bonnes moeurs déontologiques. Mentionnons par exemple le cas d’un autre « taupe » du SPVM, Ian Davidson, qui vendait des informations lui aussi au crime organisé, le cas de Claude Aubin, pour les mêmes raisons, le cas de ce citoyen de Trois-Rivières, Alexis Vadeboncoeur, qui a été battu apparemment sans raison par des agents de la Sûreté du Québec à Trois-Rivières, le cas similaire de Norbert Mestenapeo sur la Côte-Nord, l’arrestation gratuite du journaliste du Journal de Montréal Éric-Yvan Lemay, qui ressemblait davantage à une tentative d’intimidation et d’humiliation, le harcèlement et l’intimidation dont aurait été victime Jason Gabriel, un résident de Kanesatake, sont quelques exemples pouvant laisser croire qu’une certaine portion des forces policières québécoises a pu être tournée, à son insu, contre les citoyens. Les individus considérés dissidents ou marginaux peuvent ainsi facilement être transformés en terroristes ou en criminels lorsque les policiers chargés des enquêtes sont eux-mêmes, parfois, des criminels, des agents doubles ou corrompus.

Au final, l’affaire Roberge risque de faire autant de dommage au renseignement québécois que l’affaire Snowden a pu en faire au renseignement américain. Ce sont deux cas différents mais les conséquences au fond sont les mêmes: perte de confiance, sources de renseignement compromises, opérations sabotées, etc. Les opérations d’infiltration ou d’agents doubles à la Roberge ou Snowden réalisent le vieux rêve du communisme, à savoir détruire toute opposition en transformant tout citoyen en criminel potentiel. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, ça ne me rassure pas du tout.