Entrevue avec Daniel Laprès à propos du livre Les faces cachées d’Amir Khadir

Prenez le temps d’écouter cette entrevue avec Daniel Laprès, éditeur du livre Les faces cachées d’Amir Khadirpublié aux Éditions Accent Grave. Entres autres sujets, il nous fait ici l’étonnante révélation que certaines librairies auraient reçu des menaces pour les dissuader de tenir le livre en kiosque. Doit-on se surprendre d’un tel comportement de la gauche? Pas vraiment…

Daniel Laprès sur les ondes de EDDNP

Un partisan d’Amir Khadir agresse physiquement Daniel Laprès des Amis québécois d’Israel

Je reproduis ici, avec la permission de l’auteur, l’article que Daniel Laprès du groupe les Amis québécois d’Israël a publié sur son compte Facebook relatant les événements qui se sont produits samedi le 18 février 2012 en après-midi. En effet, un partisan d’Amir Khadir a asséné un coup de poing à Daniel Laprès. Est-ce que ça vous donne une idée du genre de recrues qui se joignent à Québec Solidaire? À vous de juger. Voici l’article:

Un partisan d’Amir Khadir m’agresse physiquement !

Par Daniel Laprès, 18 février 2012, à 20:57 

À en croire les propos qu’ils tiennent généralement, les leaders et les membres du parti d’extrême-gauche et israélophobe «Québec Solidaire» seraient les plus grands adeptes de la paix, de la non-violence, de la démocratie et de la liberté de parole, en voulez-vous en v’là, on la connaît leur chanson…

Or, ce n’est pas tout-à-fait l’expérience que j’ai vécue aujourd’hui avec un partisan d’Amir Khadir et membre de Québec Solidaire.

Un peu avant 13 h, je sortais du café où mon ami Paco me retrouve habituellement avant de nous rendre à la contre-manifestation contre les brutes du PAJU, ce regroupement israélophobe activement soutenu par Amir Khadir et qui, depuis près d’un an et demi maintenant, harcèle des commerces de la rue St-Denis tout en intimidant leurs clientèles, ceci sous le prétexte raciste qu’y sont offerts quelques produits fabriqués en Israël.

Alors que nous nous approchions de la voiture de Paco, voilà qu’un type surgit de nulle part et, ayant vraisemblablement entendu un bout de notre conversation, il se mit à nous apostropher. Voici le « dialogue» que ça a donné :

Le type : « Charest est un menteur »

Moi : «Peut-être, mais ici Khadir est encore pire.» (J’avais dit «ici» car nous étions en plein coeur de la circonscription dont Khadir est le député)

Le type, hurlant : «Parle pas contre Amir!»

Moi : « C’est quoi ton problème ? J’ai le droit de dire ce que je veux, donc fais de l’air.»

Le type, me montrant sa carte de membre de Québec Solidaire (Moi : «?!?») cria furieusement : «Moi je le connais Amir, pis je suis allé avec lui en Palestine !!!».

Moi : «Écoute, t’es vraiment pas tombé sur le bon gars ce matin avec tes foutaises sur la Palestine. Je t’ai pas demandé l’heure pis fous-moi la paix.»

Je monte dans la voiture. Puis, déchaîné, le type se met à frapper à coups de poings et de pieds sur la portière, d’abord vis-à-vis moi. Il fait ensuite le tour et s’en va frapper du côté de l’autre portière, celle du chauffeur.

Paco et moi sortons du véhicule afin de lui faire cesser ses folies. Soudain, le partisan de Khadir se place devant moi et se met à sautiller comme un boxeur, quelques secondes passent puis il me lance un coup de poing sur la mâchoire.

Surpris mais non décontenancé, je lui dis froidement en pointant mon doigt vers lui : « Là tu viens de faire une grave erreur, ça va te coûter cher.» Ayant compris ce que je voulais dire (faire appel à la police), le partisan de Khadir prit aussitôt la fuite, avec Paco et moi à ses trousses. Paco, qui n’avait pas son cellulaire sur lui, a demandé à des citoyens qui passaient par là d’appeler la police.

La poursuite a duré environ 3 à 4 minutes, jusque sur le boulevard Saint-Laurent entre les rues Rachel et Duluth. C’est alors que trois voitures de police ont surgi simultanément, gyrophares allumés et sirènes hurlantes.

Les policiers ont rapidement encerclé l’agresseur et partisan d’Amir Khadir, qui s’est mis à hurler des menaces à mon endroit. Il n’en fallut pas plus pour que l’individu se retrouve subito presto menotté et mis en état d’arrestation.

Les policiers ont dressé un rapport de voies de faits contre ce sauvage agresseur.

Pour la petite histoire, il faut aussi souligner qu’une ambulance a été appelée sur les lieux car le type, une fois installé dans la voiture de police, s’était mis à hurler de nouveau tout en frappant avec ses pieds l’intérieur du véhicule, et les représentants de l’ordre ont cru bon de s’assurer que le partisan d’Amir Khadir puisse être vu par un médecin spécialisé en délire mental.

Je n’ai pas encore le nom de ce pathétique individu, mais je devrais l’obtenir bientôt puisque j’entends formellement porter plainte contre lui. Il est en effet inacceptable qu’un citoyen se fasse asséner un coup de poing au visage pour avoir tout simplement exercé son droit de parole, d’autant plus que nous discutions tranquillement entre amis sur le trottoir pour nous voir soudain interpellés bêtement par cet inconnu.

Il n’est donc pas question de laisser ce partisan d’Amir Khadir jouir de quelque impunité que ce soit pour son acte sauvage et son comportement de brute totalitaire. On sait que beaucoup de militants de Québec Solidaire admirent les tyrans totalitaires comme les Castro, Chavez, Erdogan, les ayatollahs iraniens et autres membres de la confrérie dictatoriale, mais ils devront apprendre qu’ici leur brutalité ne fera jamais loi.

Le reportage de l’émission Enquête sur les opérations Mr Big: À mi-chemin entre les techniques policières et les opérations clandestines

Ce reportage de l’émission Enquête de Radio-Canada sur les opérations policières de type « Mr Big » laisse un goût amer. On aurait pensé, dans un pays comme le Canada où supposément la démocratie libérale se porte bien, que ce genre de tactiques ou de méthodes policières sont utilisées plutôt rarement. Eh bien, non. Il semblerait qu’elles soient fréquentes. Les deux cas présentés dans le reportage, celui d’Alain Perreault, et celui de Sebastian Burns et Atif Rafay, nous montrent comment certains corps policiers canadiens utilisent ces techniques pour pouvoir incriminer des suspects dans des dossiers où les preuves sont difficiles à obtenir. Ils « vont à la pêche », autrement dit, et cela leur permet presque toujours non seulement de porter des accusations mais aussi d’obtenir des condamnations. Dans le dossier de Sebastian Burns et Atif Rafay, vous aurez l’occasion de voir mon collègue Daniel Laprès, qui a suivi le dossier de près, sans jeu de mots, pendant plusieurs années.

En gros, je dirais que ce genre de techniques me semble dépasser largement le cadre du mandat des forces policières, qui est celui d’accumuler des preuves concernant des crimes qui ont été commis, pour ensuite procéder en cour lorsque le procureur estime qu’il y a suffisamment de matériel pour accuser quelqu’un. Avec les opérations de type « Mr Big », on se retrouve dans un monde où les opérations policières normales côtoient l’univers lugubre des opérations clandestines des services de renseignement et le monde du crime. Cela nous rappelle à tous, peu importe qui nous sommes, en ces temps de descente dans les bas-fonds du fascisme, que personne n’est désormais plus en sécurité. Avant, il suffisait à un individu de payer ses impôts, de ne pas commettre de crime, de travailler, de ne pas emmerder ses voisins, pour avoir la paix et ne pas avoir d’ennuis. Mais plus maintenant. Ceux qui dirigent la société, avec tous leurs sbires et collabos, peuvent décider, n’importe quand, au moment où cela fait leur affaire, de monter une opération contre quelqu’un pour le foutre en prison. Plus personne n’est en sécurité et ça, ce n’est pas la faute à ben Laden. Le problème se situe plutôt entre les deux oreilles de nos élites politiques et économiques. Mais à quoi bon suivre et obéir à toutes ces lois si l’on peut se faire « framer » à tout moment par des scénarios de cinéma? Continuer la lecture

Jean-Marie Gélinas et Daniel Laprès dénonce l’antisémitisme sur Radio-Shalom

Écoutez cette excellente entrevue avec Jean-Marie Gélinas, du Mouvement Québec-Israël, et Daniel Laprès, acteur de la scène politique canadienne depuis plusieurs années. Ces deux invités font parti du groupe de citoyens de la rue St-Denis qui militent à chaque samedi pour défendre les droits de la communauté juive et de l’État d’Israël d’exister, ainsi que ceux de commerçants comme la boutique Le Marcheur et la boutique Naot, de vendre des produits israéliens. Radio-Shalom les a invités afin qu’ils puissent faire le point sur la situation du boycott de ces deux commerçant par le député Amir Khadir et le groupe PAJU qui dure déjà depuis plusieurs mois. Le boycott s’inscrit dans une campagne mondiale de délégitimation d’Israël pour lui enlever le droit d’exister. Pour une mise en contexte plus approfondie, voyez ces articles précédents:

le-djihad-damir-khadir-contre-israel-de-lantisemitisme-pret-a-porter

le-djihad-damir-khadir-prise-2-lorsque-le-fantasme-lemporte-sur-la-realite

sylvain-bouchard-du-fm93-a-quebec-sur-amir-khadir-et-son-antisemitisme-larve

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