Mario Dumont : le Plateau-Mont-Royal en déclin commercial en raison du maire Ferrandez

Cette intervention de l’équipe de Mario Dumont est une réponse, une réaction au reportage citoyen qu’a fait mon collègue Paco des Amis Québécois d’Israël. Pour le voir ainsi que d’autres vidéos ou articles, cliquez ici.

Luc Ferrandez, maire du Plateau-Mont-Royal, pris en flagrant délit de déni de la réalité

Notre ami Paco Yo des Amis Québécois d’Israël a fait son boulot d’activiste politique de façon remarquable. Il vient littéralement de coincer le maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal de Montréal, l’honorable Luc Ferrandez, dans ses mensonges, sa propagande et sa désinformation. Lorsque ce dernier affirme que seulement deux commerces sur cinq cent soixante sont fermés, c’est évidemment et outrageusement faux. Beaucoup de commerces sont fermés sur le Plateau, dont plusieurs sur la rue Mont-Royal seulement, et ce document vidéo le met en lumière de façon éloquente. Paco Yo a passé en voiture sur la rue Mont-Royal et en a dénombré un grand nombre. En plus de ce document, je joins également un vidéo humoristique que j’ai enregistré récemment sur le problème épineux de la circulation automobile dans ce secteur, un vidéo du même genre enregistré par l’humoriste Guy Nantel, ainsi que quelques-uns de mes articles précédents.


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Une solution à la dérive idéologique de Luc Ferrandez: La destitution…

© Yobidaba | Dreamstime.com

Décidément, le maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal fait parler de lui…mais pour les mauvaises raisons. Les moyens qu’il a mis en place pour réduire la circulation automobile fonctionnent certes mais ils sont en train de faire mourir le quartier. Le grand projet qu’a Luc Ferrandez, et c’est avec cela qu’il s’est fait élire imaginez-vous donc, est de réduire la circulation automobile sur le Plateau. Les électeurs de l’arrondissement, de toute évidence, n’ont pas pris le temps de bien réfléchir aux conséquences inévitables de l’implantation d’une telle politique,    i.e. l’anéantissement de la vie commerciale du Plateau. Car il faut bien se le dire, la vie d’un quartier, contrairement à ce que dit Ferrandez, ne tourne pas autour des enfants qui jouent librement dans la rue, des condominiums, des espaces verts ou des activités culturelles. Non. Ce sont les commerces qui donnent une vie à un quartier et le reste, ensuite, vient s’y greffer pour le compléter. Sans commerce, il n’y a ni enfants, ni activités, ni rien du reste. Et pourquoi donc? Parce que ce sont les commerces qui créent l’emploi. Pas de commerce pas d’emploi, pas d’emploi pas de dépenses à la consommation, pas de dépenses à la consommation, pas d’argent, pas d’enfants et pas d’activités culturelles. Ça, tout le monde le comprend, sauf Luc Ferrandez, on dirait.

Je suis écoeuré de parler de ce sujet mais il faut bien continuer la lutte, tant que l’on aura pas gagné. Et je commence à croire que nous devrons sortir l’artillerie lourde pour régler le problème, à savoir engager une procédure de destitution contre le maire Ferrandez. Il n’y pas d’autre solution car, visiblement, il n’entendra pas raison par lui-même. Je vous propose trois entrevues sur les ondes du 98,5 FM. L’une avec Martin Lavigne de l’Association des Commerçants et des Résidents du Plateau, l’une avec Michel Leblanc de la Chambre de commerce et la dernière avec Luc Ferrandez lui-même, le baron du Plateau. Durant les deux premières entrevues, vous pourrez apprendre, entre autres, que 37 commerces ont fermé leurs portes sur la rue Mont-Royal depuis janvier 2011, que 27 locaux sont présentement vacants et que 13 commerces sur Mont-Royal ont fermé leurs portes récemment… Et le maire Ferrandez de nous dire que tout va bien…

Martin Lavigne, porte-parole de l’Association des Commerçants et des Résidents du Plateau-Mont-Royal

Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Luc Ferrandez réplique aux propos de Michel Leblanc

Luc Ferrandez et la hantise de l’automobile

C’est encore pire que je croyais. Non seulement Luc Ferrandez hait l’automobile mais il en parle en plus avec conviction. Je vous reporte à mon article précédent car je suis écœuré d’en parler. Je n’ai pas l’intention de tout répéter de que j’ai écrit. Mais deux petites choses avant de vous laisser regarder le vidéo. Premièrement, la boutade lancée par un citoyen de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal lors de l’assemblée municipale, « à quand le mur de Berlin sur le Plateau? » est vraiment savoureuse. Aussi, écoutez bien le discours de Ferrandez. C’est un idéologue et comme tous les idéologues, il porte en lui des risques de dérive. De toute évidence, il faudra définitivement organiser une campagne pour s’opposer à lui lors des prochaines élections, sinon il va complètement faire imploser le quartier. On a assez de problèmes comme cela, on a pas besoin qu’il en invente de nouveaux…

Luc Ferrandez, baron du Plateau-Mont-Royal: Lorsque la haine de la voiture rime avec décroissance économique

© Yobidaba | Dreamstime.com

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais depuis que Luc Ferrandez est arrivé à la mairie d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, on dirait que rien ne va plus dans le quartier. Je suis arrivé à Montréal en 1993. Spontanément et sans le savoir, j’ai loué un appartement sur le Plateau, à l’époque où il y avait presque autant de logements disponibles que d’habitants et où les prix étaient encore abordables. En fait, le quartier était assez pauvre. Ça, c’était avant qu’il ne s’embourgeoise. Aujourd’hui, les logements locatifs sont devenus rares et très dispendieux et pas seulement sur le Plateau. Aussitôt que j’ai emménagé, j’ai noté que le Plateau était animé d’une vie palpitante, excitante. Les citoyens de tous les quartiers et d’ailleurs aimaient venir s’y retrouver. La circulation automobile, cycliste et en patins était abondante et les jours d’été, des milliers de passants venaient agrémenter les trottoirs et terrasses. Lorsque le quartier s’est embourgeoisé vers la fin des années 1990, je n’ai pas noté de baisse d’achalandage de la circulation, ni de l’activité commerciale ou autre. C’est seulement la clientèle qui a changé. La classe moyenne s’est installée et l’on a vu la classe des travailleurs, dont j’étais, et les pauvres, être chassés vers la périphérie. Le condominium a alors envahi le marché de l’immobilier, ne laissant plus que des banlieusards-toujours-en-ville pour peupler le quartier. En passant, pour voir les effets de l’embourgeoisement d’une population, voir cet article précédent.

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