Ne manquez pas cette excellente entrevue du chef de l’UPR où il traite en long et en large de plusieurs sujets importants concernant le présent et l’avenir de la France.
https://youtu.be/rxrmJdQ802E
https://youtu.be/w7aUnYnsfaQ
Ne manquez pas cette excellente entrevue du chef de l’UPR où il traite en long et en large de plusieurs sujets importants concernant le présent et l’avenir de la France.
https://youtu.be/rxrmJdQ802E
https://youtu.be/w7aUnYnsfaQ
Le Président de l’UPR présente ici une excellente analyse politique et sociologique des attentats du vendredi 13 novembre 2015. Il y développe les thèmes, préoccupations et réflexions qu’il avait partagés lors d’une entrevue précédente.
Excellente intervention de la pornstar, assez humoristique par moments sur les errements du féminisme actuel. Madame Carrera est, décidément, une femme et une actrice que l’on doit encourager. À la toute fin de la vidéo, en guise de défi, elle invite les internautes à lui envoyer des courriels et des messages haineux. Je n’encourage évidemment pas les internautes à faire cela. Au contraire. On devrait plutôt la féliciter et la remercier, en plus de partager son vidéo.
Voici cinq interventions qui ont été présentées à l’Assemblée Nationale lors de la Commission des institutions dans le cadre du Projet de loi 59 sur la prévention des discours haineux et incitant à la violence. Vous pourrez entendre tour à tour Marc Lebuis, les citoyens Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel, l’organisme Pour le droit des femmes du Québec, le Rassemblement pour la laïcité et finalement le Mouvement laïque québécois. D’autres présentations seraient sans doute d’intérêt également. Voilà quelques jours, le gouvernement a fait savoir que le projet de loi serait réécrit, comme cela avait été mentionné auparavant par le Premier Ministre. Nous devrons donc attendre de voir la nouvelle version pour se faire une idée. Néanmoins, je tenais à vous présenter ces interventions car elles cernent très bien le problème qui est en jeu ici. Je vous invite à les écouter intégralement, ainsi que les périodes d’échange et de questions qui les suivent.
Je voudrais faire quelques remarques sur des points réellement importants qui ont été abordés par l’un ou l’autre des intervenants. La première concerne un article du code criminel, l’article 319.3b, qui a été évoqué par plusieurs lors de cette commission. En effet, l’article soustrait les propos haineux tenus par des individus ou des groupes de poursuites pénales, si ces discours l’ont été dans le cadre de l’expression d’une foi religieuse. Voici l’article verbatim: « Nul ne peut être déclaré coupable d’une infraction prévue au paragraphe (2)… (si) il a, de bonne foi, exprimé une opinion sur un sujet religieux ou une opinion fondée sur un texte religieux auquel il croit, ou a tenté d’en établir le bien-fondé par argument » . Tout le problème est là. Le discours islamiste, pour donner cet exemple, est souvent extrêmement haineux envers un grand nombre de personnes et il incite aussi très souvent à la violence contre ces mêmes personnes. Le fait que le code criminel interdise le discours haineux à l’ensemble des citoyens mais qu’il le permette en revanche aux adeptes d’une religion est en soi un problème de droit absolument ahurissant. Tous les citoyens sont supposés être égaux devant la loi. Le Projet de loi 59 ne permet en aucune façon aux citoyens d’être plus égaux devant la loi, au contraire, il accentue ces inégalités pour toutes les raisons qui ont été mentionnées par les intervenants lors de ces présentations.
La deuxième concerne la judiciarisation des conflits entre individus et entre groupes. La judiciarisation des conflits m’apparaît comme étant la pire façon de régler des différents entre citoyens. La médiation, la négociation sont certainement davantage capables de créer un climat propice au développement des sociétés et de ses institutions que les poursuites judiciaires. Lorsque l’on poursuit quelqu’un ou un groupe, c’est souvent un aveu d’échec car cela signifie que le dialogue social ne fonctionne pas. Comme les gens ne peuvent régler un problème qu’ils ont par eux-mêmes, ils confient cela à organisme tiers, dans ce cas-ci les tribunaux ou une instance quasi-judiciaire comme une quelconque commission des droits de la personne. La perspective offerte par l’adoption du Projet de loi 59 dans sa forme actuelle, ou remaniée de façon superficielle, sera que les citoyens vont se balancer des poursuites judiciaires à la figure, souvent pour bâillonner leurs adversaires, au lieu de s’assumer comme adultes et d’assumer leurs idées. Les dénonciations anonymes faites à la Commission des droits de la personne, sans frais juridiques à débourser, vont favoriser le développement d’une société infantile et irresponsable, ainsi que celui d’une culture de la délation et de l’humiliation publique. La proposition de constituer une « liste noire » des personnes qui seraient accusées par la Commission des droits de la personne est un signe flagrant de ce dangereux glissement.
Cette entrevue d’une heure avec Marc Lebuis sur les ondes de Secure Freedom Radio est réellement complète. Elle fait le tour des différents éléments à comprendre lorsqu’il est question de la montée de l’islamisme en Amérique du Nord et elle met en contexte le Projet de Loi 59 sur les discours haineux que propose d’adopter le gouvernement de Philippe Couillard dans la province de Québec. Je vous propose également deux articles complémentaires sur le sujet, un du site web Postedeveille mettant en lumière la nébuleuse islamiste autour d’Adil Charkaoui, ainsi qu’un article de Salim Mansur sur le Projet de Loi 59.
Marc Lebuis sur Secure Freedom Radio avec Frank Gaffney
L’essentiel du réseau djihadiste autour de Charkaoui
Salim Mansur on Quebec ‘hate speech’: Repress the totalitarian urge
N.B.: Je vous ai proposé dernièrement un texte sur les péripéties judiciaires dont fait l’objet la bâtonnière du Québec, Me Lu Chan Khuong. Ce texte était ni très bon ni complet. En d’autres termes, il n’était pas du calibre auquel je vous ai habitué, je pense. Je vous propose donc une version remaniée aujourd’hui, qui lui sera plus satisfaisant et éclairant, je l’espère. Le Barreau du Québec a tenu une réunion extraordinaire dans la soirée du lundi 24 août concernant la suspension de la bâtonnière du Québec, ce qui démontre que cette affaire est très importante pour l’avenir des affaires judiciaires au Québec. L’article doit être compris comme un effort de réflexion sur ce qui se passe dans la sphère de la justice au Québec et ailleurs dans le monde depuis quelques années. Bonne lecture.
Les péripéties judiciaires dont fait l’objet la bâtonnière du Québec, Me Lu Chan Khuong, sont intéressantes à plusieurs égards. Tout d’abord, en passant en revue la fiche wikipédia de Me Khuong, on apprend, si on ne le savait pas déjà, que l’avocate est l’épouse de Marc Bellemare, qui a été Ministre de la Justice de 2003 à 2004 dans le gouvernement libéral de Jean Charest. On se souviendra alors que les allégations de Marc Bellemare quant à un possible trafic d’influence dans le processus de la nomination des juges au Québec avait mené à la création de la Commission Bastarache. Ces allégations avaient mis dans l’embarras le Parti Libéral du Québec, le Premier Ministre Jean Charest et son équipe. Il ne fait nul doute qu’un désaccord existait entre Jean Charest et Marc Bellemare, qui n’est peut-être pas réglé même à l’heure où l’on se parle. Ensuite, Me Khuong est d’origine cambodgienne et, toujours selon sa fiche wikipédia, elle milite pour la reconnaissance du génocide cambodgien perpétré par le régime communiste de Pol Pot. Mais elle milite aussi pour défendre l’idée de l’indépendance des juges, idée qui avait justement été mis à mal avec les dénonciations de son conjoint et les travaux de la Commission Bastarache.
Ici, je précise tout de suite que je ne me prononce pas sur les faits qui sont reprochés à Me Khuong. Je n’étais pas présent dans le magasin au moment de l’incident. Je ne peux donc pas avoir d’opinion. Comme blogueur, mon rôle est de faire de l’analyse et du commentaire politique, pas de juger les gens sur la place publique ni de faire des enquêtes policières à la place de la police. S’il y a eu une faute commise, la police et le Ministère de la justice sont là pour ça. Dans le même sens, je crois que le Barreau devrait avoir la même attitude et attendre les conclusions de l’enquête ou du procès avant de suspendre Me Khuong. Avec l’avènement des médias sociaux, des médias de masse et de la société de divertissement, la tendance aujourd’hui est de glisser rapidement de l’allégation vers l’accusation, vers la mise en accusation, vers le verdict de culpabilité, vers la condamnation et le prononcé de la sentence. On doit se garder de tomber dans ce piège. Aussi, j’insiste sur le fait qu’il est malheureux qu’une fuite dans les médias se soit produite dans cette affaire. Normalement, l’affaire aurait dû rester confidentielle et se régler dans le cadre des procédures judiciaires usuelles. Comme le dossier a été médiatisé, Me Khuong a perdu la présomption d’innocence et un dommage a été fait à sa réputation, dommage qui ne pourra peut-être pas être réparé par la suite.
Est-ce que cela fait l’affaire du Parti Libéral du Québec que ce soit Me Khuong qui occupe ce poste, elle qui vient tout juste de prendre ses fonctions le 11 juin 2015? Ces péripéties arrivent en même temps que le congédiement de deux nominations du Parti Québecois, Nicolas Girard à l’AMT et Sylvain Simard à la SAQ. On peut se demander si le Parti Libéral ne serait pas en train de faire du nettoyage afin de se débarrasser de gens qu’il juge comme étant pas assez représentatifs de sa vision politique. Dans un jugement récent, la Cour supérieure du Québec vient de rejeter une demande qui avait été faite par Me Khuong pour qu’elle réintègre ses fonctions immédiatement. Sa suspension demeure donc effective jusqu’à la fin des procédures. Cela tombe mal pour l’avocate. En effet, une réforme du Code des professions qui était en préparation depuis plusieurs années sera présentée bientôt. Selon le site web du Barreau du Québec, le ou la Ministre de la justice du Québec va déposer cette année une loi omnibus qui « réformera le Code des professions et par le fait même la gouvernance des ordres et certaines de leurs activités clés ». Lors de son discours de passation des pouvoirs comme bâtonnière du Québec, le 11 juin 2015, elle était toute fière de dire qu’elle inaugurait une nouvelle ère pour le Barreau du Québec et que la « nouvelle gouvernance » qui s’annonçait ouvrirait de nouvelles perspectives. De façon générale, en lisant le texte de son discours, on a l’impression que Me Khuong est habité par un désir authentique de faire du Barreau du Québec une grande institution et, en plus, de servir la population et de favoriser une justice réelle et efficace. De toute évidence, elle aura de la difficulté à pouvoir être celle qui pilotera cette nouvelle gouvernance, puisqu’elle est suspendue de ce poste. Connaissant les lenteurs du système judiciaire, son mandat sera malheureusement probablement terminé lorsqu’une décision sera rendue.
En entrevue sur les ondes de Secure Freedom Radio avec Frank Gaffney, Marc Lebuis de Pointdebascule.ca réagit au Projet de Loi 59 et aux perspectives de censure sur la parole publique et privée qu’il implique. Il s’agit bel et bien d’un retour à la censure qui prévalait à l’époque des beaux jours de l’Église Catholique au Québec. Pour de plus amples détails, je vous suggère de lire un article précédent où je présentais les différents faits sur le sujet. Une entrevue d’une heure serait d’ailleurs la bienvenue sur les ondes de Secure Freedom Radio, vu l’importance du sujet, puisque ce projet de loi peut être perçu par certains comme étant une atteinte directe à la sécurité nationale des Québécois et des Canadiens. Une entrevue à écouter absolument et un dossier à suivre.
Le 10 juin 2015, le Gouvernement du Québec de Philippe Couillard a présenté le Projet de Loi 59 visant à combattre les discours haineux dans l’espace public. Apparemment, il fait suite à une demande de Jacques Frémont, président de la Commission des droits de la personne du Québec, afin que l’organisme puisse obtenir des pouvoirs étendus lui permettant de faire enquête sur des individus ou des organisations, et le cas échéant de les poursuivre en justice si leurs propos sont jugés favoriser la propagation de discours haineux. Selon un examen préliminaire du Projet de Loi, il donnerait à la Commission le pouvoir de censurer certains propos tenus dans les médias, d’utiliser des dénonciations anonymes pour démarrer une enquête et même de constituer une liste noire de personnes qui ont été en quelque sorte « mis à l’index » par la Commission. Selon des entrevues accordées par M. Frémont à Radio-Canada, dont on peut retrouver les liens dans un article récent de Pointdebascule, le nouveau Projet de Loi semble viser en priorité la critique de la religion musulmane sur internet, ce qui pourrait mettre en péril l’activité de certains sites web et pages Facebook. M. Frémont, favorable au Projet de Loi, aurait même mentionné qu’il fallait suivre le modèle proposé par les Nations Unies en ce sens. M. Frémont fait probablement référence ici à la Résolution 16/18 ou au « Processus d’Istanbul ». Or cette résolution et ce processus sont des instruments de l’Organisation de la Conférence Islamique, un groupe de 57 pays musulmans des Nations Unies, pour faire adopter la criminalisation de la critique de l’islam.
Au-delà des analyses, une chose est claire. Nous assistons au retour de la censure, sinon de l’Inquisition. Les catholiques n’ont jamais été très bons pour respecter la liberté de parole. Ce Projet de Loi 59, ainsi que l’implication de la Commission des droits de la personne du Québec, en est un exemple flagrant. Les conséquences concrètes du Projet de Loi 59 pour le Québec seront qu’il ne sera plus possible pour les Québécois de critiquer l’islam, sous peine de se voir imposer des amendes ou des poursuites judiciaires. Comme le dit si bien Me Julius Grey, si elle est adoptée, cette Loi va créer une société de gens rangés, qui auront peur, qui n’oseront plus parler. Le gouvernement de Philippe Couillard se comporte comme un gouvernement collaborationniste, qui pactise avec les ennemis de la démocratie. Dans un article précédent, je vous proposais un documentaire sur l’Occupation en France. Décidément, l’histoire se répète. Ronald Reagan avait l’habitude de dire que les humains ne sont jamais éloignés de la tyrannie de plus d’une génération. Il avait parfaitement raison. En passant, où sont le Parti Québécois et la CAQ pour défendre les intérêts et les droits des Québécois? En ce jour de la Fête Nationale, il serait bon qu’ils se réveillent.
Aussi, une des qualités essentielles pour bien comprendre les phénomènes politiques demeure d’avoir la mémoire longue. Le monde politique s’analyse et se comprend sur de longues durées. Hillary Clinton avait été impliquée de près dans le « Processus d’Istanbul » visant justement à criminaliser la critique de l’Islam, élaboré de concert avec l’Organisation de la Conférence Islamique des Nations Unies. Dans une célèbre déclaration, elle disait même, en parlant de la Résolution 16/18 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qu’il faudrait recourir à, je le cite en anglais ici, « old-fashioned techniques of peer pressure and shaming « , donc à des « vieilles techniques éprouvées de pression par les pairs et d’humiliation ». Cette résolution visait à « combattre l’intolérance religieuse » et le Processus d’Istanbul à la mettre en mouvement. Or, il faut se rappeler que Hillary Clinton est venue donner une conférence à Montréal à quelques jours de l’élection du 7 avril 2014 devant mener au pouvoir Philippe Couillard du Parti Libéral du Québec. Il faut se rappeler aussi que les trois chefs de parti principaux ont été rencontrés en privé par Madame Clinton, selon ce que les médias ont rapporté, à savoir Philippe Couillard du Parti Libéral, Pauline Marois du Parti Québécois et François Legault de la CAQ. Curieusement, le parti politique qui a été élu lors de cette élection est en train de mettre en place des politiques qui correspondent exactement aux vues et aux idées de Madame Clinton et des ses alliés politiques. C’est sans doute une coïncidence diront certains. La tendance à faire des courbettes pour plaire à l’électorat musulman est une maladie contagieuse qui est en train de ronger le monde occidental. Philippe Couillard a emboîté le pas des François Hollande et Barack Obama dans cette voie. Même Stephen Harper, quelqu’un dont on aurait pu attendre davantage de désir de défendre la nation et le pays, s’est laissé aller à du cynisme politique de bas niveau alors qu’il a invité à sa résidence officielle des représentants de la communauté musulmane pour souligner le Ramadan à deux jours de la Fête Nationale du Québec. Au début, je croyais que c’était un canular mais on dirait que cela est bien vrai, comme en fait foi cet article du journal La Presse. En Suède, la Ministre des Affaires Étrangères souligne à grands traits le Ramadan, alors qu’elle passe sous silence les fêtes religieuses chrétiennes. Décidément, il est plus que temps que Barack Obama quitte ses fonctions. Rien ne va plus.
En plus de l’article de Pointdebascule déjà cité, je vous propose également un article de Postedeveille. Vous trouverez dans ces articles beaucoup d’informations pertinentes pour la compréhension du problème. Je joins aussi trois entrevues, une courte entrevue vidéo de Jacques Frémont, une autre de Me Julius Grey qui dénonce le Projet de Loi comme étant une attaque contre la liberté d’expression, ainsi que celle de Marc Lebuis, éditeur de Pointdebascule, accordée à Radio-X sur le sujet.
https://youtu.be/SQYoOGqCpN8
Ce représentant du 3ème District de Pennsylvanie commente notamment le projet de loi Internet Freedom Act (H.R.2251) qui pourrait permettre de conserver l’internet libre et sans censure, sous contrôle américain. Kelly craint entre autre que si l’internet devait tomber sous la coupe des Nations Unies, toutes sortes d’acteurs malfaisants comme des dictatures, des régimes islamiques ou communistes pourraient ainsi faire main basse sur le contenu et faire disparaître la parole libre et non faussée qui s’y exprime. Appuyons nous aussi cette excellent projet de loi. Vous pourrez retrouver l’entrevue au premier segment.