Lors de l’entretien d’actualités hebdomadaire, le Président de l’UPR commente ici un dossier vraiment chaud, celui de la situation en Catalogne. Il en profite pour dénoncer ce qui se trame réellement derrière ce simulacre de fièvre indépendantiste, à savoir le découpage de l’Europe en parties plus petites, en régions, afin de détruire les états-nations qui la composent présentement. L’oligarchie euro-atlantiste, ou plus simplement les élites mondialites, ont tout intérêt à procéder à un tel découpage, puisqu’alors les nouvelles entités politiques ainsi créées seront encore bien moins capables de résister au rouleau compresseur mondialiste avec toutes ses exigences. Le fait que la plupart des mouvements pour l’indépendance de telle ou telle région désirent demeurer dans l’Union Européenne devrait mettre la puce à l’oreille à plusieurs. Malheureusement, beaucoup de souverainistes et d’indépendantistes ont une approche sentimentale et romantique de l’indépendance, alors qu’ils devraient réfléchir avant de s’embarquer dans des galères qui ne feront qu’agraver leurs problèmes. Pour ce qui est de la Catalogne, il est évident que son ‘indépendance’ à l’intérieur de l’Union Européenne, non seulement la rendra plus vulnérable aux menaces et au chantage de Bruxelles mais, en plus, elle affaiblira sa capacité de faire face aux menaces posées par l’immigration, l’islamisation et le terrorisme. Devenir ‘indépendant’ de l’Espagne pour rester servile de l’Union Européenne, ce n’est pas devenir indépendant. C’est tout simplement faire preuve de stupidité et d’immaturité. Retrouvez le commentaire d’Asselineau sur le sujet dans les 18 premières minutes.
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Conférence de François Asselineau: L’Union Européenne et la mise en place d’une dictature…
Diviser pour mieux régner…c’est un truc politique vieux comme le monde. C’est ce à quoi s’appliquent les marchés financiers et les États-Unis afin de conquérir les peuples européens sans qu’ils ne s’en aperçoivent. « It’s not fascism when we dot it », rappelle une affiche circulant en Suède que le conférencier nous montre à un moment donné. Il nous rappelle aussi les paroles de François Mitterrand: « La France est en guerre et les Français ne le savent pas ». C’est bien vrai. On est en train de nous conquérir doucement, tranquillement, subtilement par en-dessous. Dans les environ de 1h 17 minutes, Asselineau revient sur le cas documenté de l’agent secret américain Isaac Andrews qui affirmait dans un rapport transmis au gouvernement américain en 1854 avoir utilisé toute une série de moyens pour favoriser soit l’annexion du Canada par les États-Unis soit la signature d’un traité de libre-échange entre les deux pays. Pour avoir plus de détails sur ce genre de stratégie, vous pouvez consulter cet article précédent où Asselineau en parle plus longuement. Les responsables politiques de l’Union Européenne seraient des « despotes éclairés »… C’est du moins ce qu’ils pensent, semble-t-il. Durant cette excellente conférence, François Asselineau passe en revue comment la dictature s’est installée en Europe.
La dernière partie de la présentation se concentre sur les solutions pour sortir de cette crise. Je suis d’accord sur tout sauf sur un point. Asselineau, en tant que chef de l’UPR, ne veut pas discuter de sujets qui divisent, c’est lui-même qui le dit. Il met l’immigration dans ces sujets. Or, l’immigration fait parti des stratégies qui sont mises en oeuvre pour conquérir les peuples européens. L’immigration permet justement de diviser pour mieux régner, puisqu’elle permet l’arrivée de populations hostiles aux nationaux de souche sur le territoire des pays européens. La question de l’immigration est indissociable de celles de l’Euro, des structures politiques européennes, du phénomène des euro-régions, des traités européens qui sont imposés aux peuples, etc. Je dirais que l’immigration est la version sociale et communautaire de ce que l’Euro représente au niveau économique, de ce que les institutions européennes représentent au niveau politique et de ce que les euro-régions représentent au niveau du territoire, pour ne mentionner que quelques exemples. Diviser pour mieux régner, divide and conquer... L’austérité, que je rebaptise volontiers austereich parce que ce terme décrit mieux la réalité se cachant derrière, n’est que la tactique de guerre que les États-Unis emploient avec des états qui sont déjà sous son influence. Cette tactique permet d’affaiblir les économies des pays qui en sont la cible sans que cela paraisse trop. La propagande belliqueuse et les attaques provoquées par des « rebelles », ça, ce sera pour les autres. En fin de compte, j’en viens à poser la question suivante, fondamentale: Peut-on faire confiance à un pays qui a une dette accumulée (en date d’aujoud’hui) de plus de 17 trilliards de dollars?
Conférence de François Asselineau sur le phénomène des « Euro-régions »
Excellente présentation de François Asselineau sur le phénomène des « Euro-régions ». Les Euro-régions sont des parties de certains pays européens que des intérêts étrangers voudraient voir gagner leur indépendance afin de faire mourir les États-nations actuels de l’Europe. Que ce soient la Bretagne, la Catalogne, le Pays Basques, etc, des manifestations sont organisées dans plusieurs régions d’Europe sous le thème de l’Indépendance. Ces mouvements veulent faire de leurs régions de nouveaux pays membres de l’Union Européenne et non pas des nations souveraines détachées de l’UE. Aussi, fait particulier, les manifestations arborent des slogans en anglais, ce qui fait dire à François Asselineau qu’elles sont pilotées depuis les États-Unis pour accentuer la mainmise américaine sur le continent. Cela vaut vraiment la peine de se taper ces quelques quatre heures et trente minutes de présentations. À travers les multiples exemples et données factuelles, Asselineau a amplement l’occasion de présenter son argumentation. Aussi, pour les lecteurs canadiens et québécois, vers les 2h30m environ, le conférencier révèle un fait étonnant: Après la guerre de 1812 avec le Canada, les responsables américains ont décidé de poursuivre leur tentatives de conquête de notre pays de façon économique, notamment en essayant d’instaurer une entente de libre-échange… Ça vous dit quelque chose? Une entente a bel et bien été signée en 1987 entre le Canada et les USA. Voilà pourquoi je suis farouchement opposé à toute forme de « libre-échange » avec quelque pays que ce soit, parce que ces ententes sont des arnaques déguisées en traités internationaux. Évidemment, nos leaders politiques prennent leur décision non pas en fonction de mon opinion mais plutôt en fonction de leur vision du monde. Comme l’économie mondiale est en train de s’effondrer, je crois que, malheureusement, à long terme, les événements me donneront raison. À voir.