Dans cet entretien, Pierre Jovanovic présente son nouvel ouvrage intitulé Adolf Hitler ou la revanche de la planche-à-billets. Il y développe l’idée, qui devrait être évidente pour tout le monde mais qui ne l’est pas, malheureusement, que c’est l’effondrement de la monnaie allemande qui a amené Hitler au pouvoir. L’histoire officielle passe rapidement sur l’effondrement de la monnaie et de l’économie allemandes pour s’acharner presque exclusivement sur l’antisémitisme du régime nazi. On nous répète sans cesse que c’est l’antisémitisme virulent d’Hitler qui lui a permis de prendre le pouvoir. Cependant, un examen sérieux permet de douter de cette thèse. Quand on analyse les causes des guerres, de toutes les guerres, on se rend rapidement compte que ce sont toujours des considérations matérielles et économiques qui en sont le moteur. Après, les belligérants trouvent des raisons morales, religieuses et politiques pour les justifier. Si la République de Weimar avait continué de progresser sur le plan économique, Hitler serait resté dans son coin à détester les Juifs et rien ne serait arrivé. On ne connaîtrait même pas son nom aujourd’hui. L’argent est le nerf de la guerre. C’était vrai au temps de Cicéron, ce l’est encore de nos jours. Or, les Européens et les Nord-Américains sont en train de répéter les mêmes erreurs que celles qui ont été commises par la République de Weimar. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, on peut avoir des craintes sérieuses sur l’avenir du système financier. C’est tout ce contexte politico-économique, riche et complexe, que Jovanovic analyse ici dans ce livre qu’il nous présente sur les ondes de TV Libertés.
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Conférence de François Asselineau. Les origines cachées de la construction européenne…
La présentation de cette excellente conférence de François Asselineau tombe à pic au lendemain de la victoire du camp du Brexit, qui fera bientôt du Royaume-Uni un pays de nouveau libre et indépendant. La conférence a pour objectif de démontrer les origines cachées de la construction européenne. Images, extraits de discours et documents à l’appui, le Président de l’Union Populaire Républicaine démontre que l’Europe de Bruxelles, avec ses institutions que sont l’Union Européenne, la Commission Européenne, l’Euro, etc, n’est pas autre chose que la réalisation concrète du projet qui avait été mis en chantier par l’Allemagne hitlérienne. La propagande incessante à laquelle nous avons été soumis depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale nous a amené à croire que le projet de l’Allemagne nazi pour l’Europe se résumait à l’extermination des Juifs et à la glorification du nationalisme. Or, la situation est bien différente. Le projet nazi était d’abord de nature économique et politique, puisqu’il visait l’intégration des pays européens dans une seule entité politique et économique au profit de grands cartels financiers et d’une oligarchie toute-puissante et dictatoriale. Les slogans qui sont balancés par les ténors de l’Union Européenne d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui étaient utilisés par les ténors et les collabos du nazisme: « Ensemble, on est plus forts », « Nous sommes trop petits », « l’Europe des nations, c’est ringard », etc.
François Asselineau mentionne d’autres influences dans la genèse de l’idée de l’Europe unifiée qui circulaient déjà avant l’éclatement de la guerre, comme celle du projet paneuropéen de Richard Coudenhove-Kalergi. Cet homme politique imaginait une Europe du futur, unie, dont la population blanche aurait été remplacée par une race métissée faite d’asiatiques et d’Africains. Il rappelle également les idées politiques de Victor Hugo et de Roland Freisler pour l’Europe, le rôle joué par certains cartels comme ceux de l’acier, de la chimie et des banques, ainsi que le souvenir de l’empire de Charlemagne. Vers 1h15 minutes, on peut voir des affiches de propagande de l’époque et des banderoles présentant le concept de la « France Européenne ». Vers 1h18minutes, on peut en voir une datant de 1941 montrant la disparition des frontières entre les pays d’Europe. Aussi, le conférencier présente certains personnages de l’Allemagne hitlérienne qui ont été recyclés par les différents services américains après la guerre. L’ensemble des indices et des documents présentés par François Asselineau donnent à penser que certains stratèges américains ont pu chercher à récupérer le projet de la Grande Europe nazie pour le compte des États-Unis après 1945. À cet effet, vers 2h48minutes, on peut voir une photo nous montrant le maréchal Pétain en conversation avec l’Amiral William Leahy, qui était ambassadeur des États-Unis auprès du régime de Vichy, ce qui porte à croire que les États-Unis préféraient discuter avec le régime de Vichy plutôt qu’avec le Conseil National de la Résistance et de Gaulle. Le Président de l’UPR rappelle le rôle joué par ce dernier dans l’organisation d’une résistance à l’intégration forcée de l’Europe que les européens subissent toujours jusqu’à aujourd’hui. François Asselineau termine sa conférence en présentant des éléments du programme du Conseil National de la Résistance et ce que sont pour lui les leçons de la Libération.
Ce ne sont ici que quelques bribes de cette conférence monumentale. Son visionnement est absolument obligatoire pour la suite des choses en Europe. Les peuples d’Europe devront choisir entre la tyrannie et la liberté, il n’y a pas de demi-mesure possible. La bonne nouvelle, c’est que c’est si facile. Tout ce que les peuples ont à faire pour recouvrer leur liberté est d’évoquer l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne, prévoyant les modalités de sortie, lors d’une rencontre formelle des instances de l’Union Européenne. Un délai de deux ans suit cette notification. Si après deux ans aucune entente n’est survenue durant les négociations sur les modalités de sortie, le pays recouvre alors automatiquement sa liberté de toute façon. La conférence dure plus de quatre heures. Je vous suggère de séparer son visionnement en segments d’une heure chacun, plus facilement digestibles. Pour la chronique, notons que le jour du scrutin du Brexit s’est tenu la veille de la Fête Nationale des Québécois, la Saint-Jean-Baptiste, et de la sortie de la suite du film américain Independence Day. Avec le décalage horaire, ça tombe pile. Les astres étaient donc alignés pour une victoire des forces de l’indépendance contre celles de la tyrannie. Servons-nous de cette victoire pour rassembler nos forces et faire avancer la liberté et la démocratie. Plus jamais nous ne devrons nous laisser intimider par des despotes.
Entrevue #10 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial
Ceci est la dernière de la série de dix entrevues accordées à l’animateur radio Dave Emory pour l’émission For The Record. Entre autres excellents points abordés ici par Peter Levenda, auteur de The Hitler Legacy, il attire notre attention (vers 30:00 minutes) sur le fait que le politicien autrichien d’extrême-droite Jörg Haider aurait reçu du financement de la part de dictateurs du Moyen-Orient comme Kadhafi et Saddam Hussein. Décédé en 2008, il aurait possédé des comptes de banque au Luxembourg et au Liechtenstein où ces personnages aurait déposé ces sommes. Vers 49:00 minutes, il raconte également la rencontre qu’il a eu en 2007 avec un des co-fondateurs du groupe terroriste Jemaah Islamiyah, Abu Bakr Ba’asyir.
FTR #847 Interview (#10) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”
Entrevues #5, #6 et #7 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial
Lors de ces trois autres entrevues accordées à l’animateur de radio Dave Emory, Peter Levenda continue de présenter les différents éléments constitutifs de son dernier livre, The Hitler Legacy, sur l’idéologie nazie et la constitution d’un réseau underground avant, pendant et après la guerre, qui s’est maintenu en place jusqu’à aujourd’hui. Entre autres éléments à retenir, l’auteur revient sur les routes de fuite appelées ODESSA, sur le rôle joué par certains personnages-clés des SS, sur l’expédition nazie au Tibet en 1938 et les liens qui ont été alors créés avec le Dalaï-Lama et son entourage, sur la concordance existant entre les bouddhisme zen et tibétain et la philosophie nazie au niveau de la transformation de la religion en arme de guerre, sur la présence nazie durant la guerre en Asie du Sud-Est, sur le rôle joué par le Président Sukarno, sur les péripéties de l’or confisqué (volé) durant la guerre, sur la Conférence de Bandung d’avril 1955 (la commémoration de cette même réunion à Bandung vient tout juste d’avoir lieu voilà quelques jours), sur la création d’un système bancaire alternatif à celui mis en place par les États-Unis (comme l’AIIB nouvellement créé par la Chine cette année) et bien d’autres sujets. Il y a énormément d’information à voir. C’est pourquoi il est recommandé de lire également les articles liés en plus d’écouter les entrevues.
FTR #842 Interview (#5) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”
FTR #843 Interview (#6) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”
FTR #844 Interview (#7) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”
Entrevue #3 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial
La conversation entre l’animateur radio Dave Emory et l’auteur Peter Levenda se poursuit lors de cette troisième entrevue. Pour accéder aux deux premières entrevues, veuillez consulter cet article précédent. Entre autres éléments intéressants et fort pertinents, l’entrevue s’arrête plus particulièrement sur les réseaux de type « stay-behind » mis en place par le régime nazi dans les derniers mois de la guerre; sur un rapport nommé le « Document de la Maison Rouge » faisant état d’un plan pour établir un Quatrième Reich en Europe après la guerre, de nature économique surtout; sur le rôle joué par la firme d’avocats Sullivan et Cromwell; sur celui joué par certains personnages importants de l’époque comme les frères Dulles; sur les « ratlines » et le futur pape Paul VI; sur l’agence de renseignement de Reinhard Gehlen; sur la Banque des Règlements Internationaux; sur la diaspora nazie en Asie du Sud, et bien d’autres sujets. À écouter.
FTR #840 Interview (#3) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”