Alexandre Cormier-Denis commente l’action politique récente des Mohawks, sur Nomos-TV

Deux articles d’Éric Thibault sur le crime organisé au Québec

C’est assez rare que je mets le matériel de TVA Nouvelles en référence mais là, ça vaut vraiment la peine. Éric Thibault vient de pondre deux bons articles sur le crime organisé au Québec et à Montréal. Ils présentent de façon éloquente le problème grandissant de ce que l’on appelle la «paix» entre les organisations criminelles au Québec. Par le passé, les citoyens pouvaient compter sur la rivalité entre les différents groupes criminels pour vivre en sécurité. Comme les gangs se neutralisaient plus ou moins, il y a avait peu d’impact sur le quotidien des gens. Maintenant, ce n’est plus le cas. Étant donné que les groupes criminels collaborent ensemble désormais, il est maintenant devenu pratiquemment impossible de trouver des lieux, à Montréal particulièrement, où des groupes criminels n’opèrent pas. Ce qui veut dire dans les faits que peu importe où l’on se trouve sur le territoire, peu importe dans quelle institution, compagnie, immeuble ou commerce dans lequel on évolue, on est sûr d’avoir affaire d’une manière ou d’une autre avec des opérateurs, des complices, des hommes de main, des employés de ces organisations criminelles. La présence de ces groupes amènent les problème courants que tout le monde connaît: vol, racket, vente de drogue, fraude, intimidation, harcèlement, menaces, etc. Montréal, qui était une ville très agréable dans les années ’90 est maintenant devenue assez désagréable pour ne pas dire dangereuse souvent. Et ce n’est pas un problème qui va pouvoir se régler rapidement. La route sera longue, si on s’en sort.

La paix des gangs à Montréal

35 ans d’histoire de gangs au Québec

Conférence de François Asselineau: L’Europe c’est la paie…

Cette autre excellente conférence de François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine, vaut le détour. Il y expose le gaspillage éhonté voire le vol pur et simple des Européens pratiqué par l’élite politique et financière dirigeant l’Europe. Asselineau passe en revue les différentes commissions, comités, structures administratives, bureaucraties qui pompent l’argent des contribuables sans rien produire en retour. Il y dénonce aussi les différentes manœuvres politiques qui ont eu lieu de façon à mettre les peuples en esclavage, à saper leur liberté. Entre autres, il évoque les manœuvres récentes qui avaient comme objectif de retirer aux peuples le droit de voter leurs impôts, ce qui est la pierre d’assise de la souveraineté d’un état. Il parle même d’un système de nature mafieuse. Les élites financière de l’Europe ont pris le contrôle des états et des peuples par le biais de ce que l’on appelle la « gouvernance économique ». Parmi les quelques exemples qu’il donne, il y a celui de la Confédération Européenne des Syndicats, un organisme de l’Union Européenne, qui finance de façon importante les syndicats français. En d’autres termes, les syndicats français sont contrôlés par les instances de l’Union Européenne, donc par le grand patronat. En ce qui concerne la dette publique des états, Asselineau note qu’une des seules façons pour les pays de sortir de l’endettement, du moins tel que présenté par l’oligarchie financière et économique, est de privatiser leurs services publics. On assiste alors à une vente de feu lors de laquelle on liquide les sociétés d’états et les fleurons de l’économie locale. Or, l’expérience française a démontré que loin de faire baisser les tarifs, la privatisation des services publics amenait au contraire une augmentation des prix. En effet, ce sont souvent des fonds d’investissement et de pension étrangers qui achètent les sociétés d’état, dans le but évident de faire du profit. Ainsi, les gestionnaires n’ont aucun intérêt à maintenir la tarification à un niveau permettant de servir la population locale. Les pays qui vendent leurs sociétés d’état se font donc avoir à double niveaux. À la toute fin de la conférence, le président l’UPR présente huit remèdes pour sortir de l’impasse actuelle, comme par exemple mettre fin à l’hémorragie de l’exode des emplois industriels, la sauvegarde et/ou la renationalisation des services publics, se réapproprier notre politique étrangère, contrôler les mouvements de capitaux, etc. Et, bien évidemment, afin de réellement retrouver sa souveraineté, la France n’aura d’autre choix que de faire valoir l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, qui prévoit les modalités de sortie de l’Union.

Le Parti Libéral du Québec et la mafia: une campagne de salissage signée « la gauche »

© Andrew Khritin | Dreamstime.com

Pendant tout l’automne 2010, les médias québécois n’ont pas dérougi d’allégations, de rumeurs, d’accusations de toutes sortes de corruption concernant le Parti Libéral et l’industrie de la construction du Québec. Le syndicat représentant le monde de la construction, la FTQ, a été mêlé de force à toutes ces histoires. Les médias parlaient régulièrement d’ « enveloppes brunes » remises par des firmes d’ingénierie ou de construction à des collecteurs de fonds du Parti Libéral. Au fil des semaines, une véritable atmosphère d’inquisition, de suspicion et parfois même de paranoïa s’est emparée de l’Assemblée Nationale, alors que les différentes allégations nous rappelaient étrangement le scandale du Watergate aux États-Unis. Mais alors que l’ambiance se détériorait à l’Assemblée Nationale, bien peu se demandaient qui pouvait bien être le chef d’orchestre de toute cette opération de propagande. Car c’est bien de ça au fond qu’il s’agit ici: une campagne de salissage contre le Québec, dont on a fait du Parti Libéral la tête de Turc.

D’abord, réglons tout de suite un chose: tous les États, sans exception, entretiennent des liens avec la mafia. Comme on l’a vu lors de l’affaire Iran-Contra aux États-Unis, l’argent de la drogue peut servir parfois à financer la guérilla clandestine contre le communisme. Des relations existent donc bel et bien entre les États modernes occidentaux et le monde interlope, et le Québec ne fait pas exception à cette règle. Le fait de souligner ces liens alors qu’ils sont en fait la norme dans tous les pays du monde ne peut donc que servir un but de propagande, à savoir le salissage de la classe politique québécoise. Continuer la lecture