Je vous propose trois entrevues sur la liberté d’expression réalisées par Frank Gaffney dans le cadre de l’émission Secure Freedom Radio.
Marc Lebuis sur Secure Freedom Radio
Je vous propose trois entrevues sur la liberté d’expression réalisées par Frank Gaffney dans le cadre de l’émission Secure Freedom Radio.
Marc Lebuis sur Secure Freedom Radio
Voici cinq interventions qui ont été présentées à l’Assemblée Nationale lors de la Commission des institutions dans le cadre du Projet de loi 59 sur la prévention des discours haineux et incitant à la violence. Vous pourrez entendre tour à tour Marc Lebuis, les citoyens Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel, l’organisme Pour le droit des femmes du Québec, le Rassemblement pour la laïcité et finalement le Mouvement laïque québécois. D’autres présentations seraient sans doute d’intérêt également. Voilà quelques jours, le gouvernement a fait savoir que le projet de loi serait réécrit, comme cela avait été mentionné auparavant par le Premier Ministre. Nous devrons donc attendre de voir la nouvelle version pour se faire une idée. Néanmoins, je tenais à vous présenter ces interventions car elles cernent très bien le problème qui est en jeu ici. Je vous invite à les écouter intégralement, ainsi que les périodes d’échange et de questions qui les suivent.
Je voudrais faire quelques remarques sur des points réellement importants qui ont été abordés par l’un ou l’autre des intervenants. La première concerne un article du code criminel, l’article 319.3b, qui a été évoqué par plusieurs lors de cette commission. En effet, l’article soustrait les propos haineux tenus par des individus ou des groupes de poursuites pénales, si ces discours l’ont été dans le cadre de l’expression d’une foi religieuse. Voici l’article verbatim: « Nul ne peut être déclaré coupable d’une infraction prévue au paragraphe (2)… (si) il a, de bonne foi, exprimé une opinion sur un sujet religieux ou une opinion fondée sur un texte religieux auquel il croit, ou a tenté d’en établir le bien-fondé par argument » . Tout le problème est là. Le discours islamiste, pour donner cet exemple, est souvent extrêmement haineux envers un grand nombre de personnes et il incite aussi très souvent à la violence contre ces mêmes personnes. Le fait que le code criminel interdise le discours haineux à l’ensemble des citoyens mais qu’il le permette en revanche aux adeptes d’une religion est en soi un problème de droit absolument ahurissant. Tous les citoyens sont supposés être égaux devant la loi. Le Projet de loi 59 ne permet en aucune façon aux citoyens d’être plus égaux devant la loi, au contraire, il accentue ces inégalités pour toutes les raisons qui ont été mentionnées par les intervenants lors de ces présentations.
La deuxième concerne la judiciarisation des conflits entre individus et entre groupes. La judiciarisation des conflits m’apparaît comme étant la pire façon de régler des différents entre citoyens. La médiation, la négociation sont certainement davantage capables de créer un climat propice au développement des sociétés et de ses institutions que les poursuites judiciaires. Lorsque l’on poursuit quelqu’un ou un groupe, c’est souvent un aveu d’échec car cela signifie que le dialogue social ne fonctionne pas. Comme les gens ne peuvent régler un problème qu’ils ont par eux-mêmes, ils confient cela à organisme tiers, dans ce cas-ci les tribunaux ou une instance quasi-judiciaire comme une quelconque commission des droits de la personne. La perspective offerte par l’adoption du Projet de loi 59 dans sa forme actuelle, ou remaniée de façon superficielle, sera que les citoyens vont se balancer des poursuites judiciaires à la figure, souvent pour bâillonner leurs adversaires, au lieu de s’assumer comme adultes et d’assumer leurs idées. Les dénonciations anonymes faites à la Commission des droits de la personne, sans frais juridiques à débourser, vont favoriser le développement d’une société infantile et irresponsable, ainsi que celui d’une culture de la délation et de l’humiliation publique. La proposition de constituer une « liste noire » des personnes qui seraient accusées par la Commission des droits de la personne est un signe flagrant de ce dangereux glissement.
Cette entrevue d’une heure avec Marc Lebuis sur les ondes de Secure Freedom Radio est réellement complète. Elle fait le tour des différents éléments à comprendre lorsqu’il est question de la montée de l’islamisme en Amérique du Nord et elle met en contexte le Projet de Loi 59 sur les discours haineux que propose d’adopter le gouvernement de Philippe Couillard dans la province de Québec. Je vous propose également deux articles complémentaires sur le sujet, un du site web Postedeveille mettant en lumière la nébuleuse islamiste autour d’Adil Charkaoui, ainsi qu’un article de Salim Mansur sur le Projet de Loi 59.
Marc Lebuis sur Secure Freedom Radio avec Frank Gaffney
L’essentiel du réseau djihadiste autour de Charkaoui
Salim Mansur on Quebec ‘hate speech’: Repress the totalitarian urge
En entrevue sur les ondes de Secure Freedom Radio avec Frank Gaffney, Marc Lebuis de Pointdebascule.ca réagit au Projet de Loi 59 et aux perspectives de censure sur la parole publique et privée qu’il implique. Il s’agit bel et bien d’un retour à la censure qui prévalait à l’époque des beaux jours de l’Église Catholique au Québec. Pour de plus amples détails, je vous suggère de lire un article précédent où je présentais les différents faits sur le sujet. Une entrevue d’une heure serait d’ailleurs la bienvenue sur les ondes de Secure Freedom Radio, vu l’importance du sujet, puisque ce projet de loi peut être perçu par certains comme étant une atteinte directe à la sécurité nationale des Québécois et des Canadiens. Une entrevue à écouter absolument et un dossier à suivre.
Le 10 juin 2015, le Gouvernement du Québec de Philippe Couillard a présenté le Projet de Loi 59 visant à combattre les discours haineux dans l’espace public. Apparemment, il fait suite à une demande de Jacques Frémont, président de la Commission des droits de la personne du Québec, afin que l’organisme puisse obtenir des pouvoirs étendus lui permettant de faire enquête sur des individus ou des organisations, et le cas échéant de les poursuivre en justice si leurs propos sont jugés favoriser la propagation de discours haineux. Selon un examen préliminaire du Projet de Loi, il donnerait à la Commission le pouvoir de censurer certains propos tenus dans les médias, d’utiliser des dénonciations anonymes pour démarrer une enquête et même de constituer une liste noire de personnes qui ont été en quelque sorte « mis à l’index » par la Commission. Selon des entrevues accordées par M. Frémont à Radio-Canada, dont on peut retrouver les liens dans un article récent de Pointdebascule, le nouveau Projet de Loi semble viser en priorité la critique de la religion musulmane sur internet, ce qui pourrait mettre en péril l’activité de certains sites web et pages Facebook. M. Frémont, favorable au Projet de Loi, aurait même mentionné qu’il fallait suivre le modèle proposé par les Nations Unies en ce sens. M. Frémont fait probablement référence ici à la Résolution 16/18 ou au « Processus d’Istanbul ». Or cette résolution et ce processus sont des instruments de l’Organisation de la Conférence Islamique, un groupe de 57 pays musulmans des Nations Unies, pour faire adopter la criminalisation de la critique de l’islam.
Au-delà des analyses, une chose est claire. Nous assistons au retour de la censure, sinon de l’Inquisition. Les catholiques n’ont jamais été très bons pour respecter la liberté de parole. Ce Projet de Loi 59, ainsi que l’implication de la Commission des droits de la personne du Québec, en est un exemple flagrant. Les conséquences concrètes du Projet de Loi 59 pour le Québec seront qu’il ne sera plus possible pour les Québécois de critiquer l’islam, sous peine de se voir imposer des amendes ou des poursuites judiciaires. Comme le dit si bien Me Julius Grey, si elle est adoptée, cette Loi va créer une société de gens rangés, qui auront peur, qui n’oseront plus parler. Le gouvernement de Philippe Couillard se comporte comme un gouvernement collaborationniste, qui pactise avec les ennemis de la démocratie. Dans un article précédent, je vous proposais un documentaire sur l’Occupation en France. Décidément, l’histoire se répète. Ronald Reagan avait l’habitude de dire que les humains ne sont jamais éloignés de la tyrannie de plus d’une génération. Il avait parfaitement raison. En passant, où sont le Parti Québécois et la CAQ pour défendre les intérêts et les droits des Québécois? En ce jour de la Fête Nationale, il serait bon qu’ils se réveillent.
Aussi, une des qualités essentielles pour bien comprendre les phénomènes politiques demeure d’avoir la mémoire longue. Le monde politique s’analyse et se comprend sur de longues durées. Hillary Clinton avait été impliquée de près dans le « Processus d’Istanbul » visant justement à criminaliser la critique de l’Islam, élaboré de concert avec l’Organisation de la Conférence Islamique des Nations Unies. Dans une célèbre déclaration, elle disait même, en parlant de la Résolution 16/18 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qu’il faudrait recourir à, je le cite en anglais ici, « old-fashioned techniques of peer pressure and shaming « , donc à des « vieilles techniques éprouvées de pression par les pairs et d’humiliation ». Cette résolution visait à « combattre l’intolérance religieuse » et le Processus d’Istanbul à la mettre en mouvement. Or, il faut se rappeler que Hillary Clinton est venue donner une conférence à Montréal à quelques jours de l’élection du 7 avril 2014 devant mener au pouvoir Philippe Couillard du Parti Libéral du Québec. Il faut se rappeler aussi que les trois chefs de parti principaux ont été rencontrés en privé par Madame Clinton, selon ce que les médias ont rapporté, à savoir Philippe Couillard du Parti Libéral, Pauline Marois du Parti Québécois et François Legault de la CAQ. Curieusement, le parti politique qui a été élu lors de cette élection est en train de mettre en place des politiques qui correspondent exactement aux vues et aux idées de Madame Clinton et des ses alliés politiques. C’est sans doute une coïncidence diront certains. La tendance à faire des courbettes pour plaire à l’électorat musulman est une maladie contagieuse qui est en train de ronger le monde occidental. Philippe Couillard a emboîté le pas des François Hollande et Barack Obama dans cette voie. Même Stephen Harper, quelqu’un dont on aurait pu attendre davantage de désir de défendre la nation et le pays, s’est laissé aller à du cynisme politique de bas niveau alors qu’il a invité à sa résidence officielle des représentants de la communauté musulmane pour souligner le Ramadan à deux jours de la Fête Nationale du Québec. Au début, je croyais que c’était un canular mais on dirait que cela est bien vrai, comme en fait foi cet article du journal La Presse. En Suède, la Ministre des Affaires Étrangères souligne à grands traits le Ramadan, alors qu’elle passe sous silence les fêtes religieuses chrétiennes. Décidément, il est plus que temps que Barack Obama quitte ses fonctions. Rien ne va plus.
En plus de l’article de Pointdebascule déjà cité, je vous propose également un article de Postedeveille. Vous trouverez dans ces articles beaucoup d’informations pertinentes pour la compréhension du problème. Je joins aussi trois entrevues, une courte entrevue vidéo de Jacques Frémont, une autre de Me Julius Grey qui dénonce le Projet de Loi comme étant une attaque contre la liberté d’expression, ainsi que celle de Marc Lebuis, éditeur de Pointdebascule, accordée à Radio-X sur le sujet.
https://youtu.be/SQYoOGqCpN8
N.B. J’ai d’abord publié ce billet en tant qu’article régulier. Après réflexion, j’ai décidé de l’inclure dans mon texte en développement sur l’occupation de l’Occident. Il complète bien l’ensemble des autres éléments que j’essaie de développer dans cette série. (31 janvier 2015)
Un reportage récent de Radio-Canada concernant notre approche pour lutter contre le terrorisme a attiré mon attention. Je joins le lien en bas de page. Une courte vidéo accompagnant le texte écrit du reportage met en lumière le malaise que plusieurs peuvent ressentir face à cette question. On y voit un policier, nous dit-on, donnant une conférence au Québec à d’autres policiers sur le phénomène de la radicalisation des musulmans et sur les moyens de détecter ceux qui peuvent s’inscrire dans cette mouvance. Or, le policier donnant la conférence est visiblement originaire du Moyen-Orient. Vous me direz peut-être que l’origine ethnique d’un conférencier n’a rien à voir avec le sujet dont il est question. En ce qui touche la charia, l’islamisme, le djihad ou la radicalisation, peu importe comment on appelle ce phénomène, je crois que cela a une grande importance. Car il y a plusieurs personnes au Canada et aux États-Unis, qui sont des nationaux, des de souche, dont les ancêtres sont ici depuis plusieurs générations, qui peuvent faire ce travail sûrement tout aussi bien que le conférencier que l’on nous montre ici (qui n’est pas nommé en passant). Je n’enlève rien à la compétence de ce dernier cela dit. Mon point est qu’il y a un manque flagrant de reconnaissance envers les forces vives de la communauté patriote québécoise, canadienne et américaine. Au lieu de faire appel à des gens d’origine arabo-musulmane pour expliquer aux policiers en quoi consiste le phénomène de la radicalisation, les forces policières pourraient donner l’opportunité à des Québécois comme par exemple l’éditeur du site Poste de veille ou encore à Marc Lebuis du site Pointdebasculecanada. Au Canada-Anglais, des gens comme Tarek Fatah et Salim Mansur, qui sont musulmans, pourraient s’acquitter de cette tâche aussi, puisque leur respect des valeurs séculières, humanistes et occidentales n’est plus à démontrer. En Europe, le blogueur vidéo Aldo Sterone, un Algérien arabo-musulman, est une excellente référence pour comprendre le phénomène de l’islamisme de l’intérieur des sociétés qui le produisent. Aux États-Unis, quelqu’un comme Stephen Coughlin a fait un travail remarquable sur le Coran et l’idéologie islamiste. Après quelques temps passés au Pentagone à faire exactement cela, il a été mis de côté parce que l’on jugeait ses opinions non conformes avec l’agenda politique du gouvernement. Andrew Bostom est aussi quelqu’un ayant les compétences pour faire un tel travail. Je me dois également de mentionner le travail remarquable de l’écrivaine et critique de la politique américaine Diana West. Ses efforts pour identifier les résurgences de la pensée communiste aujourd’hui, se manifestant sous la forme de l’islamisme, ont produit un livre absolument exceptionnel intitulé American Betrayal, qui est une lecture obligée pour nos leaders publics. J’ai bien peur que peu d’entre eux ne l’ont lu cependant. Et ce ne sont ici que quelques exemples.
En passant, je profite de l’occasion pour mentionner l’existence d’un document complet et détaillé sur l’infiltration de nos sociétés occidentales par les Frères Musulmans, réalisé par le Center for Security Policy. On peut retrouver leur excellent travail, une présentation vidéo en dix chapitres ici, en suivant ce lien: The Muslim Brotherhood in America. Auparavant, ils avaient réalisé un document tout aussi étoffé sur l’implantation de la charia en Amérique du Nord: Shariah: The Threat to America.
En définitive, curieusement, les forces policières dans le monde occidental ont la manie de ne pas faire confiance aux locaux du coin. Ils préfèrent s’en remettre à des étrangers dont on ne connaît ni les allégeances ni les convictions ni le passé. Ils ont tendance aussi à ne pas tenir compte de la religion elle-même dans le processus pour n’arrêter leur regard que sur les comportements. C’est pourquoi je considère qu’une telle attitude ne peut mener qu’à la ruine de nos sociétés puisque, en quelque sorte, on remet les clés de la ville à nos ennemis. Et ce genre de dérive n’a pas lieu qu’au Canada mais dans plusieurs endroits dans le monde également. Dans les conditions actuelles, la stratégie policière sera un échec complet. Il ne ne faut pas être un spécialiste pour le comprendre. Cette manie à essayer à tout prix de plaire à nos ennemis pour atteindre je ne sais quel objectif stratégique rappelle à la mémoire, malheureusement, certaines scènes du célèbre film Casablanca dans lequel on pouvait voir le chef des forces nazies, le major Strasser, s’amuser comme larrons en foire avec le chef de la police locale, le capitaine Renault. L’intrigue du film se passe au Maroc lors de l’occupation du pays par le régime de Vichy. Les implications d’une telle proximité avec des puissances ennemies ne sont plus à démontrer. Il y a péril en la demeure. Ce qui est fondamental à comprendre ici est que nos élites ne peuvent comprendre que le problème de l’islamisme ne pose pas qu’en termes de terrorisme. Celui-ci n’est qu’un tout petit aspect du problème. En fait, les dommages matériels qu’une société peut subir en raison du terrorisme sont bien inférieurs en conséquences aux dommages psychologiques et spirituels causés par l’infiltration de nos institutions par les forces islamistes. Les dommages immatériels sont irréparables. Lors d’un texte précédent, j’ai eu l’occasion déjà de préciser ces notions. Alors, quand allons-nous finir par comprendre le danger qui nous guette? « I’m so shocked, shocked… » Suite au reportage de Radio-Canada, je joins une entrevue que Tarek Fatah a accordée au réseau SunNews en décembre 2013. Il nous informait alors qu’un imam radical de la région de Toronto, du nom de Said Rageah, occupait le poste, croyez-le ou non, de conseiller pour la GRC sur les questions religieuses. C’est là qu’on est rendu…
Radicalisation : comment traquer un ennemi indéfinissable?
Restez branchés sur lys-dor.com pour le sixième chapitre. Pour accéder aux chapitres précédents, veuillez visiter les liens suivants:
L’Occident sous occupation, troisième chapitre: La véritable nature du djihad islamique