Diffusion d’urgence, épisode 13/Emergency Broadcast, episode 13

Anna Khait s’entretient avec Diana West sur la débandade électorale aux États-Unis

Diana West speaks about the CoronaCoup against the western world, on Secure Freedom Radio

Interviews with Diana West, Fred Fleitz, and Kevin Freeman and Rick Manning on SFR

Interview with Diana West on Secure Freedom Radio

Interview with Fred Fleitz on Secure Freedom Radio

Interview with Kevin Freeman and Rick Manning on Secure Freedom Radio

Entrevue avec William Federer sur l’islamisme

Je fournis également le lien pour une autre émission de Secure Freedom Radio où les invités de l’animateur Frank Gaffney réfléchissent sur le déploiement de ce qu’on appelle « l’Axe Rouge-Vert », l’union de la gauche politique et de l’islam.

William Federer sur Secure Freedom Radio

Refuting the “Witch Hunt” Narrative sur Secure Freedom Radio

Diana West commente le harcèlement d’état dont est la cible Tommy Robinson

Le cofondateur de l’organisation English Defence League et leader de PEGIDA, Tommy Robinson, ferait l’objet de harcèlement d’état en Grande-Bretagne, par le biais notamment de la police et du système judiciaire. Diana West commente ce cas qui est tout à fait orwellien. Malheureusement Robinson n’est pas le seul. Des milliers de patriotes font l’objet d’un harcèlement similaire en Occident depuis quelques années. Si cette forme d’intimidation existe depuis longtemps dans nos pays dits « démocratiques », il s’est fortement accru depuis que l’Administration Obama-Clinton est entré en fonction. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir cela. Notons également que l’Angleterre est le théâtre des deux principaux romans d’ « anticipation » où la société totalitaire idéale est représentée: 1984 et Le meilleur des mondes. Cela ne peut être un hasard. Il est évident que les forces qui poussent au socialisme en Grande-Bretagne sont telles que l’on se demande si elle a une chance de demeurer une démocratie. L’élite socialiste britannique semble avoir un plan bien établi, préparé depuis longtemps et ces deux romans en témoignent largement. Retrouvez l’entrevue au troisième segment.

Diana West sur Secure Freedom Radio

Conférence de Vincent Brousseau: L’Euro, avant, pendant et après…

L’ancien économiste de la Banque Centrale Européenne, qui a joint les rangs de l’Union Populaire Républicaine, récidive avec une autre excellente conférence. La situation actuelle de la Grèce, qui vient tout juste de rater ses obligations financières en date d’aujourd’hui, rend cette conférence tout à fait à propos. L’éventualité qu’elle sorte de la zone euro est de plus en plus probable, puisqu’il ne semble pas y avoir d’autres solutions. Entre autres points très pertinents abordés par l’économiste, on retrouve les observations suivantes. Tout d’abord la liste des grandes puissances n’a pas beaucoup évoluée depuis les dernières décennies, puisqu’il est difficile d’accéder à ce club sélect pour diverses raisons. Les États-Unis ont réussi à se hisser à ce niveau de façon très rapide, ce qui a donné aux Américains un avantage sur leurs rivaux. Il rappelle que le budget militaire américain est supérieur à ceux des toutes les autres grandes puissances combinés. Les États-Unis ont eu donc tendance à construire des bases militaires dans les pays qu’ils ont conquis ou vassalisés. Lors de la construction de l’Union Européenne, un grand transfert de souveraineté s’est effectué des états-nations d’alors vers des structures supranationales que sont l’OTAN, l’UE et l’Euro. Ce transfert de souveraineté a laissé les pays membres de cette construction supranationale sans défense face à diverses manœuvres pour affaiblir leur spécificité nationale, telles les privatisations, les partenariats économiques avec perte de contrôle majoritaire, la perte de standards locaux exprimant la culture locale, etc.

Aussi, Brousseau attire notre attention sur le fait que l’Euro n’est ni une monnaie unique ni une monnaie commune. En fait, il s’agit d’une série de monnaies nationales unies avec un taux de change de 1 pour 1. Les dépôts des citoyens et corporations situés dans un pays créent des créances sur la Banque Centrale de ce pays. Si la zone euro explose, ce qui risque d’arriver bientôt, chaque pays retrouvera sa monnaie nationale, et les dettes, dépôts et actifs présents dans les banques locales seront libellés dans chaque monnaie nationale respective, sans dépréciation par rapport à l’Euro, puisque la zone euro garantit un taux de change 1 pour 1. Néanmoins, cet avantage sera néfaste pour les pays plus riches comme l’Allemagne. En effet, beaucoup d’épargnants et d’investisseurs de pays en difficulté, craignant un effondrement de l’Euro, ont transféré leurs avoirs dans des banques allemandes. Comme les dépôts créent des créances sur la Banque Centrale locale, dans ce cas-ci la Bundesbank, si l’Euro s’effondre, leurs dépôts seront automatiquement convertis en Deutsch Mark, ce qui pour certains, fera certainement la différence entre la faillite et la prospérité. Vincent Brousseau fait remarquer durant sa présentation que beaucoup sont inquiets de ce phénomène à la BCE et à la Bundesbank. Brousseau parle même de « créances toxiques », puisqu’il s’agit là d’un poids financier énorme. L’économiste signale aussi certains événements survenus dans le monde de l’économie qui ont pu amener la zone euro dans cette situation, comme par exemple la fin du marché monétaire interbancaire en 2008, la faillite de Lehman Brothers, etc.

Je m’en voudrais de vous laisser aller sans signaler deux moments suaves de cette conférence. Tout d’abord, vers 40:00 minutes, Brousseau cite une lettre de 1943 de Jean Monnet à Harry Hopkins, conseiller politique du Président Roosevelt. En substance, Monnet dit à Hopkins que le Général de Gaulle est un ennemi du peuple français et de la construction européenne, qu’on ne peut pas s’entendre avec lui et qu’il doit être détruit. Rien de moins. Or, fait extrêmement intéressant, l’écrivaine Diana West a identifié Harry Hopkins, dans son merveilleux livre American Betrayal, comme ayant été un agent de l’Union Soviétique…Brousseau suggère que Monnet était en fait lui-même un employé de Hopkins. Beaucoup d’analystes politiques ont remarqué les similitudes entre l’Union Soviétique et l’Union Européenne et ce genre de connivences politiques montre bien le jeu d’influence qui a pu avoir lieu alors que le projet de la construction européenne prenait forme. Autre élément intéressant, tout de suite après, vers 42:30 minutes, le conférencier attire notre attention sur une réunion tenue le 11 juin 1965, lors de laquelle Robert Marjolin suggère au Département d’État américain une union monétaire entre les pays européens, ce qui est une autre preuve que l’intégration monétaire de l’Europe était dans les cartons depuis longtemps et manifestait une volonté politique et idéologique. Robert Marjolin était-il lui aussi sous influence de l’Union Soviétique? Bonne question. Brousseau parle de la « Méthode Monnet » pour imposer aux peuples européens des structures qui les réduisent de plus en plus en esclavage. Cette méthode consiste à présenter que le point A rend obligatoire le point B. Par exemple, on entend souvent les partisans de l’Euro nous dire que pour que l’Euro fonctionne, il faut l’union budgétaire. Or, ces mêmes partisans avaient dit que pour que l’union politique fonctionne, il fallait l’union monétaire, et ainsi de suite.

Cette conférence est à voir absolument. Pour revenir au sujet de la Grèce, ce seront les Grecs qui vont décider de leur avenir. Mais une chose est sûre. Une sortie concertée de la zone euro serait préférable à son éclatement soudain. Il est plus facile de contrôler les conséquences d’une action lorsqu’on l’initie que lorsqu’on la subit. Que la zone euro soit abolie ne serait pas un échec mais plutôt un signe de sagesse élémentaire. Malheureusement, je crains que la caste politique au pouvoir à Bruxelles ne partage pas mon avis. La fin de la zone euro serait sans doute ce qui pourrait arriver de mieux à l’Europe dans les circonstances.

Entrevue avec Trevor Loudon sur les liens entre l’Union Soviétique et l’islam

Cette excellente entrevue avec l’activiste politique et blogueur Trevor Loudon brosse le tableau des liens étroits existant entre les fondamentalistes islamistes et les mouvements, partis, régimes et pays communistes et/ou socialistes. Il a présenté les fruits de sa recherche dans un livre intitulé The Enemies Within: Communists. Socialists and Progressives in the U.S. Congress. La thèse du livre, en gros, est que l’Union Soviétique n’a cessé depuis la fin de Deuxième Guerre Mondiale d’infiltrer l’Occident, en particulier les États-Unis, afin de se livrer à du sabotage de l’intérieur. Depuis la chute du Mur de Berlin, la Russie continuerait de se livrer à cette infiltration et ce sabotage par l’emploi des fondamentalistes islamistes. Durant cette entrevue d’une heure avec Frank Gaffney, l’auteur donne plusieurs exemples pour étayer son propos, notamment l’activité de groupes comme ACLU, le Council for a Livable World, celle d’oligarques comme George Soros et de politiciens comme Barack Obama. Le travail de Loudon complète bien les travaux de Diana West sur l’infiltration communiste des États-Unis, qu’elle a merveilleusement bien campé dans son livre American Betrayal: The Secret Assault on Our Nation’s Character. Ces deux livres donnent l’autre côté de la médaille expliquant l’effondrement de l’Occident. Dernièrement, je vous ai présenté une série d’entrevue avec l’auteur Peter Levenda sur le monde underground nazi de l’après-guerre dans son livre intitulé The Hitler Legacy. Un autre ouvrage du même genre de John Loftus intitulé The Secret War Against the Jews: How Western Espionage Betrayed The Jewish People, présente l’histoire de l’industrie pétrolière et de ses liens avec le renseignement. Il nous amène à comprendre comment ces éléments ont façonné la résolution des conflits et des guerres et pourquoi les idéologies nazie et islamiste ont pu continuer à prospérer malgré la monstruosité de leurs actions.

Ceci m’amène à une réflexion plus générale. Je vous avoue que cela me fatigue depuis longtemps mais on dirait que le moment est venu de faire le point. Comme vous le savez sans doute si vous suivez ce blogue depuis un certain temps, ce site est dédié au combat contre les idéologies totalitaires, quelles qu’elles soient. Or, je remarque que bien peu de mes contemporains sont capables de suivre mes pas. Les activistes antinazis ou antifascistes sont rarement anticommunistes et vice versa. Les gens choisissent un camp ou l’autre sans comprendre qu’il s’agit des deux côtés d’une même médaille. Pour donner l’exemple des États-Unis, pour les Républicains tout est de la faute des Démocrates, et pour les Démocrates, tout est de la faute des Républicains. Si on passe en revue la planète, on voit aussitôt que les protagonistes d’un conflit se blâment l’un l’autre continuellement. Arabes et Juifs, Ukrainiens et Russes, Iraniens et Saoudiens, Chiites et Sunnites, orthodoxes et catholiques, catholiques et protestants, Irlandais et Britanniques, Canadiens-Français et Canadiens-Anglais, etc, etc… C’est toujours la faute de l’autre. Cependant, l’histoire montre toujours qu’il n’y a ni bons ni méchants mais des circonstances qui font en sort que certains peuples ou certains pays prennent des décisions afin de protéger leurs intérêts ou leur survie. Les protagonistes d’un conflit ont à la fois tort et raison, en ce sens qu’ils défendent leurs intérêts et donc, à ce niveau, ils ont tous des choses à se reprocher.

Je suis estomaqué par le fait que beaucoup de mes contemporains ne peuvent pas voir les deux côtés des choses. Pour donner un exemple concret, mes deux émissions de radio préférées, For The Record animée par Dave Emory et Secure Freedom Radio animée par Frank Gaffney, reçoivent régulièrement des excellents invités. Or, les invités de l’une des deux émissions ne sont jamais invités sur l’autre, ce qui fait que le débat d’analyse politique et de renseignement se fait en vase clos, même si le résultat est très bon. Ainsi, en ce qui concerne les excellents livres que j’ai cité précédemment, il faut donc les lire en parallèle. Comme les auteurs ont vraisemblablement des réticences à tenir compte de l’autre côté de la médaille, c’est le lecteur lui-même qui doit le faire. On en est rendu là. Je vous invite donc à livre The Hitler Legacy, The Secret War Against the Jews, American Betrayal et The Enemies Within en parallèle en « remplissant les espaces libres » qui auront été laissés par leurs auteurs. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons reprendre en main notre compréhension de l’histoire. Je vous offre également certains articles précédents où vous pourrez retrouver des entrevues avec les autres auteurs mentionnés.

Trevor Loudon sur Secure Freedom Radio

Entrevues #5, #6 et #7 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Entrevue #4 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

From Communism to Islamism: The Secret Invasion of American Society

Diana West: Des agents soviétiques ont subverti les États-Unis dans les années trente

John Loftus parle de son dernier livre, America’s Nazi Secret

FTR #731 Interview with John Loftus about “America’s Nazi Secret”