Documentaire sur le massacre d’Odessa du 2 mai 2014…

Ce documentaire sur le Massacre d’Odessa survenu le 2 mai 2014 est absolument incroyable par sa vérité. Il nous montre combien nous vivons dans un monde orwellien où les faits sont complètement renversés, où le mensonge devient vérité. Le film n’a pas passé à travers le prisme déformant ni des médias de masse, ni de la propagande du régime de Kiev ou de celle de l’Occident ni d’intérêts privés. Avant de vous laisser regarder le document, quelques observations et remarques sont de mise. Tout d’abord, on doit rappeler encore une fois que l’Administration Obama a laissé un régime nazi prendre le pouvoir à Kiev suite au putsch du Président en poste, Viktor Ianoukovytch. Certains groupes néo-nazis comme Pravy Sektor et Svoboda composent aujourd’hui une bonne partie des forces vives du pouvoir en place. Avant même les événements du Maïdan, il faut savoir que depuis plusieurs années la Russie avait de la difficulté à se faire payer par l’Ukraine ses livraisons de gaz naturel. En 2010, la Russie avait même consenti à accorder une baisse de 30% du prix facturé. Ce conflit commercial a certainement mis la table pour la crise majeure que nous vivons aujourd’hui, sans parler des autres différents projets de pipelines et de gaz qui continuent à jouer en coulisse du conflit. Aussi, alors que la Russie essaie de garder l’Ukraine dans son giron géo-politique, les États-Unis voudrait bien amener celle-ci dans l’OTAN, ce qui est hors de question pour Moscou. De plus, la situation géographique stratégique de la Crimée dans le déploiement de la marine russe fait en sorte qu’il est impossible pour le Kremlin d’accepter l’annexion de l’Ukraine à l’Europe occidentale, annexion qui serait devenue de facto avec l’entente de libre-échange avec l’Union Européenne. Comme le Président Ianoukovytch a finalement décidé de ne pas aller de l’avant avec le traité de libre-échange, une réaction s’est alors produite dans les rangs des partisans de l’Union Européenne et de l’Occident en Ukraine. Le clash survenu ensuite entre ces derniers et les partisans de la Russie n’était que la conséquence inévitable.

D’autre part, je crois qu’il est bon d’attirer l’attention des internautes sur le non-verbal que l’on peut voir dans le documentaire. Le premier élément que l’on doit mentionner est le degré d’endoctrinement des partisans du régime de Kiev. Leur hostilité, leur rage, leur violence n’a rien à envier aux islamistes. La fureur avec laquelle ils ont brûlé la Maison des Syndicats, avec laquelle ils ont tué, massacré ceux qui s’y étaient réfugiés n’a rien à envier aux combattants de l’État Islamique. Les activistes antifascistes qui se trouvaient dans la Maison des Syndicats ont été tué parce qu’ils ne voulaient pas d’un régime nazi au pouvoir dans leur pays et parce qu’ils aimaient la langue russe et la Russie. C’est incroyable de concevoir cela mais ce sont les faits. Autre élément important, on peut facilement noter que les partisans de Kiev sont aux prises avec un délire mystico-politique. Ils n’agissent plus dans la sphère rationnelle et sont donc très dangereux. Le documentaire montre des processions au flambeau nocturnes, rappelant celle du Parti Nazi allemand. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, on peut craindre que cela aura des conséquences extrêmement graves pour le pays et sa population. Par exemple, dans le documentaire, selon la traduction française qui est fournie ici, on entend souvent les partisans du régime de Kiev référer aux Russes en utilisant le terme de « Moskals », dans des phrases du genre « Moskals au couteau ». Les Russes seraient-ils devenus pour le régime néo-nazi de Kiev l’équivalent de ce qu’étaient les Juifs en Allemagne dans les années 1930 et 1940? Le massacre de la Maison des Syndicats est certainement l’indicateur que les Russes, dans une Ukraine gouvernée par les forces présentement au pouvoir, seront systématiquement harcelés et persécutés, pour ne pas dire carrément massacrés. Ceci devrait faire réfléchir un bon nombre de nos leaders occidentaux qui, curieusement, semblent souffrir d’aveuglement volontaire sur ce sujet.

Dans un autre ordre d’idées, on peut se poser des questions sur le rôle de la police et des pompiers dans ces événements. Pour donner l’exemple du Canada, il n’est pas rare que la police intervienne pour encadrer ou superviser des manifestations politiques diverses. Quelques citoyens manifestent leurs idées politiques de façon publique et hop! des voitures de polices débarquent. Or, dans le cas de l’incendie de cette Maison des Syndicats, la police était curieusement absente. Elle ne s’est présentée que longtemps après le début des événements, alors qu’il était trop tard en fait. Un des témoins interviewés pour le documentaire, et que l’on peut écouter environ vers 1h00minute, nous apprend entre autre que les pompiers se sont présentés sur les lieux mais qu’ils n’avaient pas d’eau dans leur camion… Aussi, vers 44:00 minutes, on peut voir des gens se promener à l’intérieur de la Maison des Syndicats, y déplacer des objets, faire des fouilles, etc. Il s’agit pourtant là d’un incendie criminel où des gens ont été tués, certains par les flammes mais d’autres achevés à l’aide d’armes en métal ou même de fusils. En d’autres termes, il s’agit d’une scène de crime qui n’est pas protégée… Il me semble qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait son cours de police au FBI pour savoir que l’on doit protéger une scène de crime, afin justement de recueillir les indices, les preuves, etc. On peut donc se poser des questions sur le degré de complicité du régime de Kiev dans ces événements, alors que les brutes qui ont commis le massacre venaient apparemment de l’extérieur de la ville d’Odessa. La grande question qui résume toutes celles-ci est la suivante: À quoi peuvent bien penser les leaders occidentaux qui appuient le régime actuellement au pouvoir à Kiev? L’animateur radio Dave Emory a produit plusieurs émissions et écrit plusieurs articles sur le dossier de l’Ukraine, que vous pourrez retrouver dans l’article suivant.

Dave Emory partage quelques réflexions sur la crise en Ukraine

Beaucoup d’éléments sont à retenir dans le dossier de la crise ukrainienne. L’animateur radio Dave Emory insiste surtout sur deux aspects très importants et inquiétants du problème. Premièrement, l’économie de la Russie n’est pas une petite économie. La Russie est un pays à l’échelle d’un continent. Si l’Occident applique des sanctions contre Cuba, l’Iran ou la Corée du Nord, les conséquences seront de portée moyenne. Mais avec la Russie, c’est une autre histoire. Les sanctions contre la Russie sont catastrophiques pour l’économie russe, pour sa monnaie nationale, pour les investissements étrangers, etc. Or, une crise économique en Russie entraînera inévitablement le reste du monde dans la crise également, puisque tout est interrelié aujourd’hui. Quelles seront les conséquences d’une crise économique mondiale? Quelles seront les conséquences de l’effondrement des marchés mondiaux? Aussi, la Russie et les États-Unis possèdent tous deux des armes nucléaires. Tout le monde a pu remarquer que le niveau de tension sur la planète a considérablement monté ces dernières années, l’apparition de l’État islamique n’étant qu’un symptôme parmi tant d’autres. Qui perdra son sang-froid en premier? La question qui résume toutes les autres est celle-ci: Est-on réellement prêt, de par et d’autres, à risquer une crise économique mondiale et/ou une guerre nucléaire pour un pays — nos compatriotes ukrainiens me pardonneront ici — somme toute d’importance secondaire comme l’Ukraine? L’Ukraine, ce n’est quand même pas le Saint Empire Germanique, la France de Louis XIV ou l’Égypte des Pharaons. Il ne faut pas charrier. Il y a sûrement une solution diplomatique qui peut être trouvée, satisfaisante et pour les États-Unis et pour la Russie. Quand cette solution sera trouvée, pour ce qui est du régime de Kiev et des rebelles pro-russes, ils n’auront qu’à prendre leur pilule et faire avec. Le monde a d’autres chats à fouetter. Il n’en tient maintenant qu’aux leaders politiques en présence de faire ce qu’il faut pour s’assurer que l’on ne commette pas l’irréparable. Voici donc l’article de l’émission et le ficher audio:

FTR #833 Shooting Ourselves in the Foot in Ukraine (Habsburg Redux)

Entretien avec Xavier Moreau: La Russie face au globalisme

Moreau présente une interprétation appropriée des événements qui se sont déroulés en Ukraine ces derniers mois. Aussi, il amène une piste de recherche intéressante lorsqu’il mentionne que les quatre piliers de l’Occident seraient les trotskistes, les fascistes, les islamistes et la mafia. C’est lui qui le dit. En ouverture, il parle également de la nécessité pour la France de respecter sa signature et de livrer les Mistrals à la Russie. En gros, l’entretien procure des éléments d’explication qui sortent des clichés habituels et de la propagande relayés par la presse et la caste politique occidentales.

Entrevue avec Alexeï Pouchkov, président de la Commission des Affaires Étrangères de la Douma

C’est toujours la même histoire. Lorsque l’Occident intervient militairement quelque part sur la terre, on nous dit toujours que c’est pour « protéger les populations civiles, défendre les droits de l’homme, défendre la démocratie, etc ». Or, il est de plus en plus évident que c’est plutôt pour des intérêts matériels qu’il le fait. Les médias occidentaux sont devenus des médias de l’Union Soviétique, de propagande, où les faits sont déformés systématiquement. Dans un texte précédent, je vous disais justement que le rideau de fer s’est renversé. C’est nous maintenant qui vivons en Union Soviétique. Par exemple, comment cela se fait-il qu’aucun média occidental n’ait relevé que le chef de la sécurité du nouveau gouvernement d’Ukraine est un des fondateurs d’un parti néo-nazi ukrainien? Comment cela se fait-il que l’on nous parle pas des snipers qui ont fait feu autant sur les policiers que sur les manifestants à la Place Maidan? Big Brother a pris le contrôle de l’Occident. On ne nous raconte plus que des mensonges. Attention, nous vivons des moments dangereux.

Yvan Blot parle de la Russie de Poutine

Vers les 10:00 minutes du début de cette conférence, Yvan Blot a un passage tout à fait suave qu’il faut absolument mettre en exergue: « Les Américains ressentent comme des adversaires tous les patriotes qui ne sont ni manipulables ni achetables ». Et il rajoute en citant le Général De Gaulle: « Les Américains poussent en avant la pourriture politique et un jour il crèveront eux-mêmes de cette pourriture qui finira par les rejoindre chez eux ». Ce diagnostic tout à fait cinglant exprime bien l’état des choses en ce qui concerne l’Amérique. Les Américains n’ont cessé de recruter tous les fiers-à-bras et mercenaires qui traînent, avec la conséquence que les États-Unis sont corrompus au-delà de toute rédemption. Ceux-là mêmes qu’ils ont recrutés pour assurer leur domination sur le monde sont en train de les gruger de l’intérieur au point où le pays risque de s’effondrer bientôt. Dans un article précédent, vous pourrez entendre le grand John Loftus parler de l’implication des États-Unis dans la révolution bolchévique, de leur utilisation des forces nazies en Allemagne et également de leur utilisation des fondamentalistes islamiques. De toute évidence, nous sommes prêts pour un monde multipolaire. Pour une lecture plus agréable, prenez le temps de télécharger le vidéo avant de le visionner.

Le milieu fasciste et néo-nazi des manifestants pro-européens en Ukraine

Afin de rééquilibrer le discours médiatique unidirectionnel que l’on entend ces jours-ci concernant les événements politiques en Ukraine, je vous offre quelques articles de Dave Emory. L’animateur radio et blogueur demeure celui le plus susceptible de bien exprimer les forces en présence dans ce pays. Certains observateurs politiques de la droite américaine ont fait observer que la Russie aurait adopté des tactiques dignes de la Guerre froide durant les dernières années. Bien que je ne remette pas en question cette hypothèse, il m’apparaît important de contre-balancer ce discours en présentant de façon honnête le milieu des manifestants pro-Union Européenne. Ces manifestants ne constituent pas un groupe homogène, on peut l’imaginer. On y retrouve probablement de tout, des gens voulant plus de démocratie, moins de corruption, plus de liberté, plus d’immigration, etc. Mais il y a aussi les autres, ceux qui ont détourné ces protestations à leur avantage et qui sont décrits ici dans les articles qui suivent:

Update on the OUN-B and the Ukrainian Crisis

More on OUN/B Influence on the Ukrainian Political Opposition

The Ideology and Electoral Gravitas of Swoboda (Ukrainian Heirs to the OUN/B)

Pierre Omidyar Helped Finance Coup; Swedish neo-Nazi Milieu of Carl Lundstrom Assisting OUN/B Heirs