G. Edward Griffin sur la montée du collectivisme

Excellente entrevue avec G. Edward Griffin sur le collectivisme. Entre autres sujets, l’auteur aborde ici l’imposture de la fracture Gauche-Droite. Cette division savamment entretenue par les élites chez les partisans politiques sert évidemment à saboter tout effort de réel changement social. Elle ne reflète pas la complexité des sociétés humaines. Les partis politiques se réclamant de la fracture Gauche-Droite servent donc davantage en fait à maintenir le statu quo qu’à faire avancer les sociétés humaines. Griffin aborde une plénitude de sujets divers qu’il amène pour exemplifier ou documenter son analyse de la montée de la tyrannie collectiviste.

Yvan Blot parle de la Russie de Poutine

Vers les 10:00 minutes du début de cette conférence, Yvan Blot a un passage tout à fait suave qu’il faut absolument mettre en exergue: « Les Américains ressentent comme des adversaires tous les patriotes qui ne sont ni manipulables ni achetables ». Et il rajoute en citant le Général De Gaulle: « Les Américains poussent en avant la pourriture politique et un jour il crèveront eux-mêmes de cette pourriture qui finira par les rejoindre chez eux ». Ce diagnostic tout à fait cinglant exprime bien l’état des choses en ce qui concerne l’Amérique. Les Américains n’ont cessé de recruter tous les fiers-à-bras et mercenaires qui traînent, avec la conséquence que les États-Unis sont corrompus au-delà de toute rédemption. Ceux-là mêmes qu’ils ont recrutés pour assurer leur domination sur le monde sont en train de les gruger de l’intérieur au point où le pays risque de s’effondrer bientôt. Dans un article précédent, vous pourrez entendre le grand John Loftus parler de l’implication des États-Unis dans la révolution bolchévique, de leur utilisation des forces nazies en Allemagne et également de leur utilisation des fondamentalistes islamiques. De toute évidence, nous sommes prêts pour un monde multipolaire. Pour une lecture plus agréable, prenez le temps de télécharger le vidéo avant de le visionner.

Les fondations homosexuelles du nazisme

Les auteurs du livre The Pink Swastika, Scott Lively et Kevin Abrams, présentent un visage du nazisme jamais vu à ce jour. Selon leur recherche, la montée du nazisme s’est effectuée au sein de la mouvance homosexuelle de la République de Weimar. Un peu comme aujourd’hui, on voyait à l’époque une grande variété d’identités sexuelles, travestis, lesbiennes, gais efféminés, gais masculins, tout ça au sein d’une société en train d’imploser. Ceux que l’on appelle aujourd’hui les Nazis sont, selon Lively et Abrams, les gais masculins qui ont manoeuvré et réussi à tasser du pouvoir les gais efféminés. Adolf Hitler a été recruté parmi les prostitués gais de la société allemande. Sa sexualité était déviante, c’est le moins que l’on puisse dire, allant du masochisme à la coprophilie. Dans l’entrevue qui suit avec Scott Lively, l’auteur jette un éclairage nouveau sur l’histoire. Notamment, il nous révèle que les fameux autodafés de livres auxquels se livraient les Nazis étaient réalisés parfois pour détruire les preuves de leur identité homosexuelle. Lively raconte aussi des faits intéressants concernant leurs relations avec Magnus Hirschfeld, sexologue célèbre, le destin de l’Institut de science de la sexualité et quelques autres anecdotes révélatrices de la société de la République de Weimar, société ayant préparé le terrain pour l’arrivée des Nazis au pouvoir. Le deuxième document vidéo s’achève avec une diatribe empreinte de charabia religieux chrétien. Si l’on peut passer par-dessus cela, en restant au niveau de la substance, cette entrevue demeure une bonne façon de recadrer le nazisme dans sa véritable identité, i.e. un mouvement de gauche et homosexuel, et non pas de droite et hétérosexuel macho comme on a cherché à nous le faire croire.

Fait intéressant à noter en ce qui concerne le monde d’aujourd’hui, les similitudes entre nos sociétés occidentales et la République de Weimar sont étonnantes. Un des faits les plus révélateurs à ce niveau demeure l’homosexualisation presque forcée de l’Armée américaine auquel le Président Obama a ouvert la porte récemment en autorisant la divulgation de l’identité sexuelle des soldats. Dans le domaine musical, le rock progressif des années soixante-dix mettaient en vedettes souvent des chanteurs à la voix haut perché. Ils ont été suivis des les années quatre-vingts par les chanteurs de musique Heavy Metal, avec leur voix rauque et masculine et des musiciens arborant leurs muscles. Ces faits suivent le pattern des événements de la République de Weimar. De toute évidence, les idéologies totalitaires rejettent la société traditionnelle et ses valeurs mais aussi sa sexualité hétérosexuelle. Les adeptes du totalitarisme semblent davantage stimulés par l’homosexualité, quand ce n’est pas carrément par la pédophilie. Que voulez-vous, l’hétérosexualité les ennuie. Cette entrevue et le livre dont il est question ici sont essentiels afin de comprendre cet élément fondamental.

L’héritage de la normalisation des relations diplomatiques avec l’URSS

La normalisation des relations diplomatiques avec l’URSS, officialisée le 16 novembre 1933 (incidemment la même année où Hitler a pris le pouvoir), constitue une erreur historique majeure qui a mené à la subversion des États-Unis par les forces du communisme/socialisme. De même nature que l’entente de Chamberlain avec Hitler ou celle récente entre le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Iran sur la question du nucléaire, ce genre de « pacte de non-agression » ne fait qu’accroître la capacité de nos ennemis à nous infiltrer et nous détruire. Cette excellente conférence brosse un tableau de la situation qui avait amené le Président Roosevelt à conclure une entente avec l’Union Soviétique. À voir.

Les militants communistes de Russie représentent toujours une force politique majeure

Cette entrevue de Paul Houde avec Normand Lester sur les ondes du 98,5 FM nous rappelle la fragilité extrême de ce que nous appelons la démocratie. Voilà exactement vingt ans, l’Union soviétique tombait et tous les espoirs étaient permis de voir naître en Russie une société libre. Or, cette démocratie se fait toujours attendre alors que le pays lutte pour ne pas sombrer dans l’anarchie. Le crime organisé est puissant et le gouvernement ressemble davantage à une dictature fasciste qu’à un gouvernement réellement libéral. Il faut bien avouer qu’il n’est pas si facile de mettre sur pied une démocratie. Des peuples qui ont vécu des siècles dans des régimes autoritaires ne peuvent pas du jour au lendemain assumer les responsabilités qui viennent avec les différentes libertés données par le style de vie occidental. On le voit au Maghreb présentement. Aussitôt que les populations ont obtenu la possibilité d’instaurer des régimes démocratiques, elles sont allées se réfugier dans les bras du système totalitaire de l’islam, sans doute parce que c’est plus simple comme cela. Auparavant, c’était le dictateur qui leur disait quoi faire et quoi penser, maintenant, ce sera l’imam.

La situation de la Russie est moins prononcée que celle du Maghreb mais il y a des ressemblances. C’est bien beau de mettre à la porte le communisme mais encore faut-il assumer la démocratie et ça, c’est une autre paire de manches. Le fait que les communistes en Russie soit la deuxième force politique du pays montre bien la difficulté à franchir cette étape dans le développement d’un peuple. Car, s’il est facile de sortir un peuple du totalitarisme, c’est autre chose de sortir le totalitarisme de ce même peuple. En passant, si vous voulez voir un documentaire sur le dernier jour de l’URSS, vous pouvez consulter cette article précédent.

Normand Lester sur la Russie