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L’ancienne politicienne québécoise Véronyque Tremblay a publié dernièrement un article dans le Journal de Québec assez belliqueux envers ceux qui n’ont pas été vaccinés pour la covid-19. Elle demande au gouvernement du Québec de «durcir le ton» envers eux et de suspendre la Charte des droits et libertés du Québec pour les contraindre à se faire vacciner. Cet article s’ajoute à plusieurs autres du même genre qui ont été publiés dans les médias de Québecor depuis le début de la pandémie. Les chroniqueurs, journalistes, éditorialistes des médias de Québecor prennent un malin plaisir à s’attaquer à ceux qui ne partagent pas complètement le discours narratif du gouvernement. Ils diabolisent toute personne qui émet des doutes ou des critiques envers la propagande gouvernementale. Pourquoi est-ce ainsi? Parce que ces médias reçoivent des subventions du gouvernement? Les publications de l’équipe journalistique de Québecor sont-elles le reflet de ce que pense la haute direction de l’entreprise et son président, Pierre-Karl Péladeau? Le ton et le propos des publications actuelles des journalistes de Québecor m’inquiètent profondément. Comme nous l’avons souvent vu dans l’histoire auparavant, le déchaînement de violence envers certains groupes est souvent précédé par un discours haineux caractérisé par le dénigrement et la déshumanisation de ceux-ci. Ce que les journalistes de Québecor nous offrent présentement augure très mal pour l’avenir pour ceux qui croient encore à la liberté.