UKIP Nigel Farage – Speech in Canada 2013

Journal hebdomadaire de la Voix de la Russie – 2 décembre 2013 – Spécial Bonnets Rouges

Ce spécial du Journal hebdomadaire de la Voix de la Russie nous amène au cœur du mouvement de contestation des Bonnets Rouge de Bretagne. Composé d’agriculteurs, d’artisans et de travailleurs manuels, ce mouvement a été initié en réaction aux politiques insensées prises à Paris et à Bruxelles par une élite politique, économique et financière déconnectée de la vie réelle du peuple. Partout sur la planète on voit le même scénario se répéter. Alors que les régions sont le poumon et l’âme de toute nation, les dirigeants politiques prennent et appliquent des décisions pour plaire aux grandes corporations et pour satisfaire les exigences du mondialisme, cette nouvelle forme de communisme, et celles du libre-échange, cette lubie de la fausse droite libertarienne qui fait exactement la même chose à l’échelle planétaire qu’elle reproche aux marxistes de faire à l’échelle nationale.

OIivier Berruyer, Jacques Sapir et cie: Bienvenue au royaume des vrais économistes

Je vous propose ici deux documents vidéos. Le premier, mettant en vedette Olivier Berruyer et Jacques Sapir, est un entretien sur les enjeux économiques de la situation européenne. Une guerre économique est livrée à l’Europe, par les États-Unis et la haute finance, via l’Allemagne, de façon à compléter la main-mise de l’Amérique sur le Vieux Continent. Le deuxième est une table ronde organisée par l’Union Populaire Républicaine sur les divers scénarios qui suivraient une dissolution ou une non-dissolution de l’Euro. Les panélistes regardent également ce qui arriverait si l’Euro était abandonné de façon concertée ou s’il éclatait de lui-même. Je ne peux que fortement recommander ces deux documents. En cette ère d’analphabétisation économique, il fait bon entendre parler d’économie par des gens qui savent de quoi ils parlent. Cela change des papoteux ineptes de la caste financière au pouvoir, celle qui utilise un jargon ésotérique inaccessible pour justifier le statu quo, celui qui est en train de nous mener à la ruine. Ces deux présentations sont utiles pour plusieurs raisons mais notamment pour dénoncer les errements de la fausse « droite » libertarienne, celle qui a repris à son compte le slogan de mai ’68 « il est interdit d’interdire ». En effet, les économistes partisans de cette fausse droite libertarienne n’en finissent plus de nous dire qu’il ne faut pas réguler le marché, que le marché se régule de lui-même. Or, tout adulte équilibré et mature sait très bien que cela n’est pas possible. Sur Terre, les humains volent, trichent, exploitent, etc. On ne peut donc pas laisser les humains faire ce qu’ils veulent dans aucune société et la sphère économique n’échappe pas à cette règle.

Parmi les faits saillants en montre, retenons que la Chine dévalue sa monnaie de 30%. Combinée aux faibles salaires payés en ce pays, il devient impossible pour quelques pays que ce soient de compétionner. Mais cela n’empêche pas des pseudo-économistes, comme certains qui sévissent à l’Institut Économique de Montréal, pour ne nommer qu’un organisme parmi tant d’autres, de dire que nos entreprises « ne sont pas assez compétitives ». Aussi, François Asselineau, Président de l’UPR, nous rappele que la souveraineté de tout peuple réside dans le fait de posséder sa propre monnaie d’une part et sa propre armée, d’autre part. Ce principe est bafoué en Europe, sacrifié sur l’autel de l’Union Européenne dont les principes fondateurs semblent avoir été choisis pour servir des buts idéologiques ou mêmes ésotériques. Finalement, le rôle de la spéculation est abordé dans la genèse des problèmes de l’Europe et de l’Occident en général. Ces deux documents sont vraiment excellents est il est vraiment symptômatique que l’on ne retrouve pas ce genre de débats sur la plateforme des grands médias. Comme le font remarquer les panélistes, les médias privés sont souvent la propriété de conglomérats puissants qui profitent de la situation présente et qui ne veulent surtout pas que cela change. À voir.