Entrevue avec Karen Stewart sur son passage à la NSA

Karen Stewart a travaillé à la NSA de 1982 à 2010 lorsqu’elle a été congédiée. Elle offre ici un témoignage troublant sur certaines pratiques douteuses qui auraient eu lieu à la NSA alors qu’elle y travaillait. Les ennuis de Karen Stewart ont commencé le jour où elle s’est plaint que le fruit de son travail à la NSA aurait été subtilisé par des collègues de travail pour être crédité à d’autres. Selon le récit qu’elle donne des événements, elle aurait été la cible dès lors de toutes sortes de pratiques de harcèlement et d’intimidation, allant de la filature, de l’empoisonnement de son animal domestique, de harcèlement de groupe, à l’invasion domiciliaire et à l’installation d’équipements d’écoute électronique dans son appartement. Elle décrit un climat de travail assez complexe dans lequel, notamment, des employés de sexe féminin ciblent des hommes en postes de responsabilité à la NSA afin d’obtenir des faveurs et des promotions. À ce sujet, elle mentionne spécifiquement la « sécurité » de la NSA qui semble jouer un rôle de premier plan dans les pratiques de harcèlement qui s’y dérouleraient. Elle mentionne aussi, de façon plus générale, que la NSA aurait pris la mauvaise habitude de faire du harcèlement électronique sur certains individus en particulier, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Selon elle, 350 000 personnes aux États-Unis feraient l’objet de certaines de ces pratiques. Ce harcèlement électronique prendrait la forme de l’utilisation de certaines « armes à énergie ». Karen Stewart a intenté une poursuite contre la NSA dont la décision est attendue. Pour ma part, je considère cette affaire beaucoup plus significative que l’affaire Snowden. Edward Snowden est tout simplement quelqu’un qui a fait défection pour un autre pays en amenant avec lui des documents classifiés. On a déjà vu ça. Il n’y a rien de nouveau. Par contre, le témoignage de Karen Stewart tend à démontrer qu’il y a un réel problème d’éthique de travail à la NSA que le Président-élu Trump n’aura pas le choix de régler. De toute évidence, un ménage s’impose. Un article récent de Fox News faisait état justement de la recommandation du Directeur du Renseignement National James Clapper et du Secrétaire à la Défense Ashton B. Carter de remplacer Michael S. Rogers à la tête de la NSA. De toute évidence, des choix importants attendent le Président-élu qui auront un impact décisif sur la façon dont le renseignement est accumulé et utilisé pour assurer la défense de nos pays et de notre culture dans le respect des droits des citoyens. Je fournis également un article écrit sur le sujet, en plus de l’entrevue accordée au micro  de Luca Zanna.

NSA Whistleblower Karen Stewart Speaks Candidly About Illegal and Criminal NSA & FBI Programs of Organized Stalking and Electronic Harassment in the USA & Abroad

Fred Fleitz sur la politisation du renseignement

Je vous recommande la lecture de cette excellent article. Fred Fleitz met le doigt sur un problème qui devient de plus en plus important en Occident, à savoir le détournement du renseignement à des fins politiques. Comme blogueur, j’ai souvent eu de la difficulté à déterminer si un article, un contenu ou une source était bidon ou si, au contraire, c’était crédible et véridique. Si tel est le cas pour un blogueur ou un activiste politique, vous pouvez vous imaginez que ce l’est encore plus pour des gens occupant des postes de décision importants. Par exemple, le Président américain doit avoir accès à du renseignement exact, qui donne l’heure juste, non biaisé par des impératifs politiques, sinon les conséquences risques d’être absolument catastrophiques à bien des égards. Bonne lecture.

Trump Will Face a Huge Challenge with U.S. Intelligence If He Wins

Conférence de presse du Ministère de la Défense russe sur le trafic de pétrole de l’État Islamique

Grâce à des images satellites et du renseignement divers, la Russie est parvenue à faire la démonstration que le pétrole volé en Syrie par l’État Islamique est acheminé vers la Turquie, par trois routes différentes. Une partie est consommée au niveau intérieur et l’autre, est exportée. La liste des pays qui achètent ce pétrole n’est pas établie pour le moment. Ce trafic profiterait, entre autres, au fils du Président Recep Tayyip Erdogan, Bilal Erdogan. Je vous présente donc ici la vidéo de la conférence de presse, doublée en anglais, ainsi qu’un article sur le sujet où vous pourrez retrouver certaines des images et des cartes présentées durant la conférence. Je joins également une entrevue avec Bassam Tahhan qui fait l’analyse politique de la situation, sans langue de bois ni fioriture. À la toute fin de l’entrevue, Tahhan soulève la possibilité que le Président Erdogan aurait peut-être conclu une entente avec l’État Islamique pour que ce dernier ne commette pas d’attentats en Turquie pour se concentrer plutôt sur l’Europe…Ces documents sont très importants et doivent être consultés absolument.

La Russie dévoile trois itinéraires de livraison du pétrole de l’EI vers la Turquie

Entrevue avec Daniel Hopsicker sur le trafic de drogues en Amérique

Je profite de l’occasion pour recommander la lecture du livre d’Alain Rodier, officier supérieur du renseignement français, Le crime organisé. Du Canada à la Terre de Feu. L’ouvrage de Rodier et les trouvailles faites par le journaliste Hopsicker se complémentent sur plusieurs aspects. À vous d’en faire la découverte en commençant, par exemple, par écouter cette excellente entrevue.

Daniel Hopsicker sur For The Record

Entretien avec Gabriele Adinolfi, auteur des « Années de plomb et semelles de vent »

L’homme politique Gabriele Adinolfi accorde ici une entrevue sur les ondes de TVLibertés pour présenter son dernier livre. L’ouvrage porte sur les « années de plomb » en Italie. Cette période de l’histoire de l’Europe occidentale est caractérisée par le développement de luttes révolutionnaires, d’extrême-droite et d’extrême-gauche, où les groupuscules d’activistes n’hésitent pas à recourir parfois à des assassinats politiques ou à des actes de terreur. Plusieurs pays sont aux prises avec ce phénomène. Adinolfi a vécu ces années de l’intérieur puisqu’il faisait parti des activistes d’extrême-droite. Selon lui, l’Italie est le pays occidental qui avait le parti communiste le plus virulent à l’époque. D’autres acteurs sociaux comme l’Église Catholique et même les services secrets italiens essaient d’influencer les événements en leur faveur mais ne font que contribuer à créer un climat très propice à l’instabilité politique. Fait très intéressant, selon Adinolfi, les communistes en Italie ont pris possession du Ministère de la Justice immédiatement après la guerre, ce qui n’est pas sans rappeler les efforts déployés par les islamistes et propagandistes de la charia pour influencer, voire contrôler, le processus judiciaire en Occident au moment où l’on se parle. La grande qualité du témoignage d’Adinolfi est de démontrer que les supposées frontières entre les différents acteurs sociaux sont en fait beaucoup plus ténues qu’on pourrait le penser.

Entrevue #9 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Peter Levenda continue la présentation de son livre The Hilter Legacy sur les ondes de For The Record animé par Dave Emory. Entre autres éléments, Levenda revient sur le dossier de la présence nazie en Indonésie, sur le cas du mystérieux couple formé de Georg Anton Pöch et Hella Pöch, sur le cas du tout aussi mystérieux Soeryo Goer­itno, sur le bizarre cimetière multiconfessionnel de Surabaya, sur le concept du « Miracle allemand », sur le rôle joué par le Président Sukarno et le Fonds Révolutionnaire, etc.

FTR #846 Interview (#9) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”