La visite de Greta Thunberg à Montréal et la partition du Québec…

Voici une vidéo du passage de Greta Thunberg à Montréal lors de la Grève Pour le Climat qui se tenait le 27 septembre dernier. Au début de la marche, il y a eu une courte présentation (pour l’essentiel en anglais, ce qui est très significatif) où l’on a pu voir Greta Thunberg être accueillie par quelques leaders des nations autochtones. Les médias étaient présents et ont pu poser quelques questions. Il y aurait beaucoup de choses à dire mais je vais me concentrer sur un point essentiel. On a pu voir lors de cette présentation des membres des communautés autochtones essayer de récupérer le phénomène médiatique entourant Greta Thunberg afin de faire des gains politiques. C’était somme toute assez bas mais prévisible. Apparemment, c’est Greta Thunberg elle-même qui avait demandé à l’origine à ce que les communautés autochtones soient représentées pour l’accueillir. Très bien. Mais il y a quelque chose qui m’inquiète ici. Durant la cérémonie, le chef Perry Bellegarde de l’Assemblée des Premières Nations a remis une veste à Greta Thunberg, parmi quelques autres présents qu’on lui a offert. Dans l’Antiquité, la remise du manteau ou de la veste avait une portée symbolique considérable et cette tradition s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui. En effet, dans le Golf professionnel par exemple, une veste est remise parfois au gagnant d’un tournoi. Lorsque celui-ci la reçoit, il l’enfile. Aussi, plus tard dans la journée, Greta Thunberg devait recevoir, des mains de la Mairesse Plante, les Clés de la Ville de Montréal. Avoir les clés de la ville, ça signifie y entrer et en sortir comme on veut et y faire toutes sortes de choses intéressantes sans craindre d’être inquiété. Encore là, il s’agit d’un symbole fort que l’on ne peut ignorer.

Or, la Mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui est une ardente défenderesse du dossier des changements climatiques, a une vision pour Montréal très favorable aux autochtones. En effet, elle considère que Montréal est un «territoire non cédé» aux Français par les autochtones. Dans cet esprit, elle a décidé de rebaptiser une rue de Montréal, la rue Amherst, avec le nom mohawk Atateken, un nom qui ressemble aux mots français «attaque» ou anglais «attack». Elle a aussi annoncé la création d’un parc dans l’Ouest de l’île de Montréal, le Grand parc de l’Ouest, reliant différents parcs déjà existants pour la plupart. Ce qui est particulier ici, c’est que ces parcs se trouvent dans l’Ouest de l’île, donc dans le secteur géographique qui est attenant à la partie de la Rive Nord où l’on retrouve Oka…et Kanesatake. Dans cette partie de la région de Montréal, on retrouve incidemment plusieurs clubs de golf et on se rappelle tous que c’est en raison d’un club de golf que la Crise d’Oka a commencé.

J’en viens au questionnement suivant. Est-ce que ça se pourrait que la Mairesse de Montréal, Valérie Plante, soit en train de se servir de la cause des changements climatiques pour essayer de commencer un processus par lequel une partie du territoire de Montréal serait cédé aux Amérindiens? La question se pose. L’empressement des nations autochtones de faire de Greta Thunberg leur porte-parole en est une bonne indication. Comme ils flairent la bonne affaire, ils embarquent sans se poser de questions et sans réfléchir. On peut peut-être penser que la visite de Greta Thunberg à Montréal était en fait une opération de communication visant à préparer les esprits des citoyens à accepter la partition de Montréal. À cet égard, le Premier Ministre du Québec, François Legault, commence déjà à subir des pressions, de Québec Solidaire entre autres, pour qu’il accepter le principe de partition. Ces pressions font fait suite aux excuses du Premier Ministre Legault présentées aux Amérindiens mercredi dernier en réponse à des allégations de discrimation dont les Amérindiens feraient l’objet. Mais il n’est jamais bon de s’excuser en politique. Cela envoit un signal de faiblesse et un énorme prix politique s’en suit la plupart du temps. D’ailleurs, le bal avait été lancé voilà quelques semaines par le Maire d’Oka, Pascal Quevillon, lorsqu’il s’était excusé aux grand chef Serge Simon pour des déclarations concernant la réserve de Kanesatake. Lors de la mêlée de presse qui a suivi cette réconciliation, on avait pu voir le Maire Quevillon et le grand chef Simon souriants et décontractés. Mais il y a fort à parier que ce sera de courte durée pour le Maire d’Oka et qu’il en viendra à regretter cette décision. Les Québécois ont la manie de toujours s’excuser pour tout et pour rien, même quand ils ont raison et qu’ils n’ont rien à se reprocher. Et ce qui est particulièrement intéressant dans ce cas-ci, c’est que le conflit entre les deux hommes avait éclaté justement en rapport avec la cession de territoires aux Mohawks que voulaient effectuer un promotteur immobilier.

C’est un dossier à suivre. Lorsque l’on ne se tient pas debout dans la vie, que ça soit pour les peuples ou les individus, on en paye toujours le prix. Comment voulez-vous que l’on réalise la souveraineté du Québec si l’on est même pas capable de se faire respecter sur notre territoire? La visite de Greta Thunberg a permi à bien des gens d’avancer leurs pions sur l’échiquier. C’est à nous maintenant de faire en sorte que nous ne soyons pas mis en échec et mat. Je joins deux vidéos d’analyse du phénomène Greta Thunberg, l’une de Nomos-TV et l’autre de Red Ice TV.

La campagne de boycott antisioniste sur la rue St-Denis à Montréal: Une inquisition anti-Québécois et une opération nazie/fasciste

Introduction

Le présent article est le résultat de plusieurs mois de luttes contre le groupe PAJU qui harcèle certains commerçants de la rue St-Denis à Montréal depuis octobre 2010. Je vais donc essayer ici de rassembler les pièces du dossier comme le ferait n’importe enquêteur de police ou d’un autre service. Et je dois dire d’emblée que cet article se révèle à la fois être un résumé, un répertoire, un bottin, le premier d’une série de plusieurs articles ou même l’introduction d’un livre, tant la quantité des liens et des connections est importante à connaître. Tout au long de ces interminables mois durant lesquels je me suis rendu manifester contre le groupe PAJU pour essayer de contrecarrer leurs efforts envers les boutiques Le Marcheur et Naot, et ce parce qu’ils auraient commis l’odieux crime de vendre des souliers fabriqués en Israël selon les dires du PAJU, j’ai toujours eu l’impression que nous n’avions pas les bonnes clés d’interprétation pour comprendre le conflit et, ce faisant, ne nous pouvions alors adopter la bonne stratégie pour gagner la bataille. J’avais l’impression que ce qui se passait dépassait largement les cadres de l’antisémitisme et des dérives de la gauche. Comme pour vaincre une maladie il faut d’abord faire le bon diagnostic, l’honnêteté par rapport aux faits est essentielle. Cette campagne a toutes les allures d’une opération de renseignement de très haut niveau. J’adore les opérations de renseignement, les analyser, les décortiquer…sauf quand elles font paraître mon peuple comme une bande d’idiots ou d’antisémites, ce qui est le cas présentement. J’ai donc décidé de retourner aux sources afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble, dans le but de tuer dans l’oeuf ce qui m’apparaît comme une véritable voie de fait contre le peuple québécois. Ce n’est qu’en leur remettant le nez dedans, eux les ingénieurs de cette opération, qu’on pourra la désamorcer. 

J’en profite pour clarifier que je ne reprendrai pas l’argumentaire présenté par Pierre K. Malouf dans son merveilleux livre Les faces cachées d’Amir Khadir (Éditions Accent Grave, 2012, 280 pages). Ce serait inutile. Dans une formule tout à fait appropriée, Malouf a affirmé que Françoise David et Amir Khadir représentait « la vitrine présentable de Québec Solidaire ». En ce qui me concerne, partant de là, je vais plutôt m’attarder sur ce qui se trouve à l’intérieur de la boutique de l’extrême-gauche québécoise, pour ne pas dire dans l’arrière-boutique et peut-être même dans la ruelle, si c’est possible. Je m’intéresse aux conditions sociales, politiques, historiques, idéologiques et financières qui ont rendu possible cette campagne de boycott sur la rue St-Denis pour commencer. Aussi, je veux mentionner que je ne prétends pas que tous les liens présentés ici sont nécessairement fondés et pertinents à notre investigation. Tout enquêteur sérieux et compétent est parfois amené à s’intéresser à de fausses pistes et à de fausses connexions, sans le vouloir. Que voulez-vous, ça fait parti du métier et toutes les hypothèses doivent être regardées systématiquement pour en venir à isoler la plus plausible. Néanmoins, les découvertes que j’ai faites lors de cette enquête sont suffisamment troublantes pour mériter que je vous les présente dans cet article. Mais pour permettre à ceux qui ne seraient pas familiers avec la manifestation du PAJU sur la rue St-Denis d’en connaître les grandes lignes, voici une entrevue de Pierre K. Malouf accordée à l’émission En Direct De Nulle Part.

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Racket de protection 101 et antisémitisme: Une étude comparative entre les Nazis et le PAJU

Le boycott

Pierre K. Malouf vient de pondre un excellent livre, Les faces cachées d’Amir Khadir, dans lequel, en plus d’analyser le parcours politique et les actions d’Amir Khadir, il raconte méthodiquement l’historique de la manifestation BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions) qui a eu et qui a toujours lieu sur la rue St-Denis à Montréal contre des boutiques vendant des produits israéliens. Ce merveilleux livre de Malouf a révélé plusieurs faces cachées d’Amir Khadir et il en reste probablement beaucoup d’autres à découvrir. Dans cet article, je voudrais attirer votre attention sur les similitudes qui existent entre les méthodes employées par les Nazis dans les années trente et celles employées aujourd’hui par le PAJU, le groupe organisant la campagne de BDS à laquelle Amir Khadir s’est associé, ainsi qu’entre l’Allemagne des années trente et le Québec d’aujourd’hui.

D’entrée de jeu, on doit réaliser que les Nazis ont commencé à répandre l’idéologie antisémite de façon graduelle en ciblant tout d’abord les commerces juifs d’Allemagne. Comme en fait foi cette photo ci-dessous, les Nazis encourageaient le boycott des commerces juifs. Ils disaient: « N’achetez pas les Juifs ».

Le PAJU, de son côté, nous dit: « N’achetez pas de produits faits en Israël ». Dans cette vidéo, on peut voir le groupe exhiber leur banderole sur la rue St-Denis, en face de la boutique Naot qui vend exclusivement des produits fabriqués en Israël. Rappelons que le PAJU ne manifeste plus en face de la boutique Le Marcheur depuis juin 2011 suite à une légère altercation survenue entre Amir Khadir, qui passait là « par hasard » en voiture lors de la manifestation, et les contre-manifestants. Continuer la lecture