Entrevue avec Jean-Pierre Chevallier sur la dette, les banques et la création monétaire, sur TV Libertés

Kevin Freeman et James Rickards à l’émission « The Blaze »

Deux excellents analystes financiers font part ici de leurs réflexions et de leur inquiétudes sur l’avenir du système financier et monétaire international. Tous les deux appréhendent un crash imminent et ont publié des ouvrages sur le sujet. Même si l’entrevue date peut-être de quelques semaines ou quelques mois, elle est toujours d’actualité. À une époque où les humains ont perdu le sens du réel, il en reste encore quelques-uns qui sont capables de parler du réel et de prévoir les conséquences des événements planétaires.

La planche à billets en France dans les années précédant la Révolution

Max Keiser et James Turk s’entretiennent ici des problèmes financiers et économiques qui affectaient la France dans les décennies précédant la Révolution. Pour stimuler l’économie, le gouvernement français avait décidé d’émettre des actions appuyées sur les promesses de richesses de la région du Mississippi. Avec le temps, la valeur de ces actions a diminué énormément, menant à une panique bancaire. L’utilisation de l’or et de l’argent comme monnaies était prohibé par une loi. Beaucoup de citoyens se sont vus alors floués de leurs pensions. Plus tard, l’Assignat, une monnaie de type « fiat », a été créé lors de la Révolution. L’Assignat était un certificat qui était remis aux citoyens pour signifier qu’ils possédaient une partie du trésor public, dans ce cas-ci les biens de l’Église Catholique saisis. Avec le temps, de plus en plus d’Assignats étaient émis, ce qui diminuait évidemment la valeur de cette monnaie de papier. Un crash bancaire se produisit encore une fois, ruinant beaucoup de gens et reproduisant ainsi la Bulle du Mississippi de 1720. Plus tard, une autre monnaie semblable apparut, le Mandat National. L’histoire se répète. Comme on le voit, la planche à billets avait été essayée en France voilà plus de deux siècles et cela n’avait pas marché. Les États-Unis, qui font fonctionner la planche à billets au maximum, se dirigent vers un crash imminent puisque les mêmes causes entraînent les mêmes effets. Aussi, fait intéressant à noter, lors de la crise financière de 2008, il est apparu ce que l’on a appelé au Québec les « papiers commerciaux », c’est-à-dire des dettes adossées à des actifs, comme de l’immobilier. Or, c’est justement ce que le gouvernement révolutionnaire avait fait, vendre des certificat adossés aux biens de l’Église saisis, ce qui n’empêcha pas le système financier de s’effondrer. Notons aussi que lors de l’émission des actions de l’État en 1720, beaucoup ont perdu leur pension, ce qui rappelle la perte de 40% du portefeuille de la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec. Les humains répètent les mêmes erreurs inlassablement.

Entretien avec Nigel Farage du parti UKIP, sur l’Europe des nations

Nigel Farage incarne la nouvelle génération de politiciens européens, les seuls capables de sortir l’Europe du merdier dans lequel elle se trouve présentement. D’une grande lucidité et précision, les propos de Farage dressent le bilan et posent un diagnostic inéluctable: les pays européens doivent sortir du statu quo actuel et changer de modèle. Seule l’Europe des nations pourra les sauver du chaos social et des guerres tribales, ethniques et communautaires qui s’annoncent. En compagnie de Marine Le Pen, Gabor Vona et quelques autres, Farage montre la voie pour la naissance d’une nouvelle Europe.