Leo Lyon Zagami: ‘Le satanisme a pris le contrôle complet du Vatican’…

Alexandre Cormier-Denis présente l’ouvrage La France divisée contre elle-même, sur Nomos-TV

Alexandre Cormier-Denis présente ici l’ouvrage d’Adrien Abauzit, La France divisée contre elle-même. L’auteur y développe la thèse selon laquelle la France serait le théâtre, surtout depuis la Révolution Française, d’un remplacement du Français par un homme jacobin qui est le réceptacle, l’héritier et le missionnaire des droits de l’homme et de la philosophie des Lumières. Un des points marquants de son livre consiste à déboulonner le mythe du Général de Gaulle comme incarnant «la France». L’auteur réhabilite plutôt le Maréchal Pétain dont il dit qu’il a fait le choix stratégique de signer l’armistice avec les Allemands, en attente d’une meilleure conjoncture pour une victoire future. De toute évidence, c’est un auteur dont la pensée va à l’encontre de la pensée dominante en France, au Québec et dans la francophonie.

Henrik Palmgren commente l’incendie de Notre-Dame-de-Paris sur Red Ice TV

Henrik Palmgren amène ici plusieurs faits intéressants sur lesquels réfléchir concernant l’incendie de Notre-Dame-de-Paris. L’élément le plus déterminant pour moi demeure la dimension spirituelle de l’architecture et du drame lui-même. J’en aurai plus à dire sur le sujet bientôt dans un prochain article. Pour l’instant, je vous invite à regarder cette vidéo (en anglais).

Le psycho-drame du départ de Catherine Fournier du PQ: Une occasion en or de réfléchir à la souveraineté du Québec…

Le départ de Catherine Fournier du Parti Québécois est en train ces jours-ci de donner lieu à un véritable psycho-drame. Les ténors du parti déchirent leur chemise sur la place publique et crient à la trahison. Mais qu’en est-il au juste? Regardons cela ensemble si vous le voulez bien.

Tout d’abord, l’aspect essentiel qui est à retenir ici est que ce départ soudain offre une occasion en or servie sur un plateau d’argent à la fois aux instances du parti et aux militants et supporteurs de faire une vraie réflexion sur le Parti Québécois et la souveraineté, réflexion qui ne s’est jamais réllement faite depuis la fondation du parti. Le Parti Québécois est arrivé rapidement au pouvoir avec un chef charismatique, René Lévesque, et la défaite de 1980 a été dure à avaler. Celle de 1995 qui a suivie, aussi. Après cette deuxième défaite, on aurait pu penser que les instances du parti saisiraient l’occasion pour redéfinir la stratégie, les objectifs, le mandat, etc, du parti. Rien de cela n’est arrivé, bien au contraire. Le PQ n’a cessé de s’en aller à gauche pour s’adapter à l’évolution de l’électorat et ce mouvement s’est accéléré avec l’arrivée de Québec Solidaire. Présentement, presque plus rien ne sépare le PQ de Québec Solidaire, sauf peut-être l’apparence physique et l’habillement qui sont (encore) un peu plus soignés parmi la députation et les militants du Parti Québécois que chez leurs homologues de QS.

Or, ce virage à gauche constitue un véritable problème qui empêche la coalition des forces souverainistes. Vous trouvez ça normal, vous, que des gens comme Joseph Facal, Jacques Brassard, François Legault, Martin Lemay aient sacré le camp ou pris leurs distances du parti? Moi non. En fait, pour donner l’exemple de ces individus, ils ont tout simplement abandonné le navire parce qu’ils ne s’y sentaient plus chez-eux. Et ça, c’est un drame pour la souveraineté. Un parti qui a comme objectif de réaliser la souveraineté d’un pays SE DOIT de rassembler tout le monde, pas juste les gauchistes en amour avec Québec Solidaire et la social-démocratie.

Catherine Fournier a raison et j’en profite pour lui donner mon appui. C’est vrai qu’au Parti Québécois, c’est toujours le même monde qui radote les mêmes rengaines. Mais pendant ce temps-là, les années passent, et comme nous, les Québécois, sommes en déclin démographique, les chances que la souveraineté du Québec se fasse un jour deviennent de plus en plus hypothétiques. Les Pères Fondateurs des États-Unis ont beaucoup sacrifié pour réaliser l’indépendance de leur pays. Ils étaient sans doute écœurés que la Couronne britannique (tiens tiens…) leur en demandent toujours plus alors que c’étaient eux qui avaient le nez dans la boue à tous les jours. C’est pourquoi d’entendre les jérémiades, les pleurnichages et les lamentations de certains représentants du parti, ainsi que de certains commentateurs politiques dans les médias est absolument risible, dommage et navrant. À cet égard, le commentaire le plus insidipe revient au député de Jonquière Sylvain Gaudreault qui, lors de cette entrevue accordée à LCN, disait s’être senti «trahi à la puissance 10» par le départ de Catherine Fournier… On imagine mal comment des êtres à la peau aussi sensible pourraient réaliser l’indépendance d’un pays. Mais qu’est-ce que ce serait s’ils devaient passer le restant de leurs jours en prison ou encore être blessés dans des combats armés pour avoir défendu notre territoire et notre peuple? Si les Américains ont réussi à faire leur indépendance et que les Français ont réussi à se débarrasser de ceux qui les exploitaient, c’est parce qu’ils étaient déterminés et qu’ils avaient le sens du sacrifice et de l’honneur. Mais surtout, c’est parce qu’ils avaient une colonne vertébrale et une bonne paire de couilles. Ça, c’est les vraies affaires.

Il est évident que la souveraineté du Québec ne va jamais se réaliser par le biais d’un référendum. Vous voyez le cirque qui se déroule présentement avec le Brexit au Royaume-Uni? La population d’un pays peut bien se prononcer pour ou contre tel proposition, en bout de ligne, ce sont les élites qui décident de ce qui va se passer. Il est bon de rappeler que le système électoral au Canada est contrôlé par Ottawa et que les élites du pays ne vont jamais accepter que le Québec se sépare du Canada sans y être contraints par les circonstances. Les élites qui ont décidé de faire la Révolution américaine, celles qui ont décidé de faire la Révolution française n’ont pas pris le temps d’organiser un référendum, puisque ce n’est comme cela que les pays se forment. Les pays se forment par la force, politique ou militaire selon le cas. La révolution cubaine n’est pas passée non plus par un référendum et la plupart des pays ayant connu la colonisation sont devenus indépendants les uns après les autres. L’indépendance, ça ne se demande pas, ça se prend et il faut être adulte pour en arriver à cette décision.

Tout ce que le Parti Québécois avait à faire pour réaliser l’indépendance du Québec en 1976 était de faire une Déclaration unilatérale d’indépendance. Tout simplement, parce que c’est comme cela que les peuples adultes font. Je commence à me demander si la stratégie référendaire du Parti Québécois n’a pas été proposée justement par des gens qui voulaient amener le parti sur une voie sans issue, pour empêcher le Québec de devenir indépendant. Il y aurait une grosse réflexion à faire là-dessus. Le Parti Québécois tiendra un congrès prochainement. Je ne m’attends pas à grand-chose puisque de toute évidence les instances actuelles du parti sont incapables de faire une réflexion critique sur leur propre parti et sur le projet souverainiste. Je pense que la démarche de Catherine Fournier arrive au bon moment pour forcer les souverainistes à faire un constat lucide sur la situation au lieu de toujours répéter les mêmes mantras et lieux communs. Tant et aussi longtemps que les leaders souverainistes ne réaliseront pas que la Déclaration unilatérale d’indépedance est la seule voie, le mouvement souverainiste n’ira nulle part. Il est temps pour le peuple québécois de faire preuve de maturité et de déclarer son indépendance.

Entrevue avec Martin de Viry sur les bienfaits de la monarchie

Cette entrevue avec Martin de Viry tombe à point suite au résultat de l’élection présidentielle française. L’auteur s’entretient avec l’animatrice Anne Brassié des bienfaits de la monarchie, sujet de son dernier livre. Le propos tenu par Martin de Viry est non seulement très juste avec aussi très important. L’échec des démocraties libérales rend manifeste la pertinence du régime monarchique, que l’on avait délaissé depuis la Révolutions de 1789. Pendant deux siècles, on a vu le régime démocratique en Occident s’étioler petit à petit, s’amoindrir, pour ne devenir plus qu’une image fantômatique, spectrale, pâle, sans substance réelle. Aujourd’hui, dans les pays dits démocratiques, les «élections» sont très souvent des exercices extrêmement contrôlés et pilotés par des agences de publicité et de marketing. Les candidats sont des produits à vendre, comme on vend du savon à lessive. Or, la capacité des partis politiques à convaincre l’électorat dépend très souvent de leurs ressources financières. En effet, ce sont les ressources financières qui permettent de payer ces agences de publicité et de marketing, de s’acheter les faveurs de certains médias de masse et d’acheter des votes aussi, de toute sorte de manières. Au surplus, certains partis ont des politiques extrêmement souples en ce qui concerne les contributions électorales. La valise est ouverte, chacun y met de qu’il veut bien et on ne regarde ni la provenance ni les implications politiques de ces dons. Il est évident que les partis politiques patriotes ne réussiront jamais à prendre le pouvoir par les élections, puisse que les dés sont pipés d’avance contre eux. Les montants d’argent qu’ils sont capables de ramasser sont dérisoires en comparaison des montants astronomiques ramassés par les partis politiques de gauche, qui sont tous, ou à peu près, mondialistes, multiculturalistes, pro-Union Européenne, pro-Nations Unies, pro-musulman, pro-immigration, etc.

Dans le contexte actuel, les politiciens ont tendance à dire tout et son contraire, à changer d’idée souvent, dans le but de «séduire» les électeurs et de faire pencher la balance de leur côté. Il n’y a aucune stabilité par laquelle des politiques cohérentes pourraient être mises en place pour développer la société. C’est pourquoi j’ai décidé de ne plus appuyer de parti politique en particulier de façon officielle pour me concentrer désormais sur les enjeux et les solutions. Les solutions à nos problèmes ne viendront pas par le politique, elles viendront de la population et de ses esprits éclairés. Nostradamus, dans ces prophéties, avait parlé du retour de la souveraineté. En ce qui concerne la France et l’Europe, il est évident que si l’on attend que la démocratie viennent au secours des nombreux pays qui sont menacés par la terreur islamiste ou le raz-de-marrée migratoire, ces pays seront perdus bien avant que rien ne soit fait. Durant l’entretien, Martin de Viry passe en revue les différentes possibilités pour que la monarchie puisse revenir en France. Il évoque les différentes lignées royales qui se disputent le titre mais aussi la possibilité de l’arrivée d’une nouvelle lignée, celle-là envoyée par la providence. Qui réussira à reconquérir le trône de France? L’entrevue avec Martin de Viry commence vers 13:00 minutes.

Deux analyses de Boris Le Lay

La première analyse est vraiment d’une très grande qualité. Elle concerne l’avenir de la scène politique en Europe et en Occident en général. Le Lay fait remarquer avec justesse que la jeunesse va nécessairement prendre le virage à droite, si ce n’est à l’extrême-droite, étant donné que nous sommes entrés dans une phase de changement de paradigme. Nos élites gauchistes et socialistes ne pourront rien y faire pour l’éviter, même s’ils feront tout pour cela. La seconde est une analyse sociétale ou sociologique du fait divers survenu à Aulnay-sous-Bois.

La saga des Louis et la civilisation française

Voici un épisode de l’émission « Perles de cultures » sur les ondes de TV Libertés où vous pourrez retrouver une entrevue avec Bernard Gantois. L’auteur y présente son dernier livre, La saga des Louis, ouvrage qui s’intéresse à divers thèmes dont la spiritualité, l’histoire de France, les conférences internationales, l’Église Catholique. Cette entrevue m’a amené à faire la réflexion suivante. Voyez-vous, si la France a autant de problèmes aujourd’hui, à tous points de vue, c’est parce qu’elle a perdu son âme. L’auteur mentionne au passage, dans ses discussions avec l’animatrice Anne Brassié, le roi Philippe le Bel. Je trouve la référence particulièrement intéressante puisque c’est précisément Philippe le Bel qui a fait arrêter les Templiers et qui est responsable du procès qui en a suivi et de leur condamnation. Certains indices semblent montrer que le Pape de l’époque pouvait être d’accord avec ces procédures mais ce n’est pas clair. Aussi, les motivations de ces persécutions juridiques ne sont pas claires non plus. Hérésie, idolâtrie peuvent s’y retrouver mais aussi la considération que l’Ordre était devenu trop puissant ou inutile suite aux défaites militaires en Terre Sainte. Le trésor des Templiers est aussi évoqué car il pouvait susciter la convoitise.

Or, je crois que l’arrestation des Templiers est le moment charnière où justement la France a perdu son âme, où elle a commencé à sombrer. La France est un pays, un empire, une civilisation mais elle est aussi spirituelle car son histoire est indissociable de celle de l’Église Catholique ou du christianisme. De plus, certains auteurs comme Michael Baigent et Laurence Gardner ont évoqué dans leurs ouvrages historiques la possibilité que ce soit en France que la descendance de Jésus (pour ceux qui croient à cette thèse) ait pu trouver refuge après que les Romains ont maté les insurrections zélotes et rasé Jérusalem au cours des premières décennies du millénaire. La lignée mérovingienne est souvent évoquée à ce titre. Philippe le Bel appartenait à la lignée des rois dits des capétiens et il est intéressant de noter l’utilisation du fleur-de-lys doré sur les vêtements, blasons, armoiries de cette lignée dont ceux de Philippe le Bel, entre autres. Si on regarde l’histoire subséquente de la France après l’arrestation et la condamnation des Templiers, on notera immédiatement une prise de distance progressive d’avec le spirituel et un affaiblissement qui culminera avec la débâcle militaire de 1760 face à l’Angleterre et à la Révolution Française de 1789. Depuis ce temps, la France n’a cessé de sombrer dans le matérialisme et de régresser sur les plans culturel, civilisationnel, et social. La France n’est plus la France.

Nous devons réparer ce qui a été brisé. La France, c’est le fleur-de-lys, i.e. le pouvoir temporel mais c’est aussi la croix templière, i.e. la tradition chrétienne. C’est pourquoi vous retrouvez ces deux symboles sur la page d’accueil de ce site web. La France, c’est les deux à la fois et nous ne devons pas l’oublier. L’entrevue avec Gantois commence vers les 08:00 de la vidéo.

Conférence de François Asselineau sur la guerre économique menée par les États-Unis contre l’Europe

Excellente intervention ici de François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine. L’essentiel de sa conférence porte sur les manœuvres économiques effectuées par les États-Unis au cours des décennies pour pouvoir conquérir ou soumettre d’autres états sans avoir à faire la guerre sur le plan militaire. Notamment, l’instrument du « libre-échange » est utilisé afin de forcer ces autres états à adopter des politiques économiques et sociales qui avantagent les États-Unis. Fait intéressant, Asselineau fait remarquer que George Washington, porte-étendard de la Révolution Américaine, avait sous sa gouverne plus de 300 esclaves. Aussi, cette Révolution a été précédée par le mouvement du Boston Tea Party qui était en révolte contre l’imposition d’une taxe par le gouvernement britannique. La « liberté » qui était revendiquée par la Révolution Américaine, contrairement à la Révolution Française, était bel et bien de nature économique et non pas individuelle ou sociale. Asselineau commence sa conférence en rappelant les propos de François Mitterrand qui avait déclaré à la fin de sa vie, en substance, que les États-Unis menait une guerre contre la France, une guerre invisible, sans victimes directes. Il rappelle aussi les propos tenus par le Président Andrew Jackson sur l’importance du libre-échange pour les États-Unis, ainsi que ceux de l’agent secret américain I.D. Andrews. Ce dernier, dans un rapport présenté au Département d’État le 13 mai 1854, affirme avoir corrompu divers responsables publics du Canada dans le but soit d’annexer le pays ou de le soumettre par la voie du libre-échange. Andrews affirme également avoir pris des mesures pour « modérer » l’opposition, « tranquiliser » l’opinion publique et éviter que tout débat n’ait lieu sur la proposition de libre-échange. En gros, on peut voir facilement que ce qui se cache derrière l’enfumage des propositions de libre-échange, c’est toujours la même chose: Conquérir ou soumettre d’autres pays par la voie économique sans avoir à faire la guerre militaire. Il est grand temps que les peuples, souverains, se lèvent et mettent un terme à ces entreprises destructrices.

La planche à billets en France dans les années précédant la Révolution

Max Keiser et James Turk s’entretiennent ici des problèmes financiers et économiques qui affectaient la France dans les décennies précédant la Révolution. Pour stimuler l’économie, le gouvernement français avait décidé d’émettre des actions appuyées sur les promesses de richesses de la région du Mississippi. Avec le temps, la valeur de ces actions a diminué énormément, menant à une panique bancaire. L’utilisation de l’or et de l’argent comme monnaies était prohibé par une loi. Beaucoup de citoyens se sont vus alors floués de leurs pensions. Plus tard, l’Assignat, une monnaie de type « fiat », a été créé lors de la Révolution. L’Assignat était un certificat qui était remis aux citoyens pour signifier qu’ils possédaient une partie du trésor public, dans ce cas-ci les biens de l’Église Catholique saisis. Avec le temps, de plus en plus d’Assignats étaient émis, ce qui diminuait évidemment la valeur de cette monnaie de papier. Un crash bancaire se produisit encore une fois, ruinant beaucoup de gens et reproduisant ainsi la Bulle du Mississippi de 1720. Plus tard, une autre monnaie semblable apparut, le Mandat National. L’histoire se répète. Comme on le voit, la planche à billets avait été essayée en France voilà plus de deux siècles et cela n’avait pas marché. Les États-Unis, qui font fonctionner la planche à billets au maximum, se dirigent vers un crash imminent puisque les mêmes causes entraînent les mêmes effets. Aussi, fait intéressant à noter, lors de la crise financière de 2008, il est apparu ce que l’on a appelé au Québec les « papiers commerciaux », c’est-à-dire des dettes adossées à des actifs, comme de l’immobilier. Or, c’est justement ce que le gouvernement révolutionnaire avait fait, vendre des certificat adossés aux biens de l’Église saisis, ce qui n’empêcha pas le système financier de s’effondrer. Notons aussi que lors de l’émission des actions de l’État en 1720, beaucoup ont perdu leur pension, ce qui rappelle la perte de 40% du portefeuille de la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec. Les humains répètent les mêmes erreurs inlassablement.