Ken Pereira analyse le déploiement de la Grande Réinitialisation et la montée de la Chine

Dans cet entretien de haute qualité avec l’animateur André Pitre, Ken Pereira présente ses impressions sur la réalité de la Grande Réinitialisation. Je suis tout à fait d’accord avec l’analyse qu’il fait ici. Voici les grandes lignes. Nos élites dirigeantes ne veulent plus s’embarrasser avec la démocratie et les droits et libertés des citoyens. Ils ont créé de toutes pièces, voilà un siècle déjà, une dictature à leur image, l’Allemagne Nazie, pour satisfaire leurs fantasmes de domination et réaliser leur utopie totalitaire. Ce pays totalitaire leur a permis d’atteindre certains objectifs utiles. Mais nous connaissons tous l’histoire. Comme l’Allemagne Nazie a perdu la guerre, les élites qui l’avaient créée ont dû mettre leur plans sur la glace le temps qu’ils puissent mettre au point une nouvelle plateforme pour faire avancer leur projet, et cette nouvelle plateforme, c’est la Chine. Depuis 1949, les mondialistes ne cessent de tirer les ficelles pour que ce pays croisse et devienne une grande puissance. Selon eux, en 2020, ce pays est maintenant prêt à devenir la 1ère puissance mondiale. Et la Grande Réinitialisation, avec la pandémie de Covid-19 qui en est le prétexte, représente justement pour ces élites le moment où ils vont consacrer la Chine dans ce rôle et cette position et tasser les États-Unis sur les marges. À voir absolument.

China’s ‘debt-trap’ diplomacy on Secure Freedom Radio

To listen to the show on the original Secure Freedom Radio page, go to China’s ‘debt-trap’ diplomacy. I added a fifth interview with Robert Ramano from a following program.

Entrevue avec Pierre Hillard sur les perspectives d’avenir du système politico-financier actuel

Revue de presse économique avec Pierre Jovanovic

Cette vidéo date de plus d’un mois déjà mais elle est toujours d’actualité, alors que les problèmes économiques structuraux s’accentuent à l’échelle mondiale.

Entrevues avec Gordon Chang et Rick Manning sur l’entente de Partenariat Trans-Pacifique

Lorsque des ententes de libre-échange sont négociées au niveau international, à chaque fois on nous refait le même coup. On nous promet que des millions d’emplois seront créés, à tel point que l’on aura besoin de vestes de flottaison pour ne pas se noyer dans les emplois. Mais, comme cela a été démontré précédemment par d’autres ententes similaires au TPP, les résultats réels sont en fait beaucoup plus modestes que l’on voudrait nous le faire croire. Je partage les inquiétudes de l’animateur radio Frank Gaffney exprimées dans ces deux entrevues. Aussi, je rajouterais qu’il est évident que des efforts sont menés depuis des années pour essayer de réaliser le communisme au niveau planétaire, sous le couvert d’une nouvelle appellation, i.e. la mondialisation. Les efforts déployés pour signer des ententes de « libre-échange » me semblent des tentatives délibérées pour utiliser l’économie dans ce but précis. Aussi, je m’inquiète du sens critique de beaucoup d’élus de par le monde qui semblent prêts à signer n’importe lequel document négocié, du moment où le mot « libre-échange » apparaît sur la couverture. Une entente de libre-échange, c’est comme un contrat de vente ou d’assurance: il faut lire le texte. En ce sens, on doit s’inquiéter du fait que souvent les négociations de ces ententes se font derrière des portes closes, en catimini, et que les personnes désirant consulter les documents de la négociation ont beaucoup de difficultés à le faire. Également, il me semble évident que ces ententes ne font que déplacer des chômeurs de certains secteurs de l’économie vers d’autres. En effet, chaque pays signataire doit faire des concessions dans certains secteurs de son économie, en compensant les pertes par des gains dans d’autres secteurs. Par exemple, si un pays peut plus facilement exporter son beurre d’arachide à l’étranger, peut-être devra-t-il accepter que du lait étranger vienne plus facilement sur son territoire ou des pièces automobiles, etc. Donc, au final, il n’y a pas de réelle création d’emplois ou de richesses dans un système comme celui-là. On ne fait que répartir la richesse autrement, comme dans le bon vieux système marxiste, en changeant les chômeurs de place. Vous pourrez retrouver l’entrevue avec Gordon au dernier segment et celle avec Rick Manning au premier segment.

Gordon Chang sur Secure Freedom Radio

Rick Manning sur Secure Freedom Radio

Kevin Freeman et James Rickards à l’émission « The Blaze »

Deux excellents analystes financiers font part ici de leurs réflexions et de leur inquiétudes sur l’avenir du système financier et monétaire international. Tous les deux appréhendent un crash imminent et ont publié des ouvrages sur le sujet. Même si l’entrevue date peut-être de quelques semaines ou quelques mois, elle est toujours d’actualité. À une époque où les humains ont perdu le sens du réel, il en reste encore quelques-uns qui sont capables de parler du réel et de prévoir les conséquences des événements planétaires.

Michael Sabia mange à la table des Desmarais: Bienvenue au Royaume de Sagard…

Le Canada et le Québec sont-ils des démocraties ou des régimes monarchiques? On aurait tendance à croire en la deuxième hypothèse, si l’on se fie aux rapports incestueux qu’entretiennent les acteurs politiques et économiques canadiens et québécois avec la famille Desmarais. Si quelqu’un entrevoit de faire une carrière politique dans ce pays, c’est à se demander s’il n’est pas obligé d’emblée de faire génuflexion et de prêter obédience auprès de cette famille et de son patriarche sinon, il risque de ne pas aller bien loin. Le domaine de Sagard, propriété de la famille Desmarais, donne l’impression d’un régime autarcique, féodal, monarchique, tels qu’on les voyait au Moyen-Âge. Normand Lester donne l’exemple dans l’entrevue qui suit d’une quinzaine d’entités politiques à travers le monde possédant un territoire plus petit que la propriété de Sagard. À Sagard, on y pratique la chasse au faisan, la chasse à courre, et toutes sortes d’autres choses sûrement bien agréables, tout cela agrémenté par un régiment de domestiques.

Il y a certaines choses qui me font tiquer avec la famille Desmarais et cette dernière controverse autour de Michael Sabia ne fait que s’ajouter à une longue liste. Tout d’abord, et sur une note plus humoristique, le nom du village, Sagard, ressemble à la contraction de deux noms d’origine nordique: l’islandais saga, qu’on peut traduire par récit, et le norse Midgard, qui signifie « enceinte du milieu ». Le domaine de Sagard serait-il un lieu où l’on voudrait réécrire l’histoire tout en y trouvant refuge à la fois? Deuxièmement, on se demande comment cette famille a pu devenir aussi riche. Les Desmarais ont commencé leurs activités dans le secteur des pâtes et papiers et y ont fait de l’argent, mais les pâtes et papiers, ce n’est quand même pas le pétrole ni l’armement. Normand Lester nous apprend ici que le domaine de Sagard, qui avait été construit à l’origine pour servir de centre touristique, a changé de mains à quelques reprises pour aboutir dans celles de la famille Desmarais…pour la modique somme de $1, alors qu’il est évalué à une somme se situant entre 50 et 70 millions de dollars. Power Corporation, propriété de la famille, s’est cédé le domaine à elle-même. Continuer la lecture