Conférence de Vincent Brousseau: L’Euro, avant, pendant et après…

L’ancien économiste de la Banque Centrale Européenne, qui a joint les rangs de l’Union Populaire Républicaine, récidive avec une autre excellente conférence. La situation actuelle de la Grèce, qui vient tout juste de rater ses obligations financières en date d’aujourd’hui, rend cette conférence tout à fait à propos. L’éventualité qu’elle sorte de la zone euro est de plus en plus probable, puisqu’il ne semble pas y avoir d’autres solutions. Entre autres points très pertinents abordés par l’économiste, on retrouve les observations suivantes. Tout d’abord la liste des grandes puissances n’a pas beaucoup évoluée depuis les dernières décennies, puisqu’il est difficile d’accéder à ce club sélect pour diverses raisons. Les États-Unis ont réussi à se hisser à ce niveau de façon très rapide, ce qui a donné aux Américains un avantage sur leurs rivaux. Il rappelle que le budget militaire américain est supérieur à ceux des toutes les autres grandes puissances combinés. Les États-Unis ont eu donc tendance à construire des bases militaires dans les pays qu’ils ont conquis ou vassalisés. Lors de la construction de l’Union Européenne, un grand transfert de souveraineté s’est effectué des états-nations d’alors vers des structures supranationales que sont l’OTAN, l’UE et l’Euro. Ce transfert de souveraineté a laissé les pays membres de cette construction supranationale sans défense face à diverses manœuvres pour affaiblir leur spécificité nationale, telles les privatisations, les partenariats économiques avec perte de contrôle majoritaire, la perte de standards locaux exprimant la culture locale, etc.

Aussi, Brousseau attire notre attention sur le fait que l’Euro n’est ni une monnaie unique ni une monnaie commune. En fait, il s’agit d’une série de monnaies nationales unies avec un taux de change de 1 pour 1. Les dépôts des citoyens et corporations situés dans un pays créent des créances sur la Banque Centrale de ce pays. Si la zone euro explose, ce qui risque d’arriver bientôt, chaque pays retrouvera sa monnaie nationale, et les dettes, dépôts et actifs présents dans les banques locales seront libellés dans chaque monnaie nationale respective, sans dépréciation par rapport à l’Euro, puisque la zone euro garantit un taux de change 1 pour 1. Néanmoins, cet avantage sera néfaste pour les pays plus riches comme l’Allemagne. En effet, beaucoup d’épargnants et d’investisseurs de pays en difficulté, craignant un effondrement de l’Euro, ont transféré leurs avoirs dans des banques allemandes. Comme les dépôts créent des créances sur la Banque Centrale locale, dans ce cas-ci la Bundesbank, si l’Euro s’effondre, leurs dépôts seront automatiquement convertis en Deutsch Mark, ce qui pour certains, fera certainement la différence entre la faillite et la prospérité. Vincent Brousseau fait remarquer durant sa présentation que beaucoup sont inquiets de ce phénomène à la BCE et à la Bundesbank. Brousseau parle même de « créances toxiques », puisqu’il s’agit là d’un poids financier énorme. L’économiste signale aussi certains événements survenus dans le monde de l’économie qui ont pu amener la zone euro dans cette situation, comme par exemple la fin du marché monétaire interbancaire en 2008, la faillite de Lehman Brothers, etc.

Je m’en voudrais de vous laisser aller sans signaler deux moments suaves de cette conférence. Tout d’abord, vers 40:00 minutes, Brousseau cite une lettre de 1943 de Jean Monnet à Harry Hopkins, conseiller politique du Président Roosevelt. En substance, Monnet dit à Hopkins que le Général de Gaulle est un ennemi du peuple français et de la construction européenne, qu’on ne peut pas s’entendre avec lui et qu’il doit être détruit. Rien de moins. Or, fait extrêmement intéressant, l’écrivaine Diana West a identifié Harry Hopkins, dans son merveilleux livre American Betrayal, comme ayant été un agent de l’Union Soviétique…Brousseau suggère que Monnet était en fait lui-même un employé de Hopkins. Beaucoup d’analystes politiques ont remarqué les similitudes entre l’Union Soviétique et l’Union Européenne et ce genre de connivences politiques montre bien le jeu d’influence qui a pu avoir lieu alors que le projet de la construction européenne prenait forme. Autre élément intéressant, tout de suite après, vers 42:30 minutes, le conférencier attire notre attention sur une réunion tenue le 11 juin 1965, lors de laquelle Robert Marjolin suggère au Département d’État américain une union monétaire entre les pays européens, ce qui est une autre preuve que l’intégration monétaire de l’Europe était dans les cartons depuis longtemps et manifestait une volonté politique et idéologique. Robert Marjolin était-il lui aussi sous influence de l’Union Soviétique? Bonne question. Brousseau parle de la « Méthode Monnet » pour imposer aux peuples européens des structures qui les réduisent de plus en plus en esclavage. Cette méthode consiste à présenter que le point A rend obligatoire le point B. Par exemple, on entend souvent les partisans de l’Euro nous dire que pour que l’Euro fonctionne, il faut l’union budgétaire. Or, ces mêmes partisans avaient dit que pour que l’union politique fonctionne, il fallait l’union monétaire, et ainsi de suite.

Cette conférence est à voir absolument. Pour revenir au sujet de la Grèce, ce seront les Grecs qui vont décider de leur avenir. Mais une chose est sûre. Une sortie concertée de la zone euro serait préférable à son éclatement soudain. Il est plus facile de contrôler les conséquences d’une action lorsqu’on l’initie que lorsqu’on la subit. Que la zone euro soit abolie ne serait pas un échec mais plutôt un signe de sagesse élémentaire. Malheureusement, je crains que la caste politique au pouvoir à Bruxelles ne partage pas mon avis. La fin de la zone euro serait sans doute ce qui pourrait arriver de mieux à l’Europe dans les circonstances.

Hervé Juvin présente son livre « Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé »

Le dernier ouvrage d’Hervé Juvin présente la thèse à l’effet que le Mur de Berlin n’est pas vraiment tombé. Je suis tout à fait d’accord avec l’analyse géopolitique faite ici, puisque je l’ai moi-même proposée lors d’un texte précédent. Le Mur est devenu mental, nous l’avons intégré dans notre façon de penser. Pour Juvin, le but des Américains est de couper l’Eurasie en deux, pour empêcher la constitution d’une Europe continentale qui s’étendrait de l’Espagne à la Sibérie. Deux visions géopolitiques s’affrontent ici, celle des Américains qui veulent à tout prix empêcher le rapprochement entre l’Europe de l’Ouest et la Russie, et celle des Chinois et des Russes qui cherchent à garder ou à créer leur propre sphère d’influence. Celui qui contrôle l’Eurasie contrôle la Terre, comme dit l’adage. Pour Juvin, les Occidentaux modernes ont construit des sociétés basées sur les droits individuels mais en négligeant les droits collectifs. Ces droits collectifs sont aujourd’hui bafoués notamment en Europe et partout dans le monde, alors que les peuples ont de la difficulté à faire respecter leur souveraineté, leur identité et à assurer leur survie. Selon lui, l’obsession des droits individuels même directement à l’esclavage et à la colonisation. Il faut réaliser que « l’économie ne répondra jamais totalement aux questions fondamentales ». Les Américains sont aux prises avec une vision manichéenne du monde dans laquelle ils incarnent les forces du Bien et que tous les autres avec lesquels ils ont des conflits divers appartiennent aux forces du Mal. Pour finir, Juvin attire notre attention sur le développement du trafic d’êtres humains. Ce trafic est en voie de devenir la première activité criminelle au monde, encore plus profitable que celle du trafic de drogues. À voir.

https://youtu.be/uq6ayRA6e9E

Questions d’actualité avec François Asselineau 14 mai 2015

Durant cette vidéo, le président de l’UPR nous entretient surtout de son voyage en Crimée et en Russie qu’il vient tout juste de faire à l’occasion de la commémoration, le 9 mai dernier, de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie.

Une solution simple au dossier des Mistral: Les utiliser…

La France semble être dans une impasse dans le dossier des porte-hélicoptères Mistral qu’elle devait livrer à la Russie ces jours-ci. Le conflit diplomatique entre l’Occident et la Russie sur fond de crise ukrainienne semble rendre impossible la livraison des navires. La partie française propose de résilier le contrat de 1,2 milliard d’euros, accompagné d’un remboursement de 785 millions d’euros. Un pays tiers comme la Chine pourrait être intéressé à en faire l’acquisition en cas de non livraison. Le démantèlement des navires est aussi considéré. Or, une option beaucoup plus intéressante pour la France que la revente à un tiers ou le démantèlement serait que l’on conserve les navires pour les besoins militaires et stratégiques du pays. La situation de sécurité a beaucoup changé sur la planète depuis 2011. La Méditerranée est devenue un véritable far-west dans lequel divers trafiquants s’en donnent à cœur joie pour faire passe la drogue, les migrants, les armes et que sais-je encore. La France pourrait profiter de l’imbroglio sur les Mistral pour se doter de deux bateaux de guerre de niveau majeur qu’elle pourrait utiliser, par exemple, pour patrouiller la Méditerranée et ainsi contrecarrer les efforts des différents trafiquants qui y font la loi. Les migrants pourraient être interceptés et recueillis en mer pour être retournés chez-eux, puisque l’Europe n’a rien à leur offrir vu la situation de l’économie et de la société. Les trafiquants de drogue et d’armes eux pourraient être arrêtés. On pourrait, par exemple, déployer un des Mistral dans la partie ouest de la Méditerranée et l’autre dans la partie est. Le dossier des Mistral est un fiasco et il serait dommage que de si beaux navires ne puissent servir la France, puisque dans le contexte actuel leur livraison à la Russie semble impossible, à moins d’être prêts à en payer le prix politique dans nos relations avec Washington. Saisissons cette chance. La France peut projeter de la puissance en Méditerranée avec ces navires au lieu de toujours subir les problèmes qui se produisent sur son territoire sans ne rien faire. Allons de l’avant.

Panel sur l’entente avec l’Iran

Quelques représentants du Center for Security Policy présentent ici des observations et commentaires critiques sur la pseudo-entente survenue entre les États-Unis et l’Iran concernant leur programme nucléaire. Cette « entente » n’est ni plus ni moins qu’un acte de reddition de la part de l’Administration Obama. Entre autres points importants, Kenneth Timmerman fait observer que les Russes ont offert à l’Iran voilà quelques années de leur fournir le carburant nucléaire et de reprendre celui-ci une fois utilisé. Cette offre a été refusée car les Iraniens voulaient être en mesure de contrôler le cycle complet du carburant. Dans le même ordre d’idées, les Russes ont aidé l’Iran à développer son programme nucléaire en ne tenant pas compte des applications militaires qui pourraient en découler. Aussi, les programmes nucléaires iranien et nord-coréen sont vraisemblablement conjoints depuis plusieurs années. De son côté, l’Amiral James « Ace » Lyons raconte durant son intervention que les États-Unis auraient pu détruire les bases du Hezbollah au Liban durant les années 1980 mais que le Secrétaire de la Défense de l’époque sous Ronald Reagan, Caspar Weinberger, a refusé de donner l’ordre.

Extrait d’une conférence de George Friedman de Stratfor sur la gouvernance de l’Europe

L’Union Populaire Républicaine a publié cet extrait sur son site web et je le reprends ici. Ce document donne raison à ceux qui prétendent que les États-Unis ont une vision impérialiste du monde. Aussi, fait extrêmement intéressant, George Friedman avoue candidement que pour les États-Unis, il est essentiel que l’Allemagne et la Russie ne puissent pas unir leur force en Europe. Cette nécessité entraîne évidemment des conséquences irrémédiables pour la politique étrangère américaine et pour le traitement qu’elle réserve aux pays de l’espace européen. Notons également qu’il n’est nullement fait mention de la France, ce qui prouve que ce pays n’est devenu qu’un satellite américain sans importance.

François Asselineau commente le dossier de l’Ukraine

Asselineau rappelle ici certains faits qui doivent être entendus pour bien comprendre la situation politique en Ukraine. Les Occidentaux se font toujours un devoir de mettre l’accent sur ce qu’ils appellent « l’agression » de la Russie sur l’Ukraine par la saisie de la Crimée et par l’entrée ou la formation de troupes russes ou pro-russes dans l’est de l’Ukraine. Or, et ce n’est pas quand même pas un détail, il faut rappeler qu’il y a eu un coup d’état en Ukraine, piloté par Washington, par lequel le président élu démocratiquement, Viktor Ianoukovytch, a été viré, pour être remplacé par Arseni Iatseniouk. Une conversation interceptée entre la sous-secrétaire d’état américaine, Victoria Nuland, et l’ambassadeur américain à Kiev, Geoffrey Pyatt, le démontre très clairement. On peut entendre cette conversation à partir de 4:28 de la présente vidéo. De toute évidence, les Américains se comportent comme s’ils étaient les maîtres du monde, au mépris total des élections, de la démocratie et du droit international. Ianoukovytch avait suspendu un accord de libre-échange avec l’Union Européenne, suite à des négociations commerciales avec la Russie sur le gaz. On connaît tous la suite. Il y a eu alors ce que l’on appelé les événements du Maidan et l’installation d’un gouvernement pro-occidental à Kiev, dans lequel on retrouvera plusieurs représentants de mouvements d’extrême-droite et néo-nazis, tels Svoboda et Pravy Sektor. La Russie a saisie la Crimée et prise d’assaut la partie est de l’Ukraine en réaction à ces événements. Voilà, au-delà de la propagande, ce qui s’est passé réellement en Ukraine. Voilà les raisons profondes de la situation actuelle. Comme on peut le voir, les torts ne sont pas tous du même côté. Je joins deux articles complémentaires sur le dossier.

Épidémie de morts suspectes parmi les opposants au régime pro-UE et pro-OTAN de Kiev imposé par Washington

L’UPR appelle tous les députés à déposer une motion de censure contre le gouvernement français au sujet de son aide à l’Ukraine

Entretien de François Asselineau sur Fréquence Evasion

Durant cet entretien, le président de l’Union Populaire Républicaine revient sur un thème important d’une de ses conférences. En effet, il nous rappelle à partir de 27:53 de cette vidéo que François Mitterrand, sur son lit de mort, avait fait des confessions étonnantes au journaliste George-Marc Benamou. On peut retrouver ses confessions dans un livre intitulé Le dernier Mitterrand. Entre autre, Mitterrand avait déclaré que « les Français ne le savent pas mais la France est en guerre. Les Américains veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Ils sont voraces les Américains. C’est une guerre sans morts apparemment et pourtant une guerre à mort. » Cela donne un autre éclairage sur beaucoup de problèmes et de troubles que nous voyons apparaître un peu partout à la surface du globe depuis quelques années. Pour ceux désirant en apprendre plus sur cette guerre secrète, menée à travers des moyens économiques et financiers, que les Américains mèneraient contre la France et le reste du monde, je vous renvoie aussi à article précédent où vous pourrez retrouver une conférence justement de François Asselineau sur ce sujet précis.

Entrevue #1 et #2 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Cette série d’entrevues avec Peter Levenda réalisée par Dave Emory est l’occasion pour lui de présenter son dernier livre, The Hitler Legacy. Cet ouvrage de recherche présente un monde complexe, dont l’histoire ne se résume pas aux versions simplistes que l’on nous présente souvent. Pour l’auteur, les problèmes que nous rencontrons aujourd’hui ne sont que la continuité de ceux qui se posaient durant et après la Première Guerre Mondiale. À l’époque, les pouvoirs coloniaux qu’étaient la Grande Bretagne et la France, ainsi que la Russie, étaient en conflit avec l’Allemagne pour le contrôle du monde. L’Allemagne a rapidement compris qu’elle pouvait utiliser les frustrations et revendications des populations ayant vécu la colonisation, et en particulier les populations arabo-musulmanes, afin de les fanatiser contre la Grande-Bretagne, la France, la Russie, ainsi que contre les États-Unis et les sionistes, partisans de la création de l’état d’Israël. Des personnages importants de la finance et de l’industrie américaine et allemande, tels Henry Ford, la famille Thyssen et plusieurs autres, conservateurs et anti-communistes, ont prêté main-forte à l’Allemagne dans un effort justement pour freiner l’essor du communisme dans le monde. L’archéologue Max von Oppenheim (probablement du renseignement allemand) aurait joué un rôle important à cet égard en convaincant le Sultan Mehmet V de l’Empire Ottoman, allié de l’Allemagne, de déclarer un djihad mondial contre ces pays, dont nous vivons toute l’ampleur aujourd’hui. T.E. Lawrence (probablement du renseignement britannique) aurait essayé d’utiliser les populations arabo-musulmanes de façon à contrer les efforts de Oppenheim et du Sultan. À la fin de la guerre, Français et Anglais se sont divisés le Moyen-Orient en fonction de leurs intérêts lors du Traité Sykes-Picot, violant ainsi les promesses faites aux populations arabo-musulmanes et juives aussi. La Deuxième Guerre Mondiale n’a rien réglé de façon concrète. Plusieurs criminels de guerre nazis se sont vus offrir l’occasion de s’enfuir en sûreté à l’étranger, par le biais de ce qu’on appelle communément les « ratlines ». Certains se sont convertis à l’islam. Beaucoup ont trouvé de nouveaux emplois dans des gouvernements ou des agences de renseignement de par le monde. Ainsi, la nébuleuse fasciste et/ou nazie a pu continuer d’exister, dans l’underground jusqu’à tout récemment, et c’est cette nébuleuse que l’on voit refaire surface aujourd’hui sous la forme des islamistes/djihadistes. Beaucoup d’éléments sont apportés durant ces entrevues de haute qualité qu’il serait trop long d’énumérer. Il est indéniable que le livre de Peter Levenda est de fort calibre. Dave Emory lui attribue la note de cinq étoiles, ce qui est sûrement pleinement mérité. En compagnie du merveilleux livre de John Loftus The Secret War Against the Jews, ces deux ouvrages de recherche constituent sans doute les sources de renseignement les plus fiables, véridiques et pertinents pour comprendre l’histoire du vingtième siècle et notre situation actuelle. Le silence médiatique entourant ces deux livres, j’imagine, en est la preuve irréfutable. Je vous invite donc à prendre le temps d’écouter les entrevues et de lire les textes associés. Beaucoup d’éléments doivent être compris à la fois. Deux autres entrevues sont planifiées pour bientôt avec l’auteur, qu’il me fera plaisir de vous proposer quand elles seront disponibles. Bonne écoute.

FTR #838 Interview (#1) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

FTR #839 Interview (#2) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”