Conférence de François Asselineau sur la guerre économique menée par les États-Unis contre l’Europe

Excellente intervention ici de François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine. L’essentiel de sa conférence porte sur les manœuvres économiques effectuées par les États-Unis au cours des décennies pour pouvoir conquérir ou soumettre d’autres états sans avoir à faire la guerre sur le plan militaire. Notamment, l’instrument du « libre-échange » est utilisé afin de forcer ces autres états à adopter des politiques économiques et sociales qui avantagent les États-Unis. Fait intéressant, Asselineau fait remarquer que George Washington, porte-étendard de la Révolution Américaine, avait sous sa gouverne plus de 300 esclaves. Aussi, cette Révolution a été précédée par le mouvement du Boston Tea Party qui était en révolte contre l’imposition d’une taxe par le gouvernement britannique. La « liberté » qui était revendiquée par la Révolution Américaine, contrairement à la Révolution Française, était bel et bien de nature économique et non pas individuelle ou sociale. Asselineau commence sa conférence en rappelant les propos de François Mitterrand qui avait déclaré à la fin de sa vie, en substance, que les États-Unis menait une guerre contre la France, une guerre invisible, sans victimes directes. Il rappelle aussi les propos tenus par le Président Andrew Jackson sur l’importance du libre-échange pour les États-Unis, ainsi que ceux de l’agent secret américain I.D. Andrews. Ce dernier, dans un rapport présenté au Département d’État le 13 mai 1854, affirme avoir corrompu divers responsables publics du Canada dans le but soit d’annexer le pays ou de le soumettre par la voie du libre-échange. Andrews affirme également avoir pris des mesures pour « modérer » l’opposition, « tranquiliser » l’opinion publique et éviter que tout débat n’ait lieu sur la proposition de libre-échange. En gros, on peut voir facilement que ce qui se cache derrière l’enfumage des propositions de libre-échange, c’est toujours la même chose: Conquérir ou soumettre d’autres pays par la voie économique sans avoir à faire la guerre militaire. Il est grand temps que les peuples, souverains, se lèvent et mettent un terme à ces entreprises destructrices.

L’Europe, c’est la guerre! – Conférence de François Asselineau

Conférence de très haut niveau ici de François Asselineau, Président de l’UPR. Entre autres sujets, Asselineau attire notre attention sur le concept de « guerre de civilisation ». Il avait été utilisé au XIXè siècle par l’Angleterre, la France et le monde musulman pour justifier une guerre contre la Russie, que l’on appela alors la Guerre de Crimée. L’histoire se répète. Encore une fois, l’Occident essaie de démoniser la Russie afin de justifier une guerre pour déguiser son désir de richesses et de pouvoir, alors qu’il ferme les yeux sur les crimes des musulmans qu’il instrumentalise partout dans le monde. L’Occident ferait mieux de s’unir à la Russie contre le monde musulman. Mais ça, les leaders occidentaux ne le comprennent pas.

Entrevue avec François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine

Entrevue de haut calibre avec François Asselineau, président de l’UPR. Asselineau rappelle ici certaines choses très importantes à retenir. D’abord, les Américains ne respectent que ceux qui savent leur dire non. On doit les regarder directement dans les yeux, c’est la seule façon de leur faire accepter de ne pas tout décider. Ensuite, l’attitude du Président Obama envers François Hollande depuis le début de sa présidence témoigne d’une volonté d’humiliation de la France, exprimée dans la gestuelle et le non-verbal, que François Hollande semble accepter sans trop de problème. Ils ont pris plaisir à intervenir durant les dernières décennies partout où les Français étaient présents…pour les remplacer sur le terrain (Vietnam, Iran, Irak, Syrie, Libye, etc). Les Américains n’ont pas d’alliés, uniquement des marionnettes, dit-il. L’entrevue dure environ une heure et demie. Je ne vais quand même pas vous énumérer tous les points couverts ici. Cependant, l’idée générale que l’invité développe en compagnie du journaliste de la Voix de la Russie exprime une inquiétude très répandue parmi les internautes adeptes de la réinformation. C’est que le monde post-URSS ne s’en va pas dans la bonne direction. En effet, les signes que l’on perçoit des événements politiques internationaux nous donnent l’impression que l’on est engagé dans un processus de régression civilisationnelle, que le mouvement d’évolution s’est inversé, que l’on retourne au Moyen-Âge en fait. La féodalité refait son apparition, s’exprimant notamment dans la vassalité des états de l’Occident envers les États-Unis, eux qui transforment en états-criminels tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à leurs dictats. Il y a de toute évidence une volonté de « flinguer les états-nations » selon l’expression de l’interviewé, en détruisant pièce par pièce ce qui constitue leur culture, leur histoire, leur identité et les outils par lesquels ils exercent leur souveraineté. Les Occidentaux ont développé une indignation à géométrie variable, alors qu’ils s’indignent des entorses aux droits de l’homme qui sont faites dans les pays qui ne sont pas alignés avec eux et en fermant les yeux avec condescendance sur les autres. Les dirigeants européens ne sont plus que de vassaux, des marionnettes aux ordres de la puissance atlantiste. L’Union Européenne est devenue le cimetière des états-nations, gouvernée par une caste non-élue, une dictature post-démocratique et que les différents traités européens ont complètement détruit la souveraineté de ses états membres. La question de l’Ukraine est abordée aussi, alors que des manifestants pro-occidentaux s’attaquent à un pays qui est directement dans la sphère d’influence géo-politique de la Russie de par son histoire, sa langue, sa culture et sa position géographique. À voir et à méditer.

OIivier Berruyer, Jacques Sapir et cie: Bienvenue au royaume des vrais économistes

Je vous propose ici deux documents vidéos. Le premier, mettant en vedette Olivier Berruyer et Jacques Sapir, est un entretien sur les enjeux économiques de la situation européenne. Une guerre économique est livrée à l’Europe, par les États-Unis et la haute finance, via l’Allemagne, de façon à compléter la main-mise de l’Amérique sur le Vieux Continent. Le deuxième est une table ronde organisée par l’Union Populaire Républicaine sur les divers scénarios qui suivraient une dissolution ou une non-dissolution de l’Euro. Les panélistes regardent également ce qui arriverait si l’Euro était abandonné de façon concertée ou s’il éclatait de lui-même. Je ne peux que fortement recommander ces deux documents. En cette ère d’analphabétisation économique, il fait bon entendre parler d’économie par des gens qui savent de quoi ils parlent. Cela change des papoteux ineptes de la caste financière au pouvoir, celle qui utilise un jargon ésotérique inaccessible pour justifier le statu quo, celui qui est en train de nous mener à la ruine. Ces deux présentations sont utiles pour plusieurs raisons mais notamment pour dénoncer les errements de la fausse « droite » libertarienne, celle qui a repris à son compte le slogan de mai ’68 « il est interdit d’interdire ». En effet, les économistes partisans de cette fausse droite libertarienne n’en finissent plus de nous dire qu’il ne faut pas réguler le marché, que le marché se régule de lui-même. Or, tout adulte équilibré et mature sait très bien que cela n’est pas possible. Sur Terre, les humains volent, trichent, exploitent, etc. On ne peut donc pas laisser les humains faire ce qu’ils veulent dans aucune société et la sphère économique n’échappe pas à cette règle.

Parmi les faits saillants en montre, retenons que la Chine dévalue sa monnaie de 30%. Combinée aux faibles salaires payés en ce pays, il devient impossible pour quelques pays que ce soient de compétionner. Mais cela n’empêche pas des pseudo-économistes, comme certains qui sévissent à l’Institut Économique de Montréal, pour ne nommer qu’un organisme parmi tant d’autres, de dire que nos entreprises « ne sont pas assez compétitives ». Aussi, François Asselineau, Président de l’UPR, nous rappele que la souveraineté de tout peuple réside dans le fait de posséder sa propre monnaie d’une part et sa propre armée, d’autre part. Ce principe est bafoué en Europe, sacrifié sur l’autel de l’Union Européenne dont les principes fondateurs semblent avoir été choisis pour servir des buts idéologiques ou mêmes ésotériques. Finalement, le rôle de la spéculation est abordé dans la genèse des problèmes de l’Europe et de l’Occident en général. Ces deux documents sont vraiment excellents est il est vraiment symptômatique que l’on ne retrouve pas ce genre de débats sur la plateforme des grands médias. Comme le font remarquer les panélistes, les médias privés sont souvent la propriété de conglomérats puissants qui profitent de la situation présente et qui ne veulent surtout pas que cela change. À voir.