André Pitre: La résistance gagne du terrain

Le nouvel ordre sanitaire, sur Nomos-TV

Analyse d’Alexandre Cormier-Denis du confinement découlant de la pandémie de Covid-19, sur Nomos-TV

Le retour des bigots religieux, prise 2: Les Juifs hassidiques d’Outremont

Dans un article précédent, je vous ai parlé de la montée de deux groupes intégristes, créés en 1928, et qui ne cessent d’avoir une influence de plus en plus déterminante sur la planète, à savoir les Frères musulmans et l’Opus Dei catholique. Le mouvement intégriste des Juifs hassidiques, de son côté, connaît lui aussi un essor prononcé depuis plusieurs années. Les tensions entre ces communautés intégristes et la masse de la population largement séculière en Israël commencent à être inquiétantes pour la démocratie et pour l’avenir de ce pays déjà aux prises avec de terribles menaces à sa survie. Il n’est pas rare, par exemple, de voir des membres de la communauté hassidique cracher sur les femmes qui s’habillent de façon moderne, ce qui n’est pas sans rappeler les comportements des intégristes musulmans face aux femmes musulmanes. Et on a vu ce phénomène ailleurs dans le monde également. Or, voici que cette semaine dans l’arrondissement d’Outremont à Montréal, une dispute a éclaté entre une représentante municipale, Céline Forget, et un groupe de Juifs hassidiques réunis pour célébrer la fête de Pourim. L’ensemble des éléments en cause semblent indiquer que les Juifs hassidiques commencent à avoir une attitude dite communautariste. En effet, ils se comportent comme si le quartier leur appartenait, ce qui n’est pas le cas. Le Québec est une province laïque. C’est nous qui menons ici, pas les communautés religieuses. L’espace publique appartient à tous. Je joins ici quelques entrevues lors de l’émission de Benoit Dutrizac qui vous donnera un aperçu de ce qui a pu se passer, ainsi qu’un vidéo publié sur Youtube.

Céline Forget raconte son expérience

Louis Moffat d’Union Montréal commente cette affaire

Robert Poeti commente sur le travail des policiers