Quelqu’un dans l’entourage de l’Union Populaire Républicaine a réalisé un montage, plutôt humoristique souvent, des déclarations et réactions au référendum de 2005. C’est à se tordre de rire parfois, mais en même temps, cela dit tout de la nature réelle de cette construction politique qui n’est pas autre chose qu’une dictature. Or, à notre plus grande stupéfaction, comme on peut le voir ici, l’ironie a voulu que les déclarations les plus sensées furent prononcées…par des communistes. Eh oui, c’est une bien curieuse Europe que nous avons là.
Archives par mot-clé : Europe
Entrevue de Geert Wilders sur Fox News
Cette entrevue avec Geert Wilders est très intéressante. Elle permet de clarifier le diagnostic que nous devons faire en ce qui concerne l’islamisation des pays du monde non-musulman. Certains activistes politiques identifient par exemple la charia ou l’islamisme comme étant le système totalitaire entraînant les musulmans vers la radicalisation. Ils différencient ainsi la charia de l’islam lui-même, qui lui serait bénin. Or, ce n’est pas le bon diagnostic. C’est l’islam qui est le problème. L’islam n’est pas une religion de paix, c’est un programme militaire de conquête et c’est exactement ce que dit Geert Wilders dans cette entrevue. Voyez-vous, la charia n’est que l’application concrète du programme militaire de l’islam. C’est donc une perte de temps que de combattre la charia sans combattre l’islam lui-même, puisque c’est l’islam qui mène à la charia. Le problème que nous vivons dans nos pays non-musulmans est que des individus de religion musulmane viennent de l’étranger, par le biais de l’immigration ou du statut de réfugié, pour nous imposer une religion qui n’est pas la nôtre et qui n’est pas compatible avec notre société. Bravo à Geert Wilders pour la précision de son diagnostic et pour le combat qu’il mène pour la liberté.
Aldo Sterone sur le problème des immigrants illégaux de l’Afrique du Nord
Extrait d’une conférence de George Friedman de Stratfor sur la gouvernance de l’Europe
L’Union Populaire Républicaine a publié cet extrait sur son site web et je le reprends ici. Ce document donne raison à ceux qui prétendent que les États-Unis ont une vision impérialiste du monde. Aussi, fait extrêmement intéressant, George Friedman avoue candidement que pour les États-Unis, il est essentiel que l’Allemagne et la Russie ne puissent pas unir leur force en Europe. Cette nécessité entraîne évidemment des conséquences irrémédiables pour la politique étrangère américaine et pour le traitement qu’elle réserve aux pays de l’espace européen. Notons également qu’il n’est nullement fait mention de la France, ce qui prouve que ce pays n’est devenu qu’un satellite américain sans importance.
Conférence de François Asselineau: L’Europe c’est la paie…
Cette autre excellente conférence de François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine, vaut le détour. Il y expose le gaspillage éhonté voire le vol pur et simple des Européens pratiqué par l’élite politique et financière dirigeant l’Europe. Asselineau passe en revue les différentes commissions, comités, structures administratives, bureaucraties qui pompent l’argent des contribuables sans rien produire en retour. Il y dénonce aussi les différentes manœuvres politiques qui ont eu lieu de façon à mettre les peuples en esclavage, à saper leur liberté. Entre autres, il évoque les manœuvres récentes qui avaient comme objectif de retirer aux peuples le droit de voter leurs impôts, ce qui est la pierre d’assise de la souveraineté d’un état. Il parle même d’un système de nature mafieuse. Les élites financière de l’Europe ont pris le contrôle des états et des peuples par le biais de ce que l’on appelle la « gouvernance économique ». Parmi les quelques exemples qu’il donne, il y a celui de la Confédération Européenne des Syndicats, un organisme de l’Union Européenne, qui finance de façon importante les syndicats français. En d’autres termes, les syndicats français sont contrôlés par les instances de l’Union Européenne, donc par le grand patronat. En ce qui concerne la dette publique des états, Asselineau note qu’une des seules façons pour les pays de sortir de l’endettement, du moins tel que présenté par l’oligarchie financière et économique, est de privatiser leurs services publics. On assiste alors à une vente de feu lors de laquelle on liquide les sociétés d’états et les fleurons de l’économie locale. Or, l’expérience française a démontré que loin de faire baisser les tarifs, la privatisation des services publics amenait au contraire une augmentation des prix. En effet, ce sont souvent des fonds d’investissement et de pension étrangers qui achètent les sociétés d’état, dans le but évident de faire du profit. Ainsi, les gestionnaires n’ont aucun intérêt à maintenir la tarification à un niveau permettant de servir la population locale. Les pays qui vendent leurs sociétés d’état se font donc avoir à double niveaux. À la toute fin de la conférence, le président l’UPR présente huit remèdes pour sortir de l’impasse actuelle, comme par exemple mettre fin à l’hémorragie de l’exode des emplois industriels, la sauvegarde et/ou la renationalisation des services publics, se réapproprier notre politique étrangère, contrôler les mouvements de capitaux, etc. Et, bien évidemment, afin de réellement retrouver sa souveraineté, la France n’aura d’autre choix que de faire valoir l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, qui prévoit les modalités de sortie de l’Union.
Conférence de Vincent Brousseau «Sortir de l’euro: Pourquoi et comment»
Vincent Brousseau, titulaire de deux doctorats, l’un en économie et l’autre en mathématique, a travaillé à la Banque Centrale Européenne pendant quinze ans avant de se joindre à l’Union Populaire Républicaine en 2014. C’est pourquoi, lorsqu’il affirme que la France doit sortir de l’euro, il sait de quoi il parle. Durant cette excellente conférence, Brousseau fait le tour des différentes questions relatives à la situation actuelle et au scénario d’une sortie éventuelle de la zone euro. Le sujet est complexe mais on doit s’y mettre et bien se concentrer. D’entrée de jeu, il identifie de ce qu’il appelle les « arguments tétanisants », i.e. les arguments utilisés par les partisans de l’euro et de l’Union Européenne pour décourager toute critique de l’euro. En effet, ceux qui proposent une sortie de l’euro sont souvent caractérisés de « fascistes », de « nazis », de « fauteurs de guerre », d « imbéciles » ou que ce sera l’apocalypse si on abandonne l’euro, etc. Il dénonce aussi les propagandistes qui parlent de la nécessité de construire « une autre Europe », alors que ce n’est pas possible puisque tout a été prévu d’avance par les traités européens, notamment le Traité de l’Union Européenne. La seule façon d’avoir une autre Europe serait que des pays quittent l’Union Européenne en invoquant l’article 50 du traité ci-nommé. Aussi, l’euro est construit autour d’une faille. L’euro est l’union de 19 monnaies liées entre elles par un taux de change de 1 pour 1. L’euro crée des créances sur la Banque Centrale Européenne mais surtout d’abord sur les banques centrales nationales où l’euro a cours. Le processus de création de l’euro est donc réversible puisque les banques centrales nationales existent toujours. Un pays pourrait déclarer que son euro national cesse d’être échangeable 1 pour 1 avec les autres euro. Au surplus, au niveau de la croissance économique, le 30 septembre 2008 le marché monétaire interbancaire s’est interrompu. Ce marché permettait aux banques de se prêter de l’argent les unes autres. En raison de cet arrêt, les banques européennes gardent désormais leur argent au lieu de les prêter aux entreprises, ce qui fait qu’il n’y a plus aucune croissance dans la zone euro. À voir.
Entrevue avec Bernard Lugan sur l’universalisme des Européens
Excellente entrevue avec l’historien et géographe. Entre autres moments forts à retenir ici, alors qu’il réagit aux événements tragiques de Charlie Hebdo, Lugan insiste sur la notion d’ethnocentrisme des Européens, entre autre sur ce qu’il appelle leur universalisme. Cette vision de l’homme et du monde les a amenés à imposer leur mode de pensée et leur façon de vivre à des populations, africaines et asiatiques, qui ne pouvaient pas adopter réalistement les façons occidentales. Le présupposé intellectuel sous-jacent qui anime les élites européennes est que la manière de vivre et de pensée européenne est bonne pour tout le monde, partout sur la terre et en toutes circonstances, ce qui est grotesque évidemment. Chaque peuple a le droit et le devoir de vivre selon ses valeurs, ses coutumes et ses traditions. C’est la condition primordiale pour avoir un monde dans lequel règne la paix et non la guerre.