Ce soir, je suis en colère. L’incendie de la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris a profondément dévisagé un des symboles les plus beaux et les plus forts de notre culture et civilisation françaises. On trouvera toute une série de badauds et de blablateux professionnels pour nous dire: «Ne nous inquiétez pas, ce n’est qu’un accident». Comme j’aime à le dire, les accidents n’arrivent qu’en temps de paix. Mais nous sommes en guerre. Dans l’entrevue qui suit, Philippe de Villiers nous entretient sur un de ses derniers livres, Le mystère Clovis. L’auteur en profite pour faire des rapprochements intéressants entre notre époque et celle de Clovis, marquée par l’effondrement d’un empire, l’Empire Romain, et la lente invasion migratoire mettant en rivalité entre elles différentes tribus avec leur religion et leurs coutumes différentes. Le mystère ou le génie de Clovis a été d’avoir su mener son peuple à la victoire contre toute attente. Bien peu auraient pu prédire son triomphe. Et le drame des Français d’aujourd’hui, quinze siècles plus tard, est que les hommes comme Clovis se font rares. Si on regarde à très court terme, depuis le départ du Général de Gaulle, on s’aperçoit rapidement que personne n’a été capable de le remplacer adéquatement. L’impression qui se dégage de la France, vue depuis l’Amérique en tous cas, est qu’il n’y a plus de capitaine à bord. La France est un navire à la dévire, sans capitaine, sans pilote. Que des «accidents» comme l’incendie de Notre-Dame-de-Paris et la profanation de dizaines d’autres églises en France se produisent sur une base quotidienne n’est pas surprenant, compte tenu de la situation actuelle. Ces choses-là n’arrivaient pas dans les années cinquante. Cela n’arrivait pas dans ce temps-là car les Français étaient fiers de l’être, fiers de leur peuple, de leur nation, de leur pays, de leur culture, de leur langue et de leur civilisation. Lorsque tout est en train de s’effondrer, ce ne sont pas des gestionnaires, des administrateurs ou des banquiers que l’on a de besoin, ce sont des hommes comme Clovis, Charles Martel et le Général de Gaulle. La France renaîtra de ses cendres, comme le Phénix, et accomplira son grand destin le jour où elle aura un vrai chef, spirituel et politique.
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Sébastien de Crèvecœur et Philippe Plamondon analysent le Projet de Loi 21 de la CAQ
Sébastien de Crèvecœur et Philippe Plamondon de Nomos-TV analysent le Projet de loi n° 21 sur la laïcité de l’État, du gouvernement de la Coalition Avenir Québec. C’est un projet de loi modéré qui se veut rassembleur. Les partisans de la droite politique et de la sphère patriotique et nationaliste en sont sûrement assez déçus mais, comme dit le proverbe, c’est mieux que rien.
François Asselineau sur les péripéties entourant le Brexit
Le processus devant mener le Royaume-Uni vers la sortie de l’Union Européenne, ce qu’on appelle plus communément le Brexit, est devenu un véritable cirque. Il est évident que les élites politiques anglaises ne veulent pas réellement que le Royaume-Uni quitte l’UE. Ils ne savent plus où donner de la tête tellement le Brexit est devenu une patate chaude et qu’ils ne savent plus comment s’en débarrasser. Le Brexit pourrait avoir lieu soit en avril soit en mai, selon les scénarios. On verra. Pour ce qui est de l’UPR de François Asselineau, le parti avait organisé une célébration à Londres pour la journée où le Brexit était censé avoir lieu, le 29 mars. Cette célébration deviendra plutôt une soirée en appui aux partisans du Brexit et servira également à souligner les 12 ans de l’UPR.
Des Gilets Jaunes prennent la parole, cinquième émission
Pierre Jovanovic fait le point sur la loi du 3 janvier 1973
Le 20 mars a eu lieu à BFM-TV un débat sur le mouvement des Gilets Jaunes et sur les solutions à apporter pour sortir de la crise. Seulement six partis politiques ont été retenus pour y participer. De façon absolument scandaleuse, François Asselineau, président de l’UPR, n’a pas été invité. Compte tenu qu’il a été celui qui a supporté le plus vivement et fortement les Gilets Jaunes et leurs revendications, cela donnait le ton pour un exercice qui s’annonçait bidouillé d’avance. Néamoins, la soirée a donné lieu à de bons échanges sur différents aspects de la question. Dans l’ensemble, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont été les plus pertinents alors que les représentants des quatre autres partis ont passé leur temps à tourner autour du pot et à baratiner.
Or, dans ce contexte, il est impératif d’aller au fond des choses et d’identifier le problème. Cette revue de presse avec Pierre Jovanovic présentée sur TV-Libertés identifie la cause des déboires financiers de la France: La loi du 3 janvier 1973, promue par Valéry Giscard d’Estaing, qui obligeait dès lors la France à aller emprunter sur les marchés financiers au lieu d’emprunter à la Banque de France. Avant 1973, lorsque l’état français empruntait à la Banque de France, cela faisait en sorte que l’argent restait à l’intérieur du pays, même s’il y avait de l’intérêt à payer sur l’emprunt. Depuis 1973, lorsque l’état français fait un emprunt à l’étranger et que vient le temps de faire un paiement sur cette dette, cela implique nécessairement que l’argent sorte du pays pour être déposé dans une banque étrangère. Autrement dit, ce sont des sommes d’argent qui quittent le pays et qui ne reviendront jamais, qui ne seront jamais réinvesties en France. Jovanovic évalue à des centaines de milliards, à des trilliards de dollars, le montant des intérêts qui ont été versés à ce jour à des banques étrangères. C’est pourquoi les responsables politiques peuvent bien dire ce qu’ils veulent sur les plateaux de télévision, tant que cette loi du 3 janvier 1973 ne sera pas abolie les déboires financiers de la France vont continuer, sans parler des problèmes déjà considérables causés par l’adoption de l’Euro. Il est à espérer que le seul parti politique qui propose le Frexit et l’abandon de l’Euro, l’Union Populaire Républicaine, mette également la supression de cette loi à son agenda. Sinon, la longue agonie de la France va se poursuivre, peu importe ceux qui seront au pouvoir.
Jovanovic mentionne également un autre phénomène financier crucial qui s’est déroulé à la même époque, à savoir la décision du Président Nixon de mettre fin à la convertibilité du dollar en or ou ce qu’on appelle l’étalon-or, le 15 août 1971. Il est évident que l’adoption de la loi du 3 janvier 1973 découle directement de l’abandon de l’étalon-or et de la fin des Accords de Bretton Woods. Comme le dollar américain n’est plus adossé sur l’or, il n’y a plus de limite à la planche à billets. Les banques américaines peuvent acheter la planète entière, ce qu’elles font très bien. Ainsi, la fin de l’étalon-or a laissé le champ libre pour l’envahissement de l’économie par la planche à billets et par les pétro-dollars. Conclu le 14 février 1945 suite à une rencontre entre Roosevelt et le roi Ibn Saud d’Arabie Saoudite, à bord du navire le Quincy, le Pacte du Quincy créait ce que nous appelons aujourd’hui les pétro-dollars, ce qui devait à terme nous amener le problème du terrorisme islamiste avec ce que tout cela implique. Pour ceux désirant commencer à étudier cet aspect de la question, veuillez revoir cette entrevue avec Richard Labévière publiée dernièrement.
Des Gilets Jaunes prennent la parole, 4ème émission
Nous devons soutenir les Gilets Jaunes. Au péril de leur sécurité personnelle et de leurs intérêts immédiats, ils vont manifester dans les rues pour défendre la France, les Français et leurs droits. Vive la République et vive la France!
Pierre Jovanovic sur la prochaine récession économique
Charles-Henri Gallois: Combien les Français ont-ils perdu à cause de l’Euro?
Des Gilets Jaunes prennent la parole, deuxième et troisième émission
Entrevue avec Richard Labévière sur le désastre de la diplomatie française dans le dossier de la Syrie, sur TV Libertés
L’excellent Richard Labévière fait le point sur le désastre diplomatique dans lequel la France s’est engagée dans le dossier de la Syrie. Je sors du contexte précis de l’entrevue pour faire un commentaire plus général sur la situation. Je voudrais d’abord en profiter pour mettre en référence l’excellent livre que Richard Labévière a publié en 1999 intitulé Les dollars de la terreur. Les États-Unis et les islamistes. Dans ce merveilleux ouvrage (que je n’ai pas encore terminé) Labévière s’efforce de démontrer que les États-Unis ont tout intérêt à ce que le fondamentalisme islamiste se répande dans le monde, puisque cela permet de sécuriser l’approvisionnement en pétrole venant de l’Arabie Saoudite. Les islamistes, en s’attaquant aux institutions et aux populations locales au Moyen-Orient, affaiblissent la capacité des peuples à l’autodétermination et à prendre le virage de la modernité et de la sécularisation, ce qui permet aux États-Unis de demeurer la puissance dominante dans la région.
Or, l’influence française au Moyen-Orient, ressentie du Maroc jusqu’en Afghanistan, avait justement permis aux peuples vivant sur ces territoires de se libérer du joug de la religion musulmane, de prendre le virage de la modernité et de la sécularisation, de se doter d’institutions civiques, culturelles, scolaires qui permettaient aux populations, et aux femmes notamment, de s’émanciper et de sortir de la noiceur. Certains d’entre vous ont certainement vu sur internet ces photos datant des années 50’s, 60’s et 70’s prises au Maghreb, en Iran ou en Afghanistan montrant l’habillement des femmes de ces époques. Les femmes portaient la jupe et leurs cheveux volaient au vent. La puissance de la France, c’est ça que cela produisait. Le Général de Gaulle avait introduit dans la politique étrangère de la France l’idée selon laquelle la France devait défendre sa culture au niveau international et qu’elle avait un rôle à jouer dans le concert des nations qui lui est propre, et qui n’est pas celui ni des États-Unis ni de la Russie ni de quelqu’autre pays. Les Américains n’aimaient pas beaucoup de Gaulle et personne ne sera surpris. Malheureusement, son héritage a été abandonné petit à petit au fil du temps et il est de plus en plus évident, surtout depuis l’époque de Sarkozy, que la France n’est plus qu’un pays satellite des États-Unis sans politique étrangère propre.
Il aurait été approprié pour la France de ne pas intervenir dans le conflit syrien ou encore de jouer le rôle de négociateur entre les partis. Cela n’a pas été le cas et François Hollande s’est lancé tête baissée dans le conflit. Certains se demanderont si l’Élysée n’a pas subi des pressions de la part, par exemple, du Qatar ou des Frères Musulmans, pour prendre cette position. C’est possible. Mais néanmoins, lorsque l’on fait le bilan de la diplomatie française depuis, disons, une trentaine d’années, c’est le désastre total. La France a été complètement évacuée du Moyen-Orient, du Maroc à l’Afghanistan par, je le disais plutôt, l’utilisation des fondamentalites islamistes par les États-Unis pour déstabiliser et balkaniser ces régions. Ces pays du Moyen-Orient aujourd’hui, au lieu d’être peuplés par des gens tournant leur regard vers la France avec envie, fierté, anticipation, au lieu de s’abreuver de la culture et de la civilisation françaises pour devenir de meilleures citoyens, plus instruits, plus conscients et plus civilisés, s’abreuvent du poison mortel du fondamentalisme islamiste.
La véritable histoire de la guerre en Syrie, c’est ça. C’est l’histoire du refus de la France de jouer son rôle pour être plutôt à la remorque des Américains au lieu de s’affirmer. Le monde a besoin que la France redevienne la France. Alors que les Américains empochent les dollars de la terreur, tout est en train de s’effondrer et la Terre devient jour après jour un lieu très dangereux. Une seule nation peut nous sauver de cette situation périlleuse et c’est la France. Après la vidéo de l’entrevue avec Richard Labévière, vous trouverez deux liens menant à des images de l’Afghanistan et de l’Iran des décennies passées, avant qu’ils ne sombrent dans l’enfer du fondamentalisme islamiste, en d’autres termes à une époque où ils étaient encore sous l’influence civilisatrice de la France. La France libère mais pour cela il faut que la France soit la France!