Le Projet de loi C-63 rappelle un autre projet de loi qui était tout aussi odieux, le Projet de loi 59 du gouvernement de Philippe Couillard dans la Province de Québec, qui a été abandonné éventuellement. Le Projet de loi C-63 va favoriser le même genre de justice extra-judiciaire, avec des procès arrangés, avec la présentation de preuves falsifiées, de faux témoignages et de procédures judiciaires bâclées et non conformes. Ce Projet de loi doit être abandonné lui aussi pour préserver la liberté d’expression au Canada.
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Le bilan des quatre années de la médecine de Philippe Couillard comme Premier Ministre du Québec…
«Philippe Couillard est indigne d’être Premier Ministre du Québec». J’étais dans un cocktail. Quelqu’un venait de lancer cette phrase spectaculaire alors que Philippe Couillard venait d’être élu récemment Premier Ministre du Québec lors de l’élection du 7 avril 2014. J’étais occupé à discuter avec d’autres invités, des gens sont arrivés, d’autres sont repartis et finalement, je n’ai jamais su en quoi précisément Philippe Couillard était indigne d’être Premier Ministre du Québec. Mais qu’à cela ne tienne. J’ai ma petite idée. Dans ce contexte, le temps est maintenant venu de faire le bilan des quatre années du régime de Philippe Couillard alors que la campagne électorale est amorcée en vue des élections du 1er octobre prochain. Si vous le voulez bien, passons en revue certains «monents forts» de son mandat.
Aussitôt en poste, son gouvernement s’est attaqué à la question des régimes de retraite déficitaires des employés municipaux. On peut débattre à savoir s’il était moralement acceptable pour le gouvernement d’intervenir ainsi dans le budget des villes. Après tout, nos sociétés démocratiques reconnaissent le droit d’association syndicale des travailleurs. Les travailleurs négocient leurs conditions avec l’employeur (dans ce cas-ci les villes). Si ces conditions apparaissent acceptables pour l’employeur, ce dernier signe la convention de travail et le tour est joué. Dans les faits, la Loi 3 était un décret gouvernemental qui permettait d’imposer certaines conditions au niveau des régimes de retraite en faisant fi des conventions collectives des travailleurs. La loi permettait non seulement d’imposer un partage 50%-50% du financement des régimes mais aussi de forcer les travailleurs à payer pour les déficits des régimes des années antérieures! C’était réellement incroyable de voir que le gouvernement Couillard avait eu le culot d’imposer cette mesure à des gens qui avait négocié de bonne foi. Premier moment fort.
À l’hiver 2015, si ma mémoire est fidèle, Philippe Couillard a organisé une conférence de presse sur le thème de la radicalisation menant à la violence. On pouvait le voir sur scène entouré de femmes dont plusieurs portaient le voile islamique. C’était les premières ébauches de ce qui allait devenir le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRVM). Il est malheureux que je n’aie pas mis l’article où on pouvait voir la photo de l’événement dans les favoris de mon navigateur web. Car cette photo en disait long sur ce qui attendait les Québécois. Ce que Philippe Couillard annonçait alors, c’était qu’il allait mettre sur pied une police politique pour s’attaquer aux patriotes en utilisant les musulmans comme force de répression. Tous les régimes gauchistes ont des polices politiques pour espionner les citoyens, les ficher, les suivre et recueillir des dénonciations. Le Québec ne ferait pas exception. Deuxième moment fort.
Dans la foulée du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, le gouvernement Couillard a eu la mauvaise idée de présenter le Projet de Loi 59 en juin 2015 dont j’ai abondamment parlé dans les articles suivants:
Le Projet de Loi 59 du Gouvernement Couillard: Le retour de la censure et de l’Inquisition…
Quelques présentations sur le Projet de loi 59 en commission parlementaire
Projet de Loi 59: Quelques observations et réflexions supplémentaires…
En gros, le Projet de Loi 59 aurait permis à des citoyens de balancer des accusations de «discours haineux» envers d’autres citoyens, ce qui aurait eu comme conséquences pour les accusés d’entraîner des procédures judiciaires avec tout ce que cela implique. De plus, le projet de loi allait jusqu’à mettre les frais judiciaires de la poursuite sur le compte des accusés, ce qui aurait été du jamais vu dans l’histoire récente. Heureusement le Projet de Loi 59 a été abandonné par le gouvernement mais disons que les Québécois l’ont échappé belle. Troisième moment fort.
Un peu plus tard en 2015, les Québécois ont alors assisté au cafouillage de l’investissement du gouvernement du Québec dans la CSeries de Bombardier. Le gouvernement a commencé par faire un premier investissement de 1,3 milliard de dollars dans une société en commandite dédiée à la CSeries, pour ensuite faire un deuxième investissement de 2 milliards dans la division Transport de Bombardier. Si le deuxième investissement pouvait se défendre sur le plan des affaires, le premier ne tenait pas la route, si l’on se place du point de vue des contribuables. Un gouvernement, ce n’est pas un mécène. Il doit gérer l’argent des contribuables de façon responsable et prudente. Se pourrait-il que l’investissement du gouvernement du Québec dans la CSeries était en fait un cadeau de Grec? J’ai souvent eu l’impression que Philippe Couillard n’aimait pas le Québec ni les Québécois. Faire un investissement de 1,3 milliard dans un projet, en obtenant rien en retour, non seulement c’est stupide sur le plan des affaires mais c’est aussi extrêmement tentant pour ceux qui recoivent l’argent de le dépenser à tous vents. C’est peut-être pour cela que le gouvernement a dû ressortir son chéquier un mois plus tard pour faire un deuxième investissement, cette fois-là intelligent et bien fondé, dans la compagnie elle-même. Le premier investissement a grandement nuit à la réputation de Bombardier au niveau international, la faisant passer pour une compagnie qui collecte des chèques d’allocation gouvernementale. C’est sans doute pour cela que l’Administration américaine a rétorqué aux avancées de Bombardier aux États-Unis par la mise en place de droits de douanes dissuasifs. Et, comme si cela n’était pas suffisant, la compagnie a décidé de baisser les bras au lieu de lutter en cédant la CSeries à Airbus pour une bouchée de pain. Tout cela en raison du cadeau de Grec de Philippe Couillard à Bombardier. Philippe Couillard aurait voulu couler Bombardier qu’il n’aurait pas agi différemment. Quatrième moment fort.
Dans lignée du cafouillage de l’affaire Bombardier, on doit noter le départ d’une série d’entreprises québécoises: Rona, Les Rotisseries St-Hubert, Le Cirque du Soleil, etc. Dans tous ces cas, contrairement à Bombardier, le gouvernement n’était pas prêt à mettre même un cent pour les aider. Toutes sortes de mécanismes ou d’arrangements aurait pu être possibles au niveau fiscal, des partenariats, de congés de taxes, etc. Le gouvernement Couillard n’a pas bougé la petite orteille pour aider ces entreprises à rester ici ou à demeurer de propriété québécoise.
Un autre moment clé du régime de Philippe Couillard demeurera sans doute son voyage à Cuba en septembre 2016 où il eu l’occasion de rencontrer le dictateur communiste Raul Castro, frère de Fidel. Cuba est un pays où les droits humains sont bafoués au quotidien. En se rendant dans un tel pays, le leader d’un état ne peut pas manquer de donner l’impression qu’il donne une caution à ses comportements. C’est pourquoi lorsque le Président Trump a rencontré Kim Jong-Un en juin dernier, il l’a fait dans un pays tiers, justement pour éviter de donner une telle caution. Aussi, en janvier 2018, Couillard remettait cela en se rendant cette fois-ci en Chine communiste, où il a eu l’occasion de visiter la Cité Interdite. Ici, plusieurs questions se posent. Visiter la Cité Interdite est un privilège qui n’est pas donné à tout le monde. Question: Il faut faire quoi au juste pour y avoir droit? Je veux bien croire que les dirigeants chinois apprécient Philippe Couillard mais il y a des limites. Comment Philippe Couillard peut-il expliquer qu’il ait pu mettre les pieds dans la Cité Interdite? Mystère…Aussi, nous savons tous que Philippe Couillard a vécu plusieurs années en Arabie Saoudite. Il y a travaillé comme consultant en médecine pour le gouvernement local. L’Arabie Saoudite est un autre de ces pays autoritaires, totalitaires, où les droits humains sont bafoués et où la liberté de conscience n’est pas respectée. En regard de tout cela, on peut réellement se demander si Philippe Couillard n’aurait pas par hasard une fascination pour les régimes totalitaires ou dictatoriaux. Après tout, on le voit rarement dans les pays du Groupe de Visegrad ou au Japon. Cinquième moment fort.
Un autre élément important du régime de Phillipe Couillard est évidemment la santé. Comme Philippe Couillard est médecin, c’est difficile de passer à côté. Il n’y a pas d’événement particulier qui peut être souligné ici mais plutôt un ensemble de faits et de tendances. Ce qu’on remarque d’emblée ici, c’est la qualité de plus en plus médiocre des soins médicaux depuis qu’il est au pouvoir. Difficulté à voir un médecin, rencontres médicales dispensées à la hâte, manque de personnel, manque de soins, manque d’équipements, etc. Les individus n’ayant pas de médecin de famille sont réellement en danger, puisque l’admissibilité devient alors très difficile autant en clinique privée que pour des soins plus spécialisés. En passant, j’ai rencontré beaucoup de Québécois de souche comme moi (descendants des colons Français) qui ont eu des problèmes de santé durant le règne de Philippe Couillard. Et j’ai noté aussi que lorsqu’ils ont eu besoin d’avoir une opération chirurgicale, curieusement, beaucoup d’entre eux en ont eu besoin d’une deuxième, d’une troisième, d’une quatrième opération pour régler le problème. Sous la gouverne de Philippe Couillard, y aurait-il une médecine à deux vitesses? Une pour les Québécois de souche, la mauvaise, et une autre pour les représentants de la diversité, la bonne? Notez que lorsque les migrants sont arrivés de Syrie lors de la crise migratoire, Couillard et son ministre de la santé, Gaétan Barrette, se sont empressés d’aller leur offrir des cartes d’assurance maladie, comme cela a été rapporté dans les médias. Il est dommage que Philippe Couillard n’a pas démontré le même zèle quand il était temps de soigner les Québécois de souche, ceux qui ont bâti le Québec à la sueur de leur front, contre vents et marées, eux qui avaient été abandonnés par Louis XV pour souffrir sous le joug de l’Empire britannique. Sixième moment fort.
Un autre élément que l’on peut identifier comme étant caractèristique du règne de Philippe Couillard est la dégradation spectaculaire de la qualité des produits alimentaires depuis son accession au pouvoir. Si Montréal, par exemple, a longtemps eu une excellente réputation au niveau international sur le plan culinaire pour ses restaurants et pour la qualité de sa cuisine en général, on doit bien avouer que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Si voilà quelques années on pouvait rentrer dans n’importe lequel restaurant de Montréal et manger n’importe quoi les yeux fermés, on ne peut plus faire cela aujourd’hui. Il en va de même pour les épiceries et supermarchés. La qualité n’est plus au rendez-vous. Le consommateur doit prendre le temps d’inspecter chaque produit pour vérifier sa fraîcheur, sa texture, etc, en plus de la fraude alimentaire qui est un phénomène en croissance. Les risques d’intoxication alimentaire sont donc beaucoup plus grands aujourd’hui qu’il y a, disons, une vingtaine d’années et il y a sans doute un paquet de raisons qui explique cela. Il faudrait regarder la situation en région également afin de faire le portrait de la situation mais je note quand même ici que cela s’est produit durant le mandat de Philippe Couillard. Septième moment fort.
Un autre dossier qui s’est mis en branle au début du mandat de Philippe Couillard est celui des compteurs intelligents d’Hydro-Québec. Nous savons que la société d’état a retiré les anciens compteurs d’électricité, qui fonctionnaient de façon mécanique, par des compteurs dits «intelligents» c’est-à-dire des compteurs électroniques qui transmettent en temps réel la consommation effectuée en utilisant la technologie des micro-ondes, qui est la même que celle utilisée par les téléphones cellulaires et les routeurs Wi-Fi. Or, comme j’ai eu l’occasion de le documenter dans un article précédent, la transmission de radio-fréquences a un impact négatif sur la santé. La liste de tous les problèmes de santé possibles est longue et peut varier d’un individu à l’autre. Entre autres, la transmission de radio-fréquences émises par les cellulaires, réseaux Wi-Fi, compteurs intelligents, etc, augmenterait le risque de développement du cancer du cerveau. Ici au Québec, le Docteur Paul Héroux de l’Université McGill a développé une spécialité sur la question. Vous pouvez l’entendre en entrevue sur les ondes de Secure Freedom Radio avec Frank Gaffney ici (segments 3 et 4):
Kevin Mottus and Paul Héroux on Secure Freedom Radio
Deux autres chercheurs, Mike Mitcham et Josh Del Sol, ont également abordé la question des impacts négatifs sur la santé des radio-fréquences en général et questionné la pertinence réelle des compteurs intelligents. Ils ont aussi abordé la question des impacts sur la vie privée. En effet, contrairement à un ordinateur personnel, professionnel ou industriel, où l’on retrouve un anti-virus et différents mécanismes de protection inclus dans le système d’exploitation à l’intérieur de la machine, il n’y rien qui protège un compteur intelligent d’une cyberattaque. Les objets technologiques qui se connectent à internet à travers la transmission de radio-fréquences sont donc extrêmement vulnérables à des intrusions, ce qui met en péril les renseignements personnels des usagers qui y transitent, avec tout ce que cela implique. Les objets technologiques qui utilisent des micro-ondes pour transmettre des données sont non seulement dangereux sur le plan de la santé mais aussi sur le plan de la vie privée et de la confidentialité des données. Vous pouvez écouter des entrevues de ces deux chercheurs sur Red Ice Radio ici:
Comme Premier Ministre du Québec et comme médecin, il était du devoir de Philippe Couillard de s’assurer que le déploiement de la technologie des compteurs intelligents respecte les plus hautes normes de sécurité en matière de santé et de vie privée. Or, le fait qu’il ne s’est pas opposé au déploiement de cette technologie, qu’il l’ait autorisée démontre qu’il a failli à ses responsabilités comme Premier Ministre et comme médecin. Le serment d’Hippocrate est clair: un médecin ne peut faire que ce qui est bon pour le patient, que ce qui favorise son bien-être. Huitième moment fort.
Après avoir subi la médecine d’Amir Khadir pendant les dures années de 2010 à 2013, depuis 2014, nous subissons maintenant celle de Philippe Couillard. Combien d’entre-nous ont une santé moins bonne aujourd’hui qu’elle ne l’était en 2014 lorsque Philippe Couillard a pris le pouvoir? Je pourrais continuer avec d’autres exemples mais je vais m’arrêter ici. Le lecteur pourra trouver d’autres «moments forts» où le gouvernement de Philippe Couillard nous a fait profiter de cette «médecine». Aussi, bientôt, je publierai un autre article où j’analyserai comme telle la campagne électorale qui se déroule présentement au Québec. Restez branchés…
Le problème de l’opposition à l’Assemblée Nationale du Québec
Ce qui me frappe le plus au niveau de la vie politique québécoise actuelle, c’est le niveau de désemparement de l’opposition officielle à Québec, si on peut appeler ça une opposition. En fait, il n’y a pas d’opposition à Québec, c’est justement ça le problème. Philippe Couillard a été élu en 2014. Il a mis en place toute une série de lois et de mesures pour mettre le Québec en pièces. On peut mentionner entre autres la Loi 3 qui permettait au gouvernement et aux municipalités d’aller piger dans le fonds de pension de leurs employés, légalement. Aussi, il y a eu le fameux Projet de Loi 59 qui s’attaquait directement à la liberté d’expression des Québécois, projet de loi qui a été abandonné, heureusement. Mais la pièce maîtresse du gouvernement Couillard reste, de toute évidence, l’investissement de 1 milliard de dollars dans le projet de la CSeries de Bombardier, suivi par un second investissement de 2 milliards de dollars dans la compagnie elle-même et sa division Transport. L’idée d’investir directement dans un projet et non pas dans la compagnie elle-même est une mauvaise idée en soi car cela contrevient directement aux principes d’économie 101. Lorsque l’on fait un achat, on essaie d’obtenir une valeur réelle en échange et pour un montant équivalent. Si le deuxième investissement du gouvernement satisfaisait ces critères, puisqu’il permettait d’obtenir des parts dans l’entreprise, le premier ne le permettait pas. En effet, si le projet de la CSeries tombait à l’eau ou se révélait être un échec, le gouvernement du Québec, en d’autres termes les Québécois payeurs de taxes, perdrait leur milliard de dollards en espèces sonnantes et trébuchantes. J’ai toujours remarqué que les Libéraux était très généreux avec l’argent des contribuables, avec l’argent des autres. On se demande s’ils le sont autant avec leur argent personnel. Ça reste à voir.
Ce ne sont que trois exemples qui font du gouvernement Couillard le pire gouvernement du Québec depuis 1867. Et qu’a fait l’opposition exactement pendant ce temps-là? Pas grand-chose. À l’occasion, Messieurs Jean-François Lisée et François Legault, respectivement chef du Parti Québécois et de la première opposition officielle, et chef de la CAQ et de la deuxième opposition officielle, y sont allés de quelques déclarations, en général assez polies et courtoises, sur les agissements du gouvernement ou du Premier Ministre. La troisième opposition officielle, Québec Solidaire, a continué à délivrer son message d’extrême-gauche comme on y est habitué mais force est d’admettre que les ténors du parti ont été assez tranquilles sous Philippe Couillard. Depuis que ce dernier a pris le pouvoir, plusieurs compagnies québécoises ont été vendues à des intérêts étrangers, sans que le gouvernement du Québec intervienne et la province ne cesse de s’enfoncer. Pendant que le Québec continue sur son déclin à tous les niveaux, notre Premier Ministre multiplie les déclarations et les condamnations sur l’intolérance et la xénophobie, ce qui l’empêche pas par contre d’aller visiter des régimes communistes comme celui de Cuba. On se demande s’il a sermonné Raul Castro au sujet du traitement réservé aux dissidents politiques dans son pays.
Tout cela n’est pas très sérieux. Dans un pays normal, l’opposition devrait être sur les dents pour essayer d’ébranler le gouvernement. Or, elle ne fait rien en ce sens. Jean-François Lisée et François Legault veulent trop être gentils et corrects. Je leur rappelerai une chose ici, à ne pas oublier: Les Québécois ne représentent que 2% de la population en Amérique du Nord. Ce n’est pas beaucoup, ce qui fait que nous sommes toujours sur la corde raide et que notre avenir n’est jamais assuré. Et le temps presse. Ainsi donc, je crois que le temps est venu pour Jean-François Lisée et François Legault en particulier de sortir de leur zone de confort et de commencer à y mettre du nerf. Voyez-vous, ils veulent faire de la politique en petits souliers. C’est tout à fait correct quand il y a le plein emploi, qu’il n’y a pas de guerre à l’horizon, que la démographie est de notre côté, qu’il n’y a pas d’invasion islamiste en cours, que les frontières sont sous contrôle, qu’il n’y a pas de cartels criminels qui contrôlent des secteurs entiers de l’économie, etc, etc, etc. En d’autres termes, faire de la politique en restant prudent et poli, ça peut aller quand tout va bien mais pas quand tout va mal. Je m’attends donc à ce que Jean-François Lisée et François Legault partent en guerre. Le temps est venu pour eux de sortir leurs bottes et de se mettre au travail. Dès la rentrée parlementaire, je veux que cela sente la transpiration à l’Assemblée Nationale. Comme dirait Ron Fournier, l’analyste de hockey, je veux que cela «sente le jackstrap». Philippe Couillard, de toute évidence, a le mandat le plus facile de tous les temps. On ne lui pose même pas de questions difficiles à l’Assemblée Nationale. Cela doit cesser.
Pour illustrer davantage le désarroi qui m’afflige par rapport aux comportements de l’opposition à Québec, je vais finir cet article en vous parlant de la victoire de Donald Trump. Honnêtement, quand Trump a gagné, je croyais que c’était la fin, politiquement, pour Couillard. Comme Lisée et Legault sont des nationalistes, Trump va leur donner son appui et Couillard va démissionner. Mais…ce n’est pas ce qui s’est passé. François Legault semblait de bonne humeur le 9 novembre au matin mais pas Jean-François Lisée. En fait, Lisée semblait inquiet. Si j’avais été dans la situation de Jean-François Lisée après la victoire de Donald Trump, j’aurais eu des discussions très sérieuses avec François Legault et, ensemble, on aurait mis en place une stratégie pour accéder au pouvoir rapidement. Je vous pose la question suivante: Si cela a été possible pour Pauline Marois et Amir Khadir de joindre leurs forces pour amener Jean Charest à démissionner en 2012, pourquoi Jean-François Lisée et François Legault, en compagnie d’Amir Khadir s’il désire se joindre à l’effort, ne pourraient faire de même pour montrer la sortie à Couillard? Je ne comprends pas. Notre peuple est en danger. Le temps est venu d’envoyer un message clair que c’est nous, ici, qui faisons la loi, que c’est notre terre. Le temps est venu de dire qu’ici, au Québec, ce seront nos valeurs qui seront honorées, pas celles de l’Arabie Saoudite ou d’un autre pays de dictature.
S. Res. 118 et H. Res. 257: Tout est dans les nombres…
Un article du Gatestone Institute, relayé par le Center for Security Policy, a attiré mon attention. Dans cet article, on y apprend que les deux chambres représentatives américaines, le Sénat et la Chambre des Représentants, ont adopté des résolutions allant dans le sens de la censure de la liberté d’expression et même de la criminalisation de celle-ci. Il s’agit de la Résolution 118 du Sénat et de la Résolution 257 de la Chambre des Représentants. Le texte des deux résolutions sont à peu près identiques et il s’agit, Dieu merci, de résolutions simples, c’est-à-dire qu’elles n’engagent pas les Sénateurs et les Représentants à en faire des lois en bonne et due forme. Bonne nouvelle. Néanmoins, je m’inquiète de l’apparition de résolutions de la sorte. Dans la Province de Québec, les patriotes québécois ont eu à combattre l’affreux Projet de Loi 59 qui avait exactement le même but et dont j’ai eu l’occasion de parler dans des articles précédents. Je joins les liens de ces articles en bas de page. Les patriotes ont combattu ce projet de loi avec force et le gouvernement a fini par laisser tomber. Or, si nous avons combattu ce projet de loi, ce n’est pas pour le voir revenir par la porte d’en arrière dans un autre pays alors que ses citoyens ne se doutent de rien. En lisant l’article de Judith Bergman du Gatestone Institute, on y apprend que les résolutions du Sénat et de la Chambre des Représentants auraient été écrites par deux organisations musulmanes (tiens tiens…) EmgageUSA et Muslim Public Affairs Council. Pythagore disait que tout est nombre et il avait bien raison. Or, si on s’amuse à faire de l’arithmétique de base, on se rend compte qu’il y a bien quelque chose de louche dans ces résolutions. Le chiffre de la résolution du Sénat, 118, est le résultat de 59 X 2. Celui de la résolution de la Chambre des Représentants est 257. Si on fait l’opération 2 + 57 cela donne…59, ce qui semble être une référence délibérée, volontaire au Projet de Loi 59 qui avait été présenté à la législature du Québec.
Beaucoup de gens qui liront ce texte diront que ce sont des coïncidences. Le problème c’est qu’il n’y a pas de coïncidence en politique, tout y est calculé. Comment des Sénateurs et des Représentants peuvent-ils donner leur appui à des résolutions qui s’attaquent directement à la liberté d’expression et au Premier Amendement de la Constitution américaine me dépasse complètement. Il y a déjà toute une série de lois permettant d’amener devant les tribunaux des gens qui commettent des gestes remettant en cause la paix sociale. Mais nous avons compris la manoeuvre. Encore une fois, il s’agit d’un texte visant à faire taire les opposants à l’islamisation de l’Amérique du Nord. Sous le prétexte de combattre l’islamophobie et autres formes de discriminations et de racisme, si ces résolutions deviennent des lois, le gouvernement fera taire tous les opposants politiques, libres-penseurs et dissidents. Nul besoin de mentionner que le Président Trump ne doit en aucun cas signer ces nouvelles lois si elles aboutissent sur son bureau.
La censure n’est pas la solution. Le monde physique est un monde de dualité. Nous connaissons tous les paires d’opposés qui composent le monde physique, le jour et la nuit, le soleil et la lune, le chaud et le froid, le négatif et le positif, etc. Et il n’y a pas d’amour sans haine. Pour avoir un monde dans lequel il y a de l’amour, nous devons accepter la haine. C’est la haine qui rend l’amour possible. Le discours qui est souvent tenu par la gauche politique lorsqu’elle parle de «discours haineux» ne favorise pas la disparition de la haine. Au contraire, elle l’encourage. La haine «disparaît» le jour où la vraie paix s’installe dans une société, ce qui permet aux individus de vivre en harmonie. La censure ne fait que faire disparaître les manifestations verbales de la haine, de la critique ou de l’expression d’idées perçues comme négatives, ce qui est complètement différent. C’est la même chose avec la «paix». La paix ne consiste pas à ne pas être en guerre. La vraie paix, c’est lorsque les gens vivent en harmonie. Les deux chambres de représentants font donc fausse route avec ces résolutions et c’est pourquoi j’ai tenu à l’apporter à votre attention.
Le Projet de Loi 59 du Gouvernement Couillard: Le retour de la censure et de l’Inquisition…
Quelques présentations sur le Projet de loi 59 en commission parlementaire
Projet de Loi 59: Quelques observations et réflexions supplémentaires…
Boris Le Lay sur la censure d’internet en France
Ça ne va pas bien en France…Selon l’analyse du blogueur vidéo, l’internet serait de facto censuré. Le gouvernement aurait annoncé son intention de cibler les leaders d’opinion défavorables à ses politiques, afin de pouvoir les traduire en justice, les poursuivre, etc. Cela rappelle ce que le gouvernement du Québec de Philippe Couillard et son Projet de Loi 59 sur les discours haineux essayait de faire récemment, ou encore la résolution 16/18 du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Boris Le Lay a inclus un extrait vidéo pour appuyer son propos. Il alerte les Français sur l’urgence de mobiliser les citoyens pour combattre cette dictature qui se met en place.
https://youtu.be/q697CogfwdE
Marc Lebuis, John Bolton et Michael Bastasch sur la liberté d’expression
Je vous propose trois entrevues sur la liberté d’expression réalisées par Frank Gaffney dans le cadre de l’émission Secure Freedom Radio.
Marc Lebuis sur Secure Freedom Radio
Entrevue avec Daniel Laprès sur l’arrivée des réfugiés syriens au Canada et au Québec
Durant cette très bonne entrevue, Daniel Laprès des Éditions Accent Grave continue l’analyse de la soumission de nos élites politiques canadiennes aux forces de l’islam fondamentaliste. Entre autres éléments à souligner, il note la collaboration active des médias locaux qui ne font que répéter en perroquets les lignes officielles des représentants des gouvernements québécois et canadien. Les médias couchent avec le pouvoir ni plus ni moins, ils ne font plus leur travail d’information. Il note aussi comment le gouvernement québécois de Philippe Couillard est d’une grande générosité envers les étrangers, les migrants syriens dans ce cas-ci, alors qu’il est avare envers les Québécois, surtout ceux dits « de souche ». Ce gouvernement n’a fait que multiplier les coupes dans les services publics à la population pour se retourner et tirer en l’air l’argent des contribuables en l’offrant à des étrangers. Le cas des réfugiés est un exemple flagrant mais il y a aussi celui de la « contribution » récente du Québec de 25 millions de dollars aux pays en voie de développement lors du sommet COP21. Il est de plus en plus évident que les peuples occidentaux sont en train de se faire extorquer des sommes considérables par des gens d’ailleurs, et ce avec la complicité de nos dirigeants politiques, alors que beaucoup de nos citoyens sont dans la pauvreté ou même dans l’itinérance. S’occuper des itinérants qui traînent dans les rues des grandes villes du Canada serait beaucoup mieux que d’accueillir des réfugiés. Ces réfugiés syriens n’ont jamais rien accompli pour le Canada ou pour le Québec, alors que les itinérants, la plupart du temps des Québécois de souche en passant, sont les descendants des colons français qui sont venus ici à partir du seizième siècle et qui ont travaillé fort pour construire ce pays. Charité bien ordonnée commence par soi-même. On devrait s’occuper de nos citoyens avant de penser à en accueillir d’autres. Depuis que Barack Obama est entré en fonction, on a parfois l’impression qu’il a mis en place des politiques discriminatoires envers les populations locales des pays sous influence américaine. Il y a des jours où on dirait que les gouvernements occidentaux sont en guerre contre leurs propres populations. Daniel Laprès exprime ici sa frustration et sa colère face à cette situation, que je partage entièrement.
Quelques présentations sur le Projet de loi 59 en commission parlementaire
Voici cinq interventions qui ont été présentées à l’Assemblée Nationale lors de la Commission des institutions dans le cadre du Projet de loi 59 sur la prévention des discours haineux et incitant à la violence. Vous pourrez entendre tour à tour Marc Lebuis, les citoyens Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel, l’organisme Pour le droit des femmes du Québec, le Rassemblement pour la laïcité et finalement le Mouvement laïque québécois. D’autres présentations seraient sans doute d’intérêt également. Voilà quelques jours, le gouvernement a fait savoir que le projet de loi serait réécrit, comme cela avait été mentionné auparavant par le Premier Ministre. Nous devrons donc attendre de voir la nouvelle version pour se faire une idée. Néanmoins, je tenais à vous présenter ces interventions car elles cernent très bien le problème qui est en jeu ici. Je vous invite à les écouter intégralement, ainsi que les périodes d’échange et de questions qui les suivent.
Je voudrais faire quelques remarques sur des points réellement importants qui ont été abordés par l’un ou l’autre des intervenants. La première concerne un article du code criminel, l’article 319.3b, qui a été évoqué par plusieurs lors de cette commission. En effet, l’article soustrait les propos haineux tenus par des individus ou des groupes de poursuites pénales, si ces discours l’ont été dans le cadre de l’expression d’une foi religieuse. Voici l’article verbatim: « Nul ne peut être déclaré coupable d’une infraction prévue au paragraphe (2)… (si) il a, de bonne foi, exprimé une opinion sur un sujet religieux ou une opinion fondée sur un texte religieux auquel il croit, ou a tenté d’en établir le bien-fondé par argument » . Tout le problème est là. Le discours islamiste, pour donner cet exemple, est souvent extrêmement haineux envers un grand nombre de personnes et il incite aussi très souvent à la violence contre ces mêmes personnes. Le fait que le code criminel interdise le discours haineux à l’ensemble des citoyens mais qu’il le permette en revanche aux adeptes d’une religion est en soi un problème de droit absolument ahurissant. Tous les citoyens sont supposés être égaux devant la loi. Le Projet de loi 59 ne permet en aucune façon aux citoyens d’être plus égaux devant la loi, au contraire, il accentue ces inégalités pour toutes les raisons qui ont été mentionnées par les intervenants lors de ces présentations.
La deuxième concerne la judiciarisation des conflits entre individus et entre groupes. La judiciarisation des conflits m’apparaît comme étant la pire façon de régler des différents entre citoyens. La médiation, la négociation sont certainement davantage capables de créer un climat propice au développement des sociétés et de ses institutions que les poursuites judiciaires. Lorsque l’on poursuit quelqu’un ou un groupe, c’est souvent un aveu d’échec car cela signifie que le dialogue social ne fonctionne pas. Comme les gens ne peuvent régler un problème qu’ils ont par eux-mêmes, ils confient cela à organisme tiers, dans ce cas-ci les tribunaux ou une instance quasi-judiciaire comme une quelconque commission des droits de la personne. La perspective offerte par l’adoption du Projet de loi 59 dans sa forme actuelle, ou remaniée de façon superficielle, sera que les citoyens vont se balancer des poursuites judiciaires à la figure, souvent pour bâillonner leurs adversaires, au lieu de s’assumer comme adultes et d’assumer leurs idées. Les dénonciations anonymes faites à la Commission des droits de la personne, sans frais juridiques à débourser, vont favoriser le développement d’une société infantile et irresponsable, ainsi que celui d’une culture de la délation et de l’humiliation publique. La proposition de constituer une « liste noire » des personnes qui seraient accusées par la Commission des droits de la personne est un signe flagrant de ce dangereux glissement.
La politisation de la justice dans le monde: Le cas de la bâtonnière du Québec et autres sujets
N.B.: Je vous ai proposé dernièrement un texte sur les péripéties judiciaires dont fait l’objet la bâtonnière du Québec, Me Lu Chan Khuong. Ce texte était ni très bon ni complet. En d’autres termes, il n’était pas du calibre auquel je vous ai habitué, je pense. Je vous propose donc une version remaniée aujourd’hui, qui lui sera plus satisfaisant et éclairant, je l’espère. Le Barreau du Québec a tenu une réunion extraordinaire dans la soirée du lundi 24 août concernant la suspension de la bâtonnière du Québec, ce qui démontre que cette affaire est très importante pour l’avenir des affaires judiciaires au Québec. L’article doit être compris comme un effort de réflexion sur ce qui se passe dans la sphère de la justice au Québec et ailleurs dans le monde depuis quelques années. Bonne lecture.
Les péripéties judiciaires dont fait l’objet la bâtonnière du Québec, Me Lu Chan Khuong, sont intéressantes à plusieurs égards. Tout d’abord, en passant en revue la fiche wikipédia de Me Khuong, on apprend, si on ne le savait pas déjà, que l’avocate est l’épouse de Marc Bellemare, qui a été Ministre de la Justice de 2003 à 2004 dans le gouvernement libéral de Jean Charest. On se souviendra alors que les allégations de Marc Bellemare quant à un possible trafic d’influence dans le processus de la nomination des juges au Québec avait mené à la création de la Commission Bastarache. Ces allégations avaient mis dans l’embarras le Parti Libéral du Québec, le Premier Ministre Jean Charest et son équipe. Il ne fait nul doute qu’un désaccord existait entre Jean Charest et Marc Bellemare, qui n’est peut-être pas réglé même à l’heure où l’on se parle. Ensuite, Me Khuong est d’origine cambodgienne et, toujours selon sa fiche wikipédia, elle milite pour la reconnaissance du génocide cambodgien perpétré par le régime communiste de Pol Pot. Mais elle milite aussi pour défendre l’idée de l’indépendance des juges, idée qui avait justement été mis à mal avec les dénonciations de son conjoint et les travaux de la Commission Bastarache.
Ici, je précise tout de suite que je ne me prononce pas sur les faits qui sont reprochés à Me Khuong. Je n’étais pas présent dans le magasin au moment de l’incident. Je ne peux donc pas avoir d’opinion. Comme blogueur, mon rôle est de faire de l’analyse et du commentaire politique, pas de juger les gens sur la place publique ni de faire des enquêtes policières à la place de la police. S’il y a eu une faute commise, la police et le Ministère de la justice sont là pour ça. Dans le même sens, je crois que le Barreau devrait avoir la même attitude et attendre les conclusions de l’enquête ou du procès avant de suspendre Me Khuong. Avec l’avènement des médias sociaux, des médias de masse et de la société de divertissement, la tendance aujourd’hui est de glisser rapidement de l’allégation vers l’accusation, vers la mise en accusation, vers le verdict de culpabilité, vers la condamnation et le prononcé de la sentence. On doit se garder de tomber dans ce piège. Aussi, j’insiste sur le fait qu’il est malheureux qu’une fuite dans les médias se soit produite dans cette affaire. Normalement, l’affaire aurait dû rester confidentielle et se régler dans le cadre des procédures judiciaires usuelles. Comme le dossier a été médiatisé, Me Khuong a perdu la présomption d’innocence et un dommage a été fait à sa réputation, dommage qui ne pourra peut-être pas être réparé par la suite.
Est-ce que cela fait l’affaire du Parti Libéral du Québec que ce soit Me Khuong qui occupe ce poste, elle qui vient tout juste de prendre ses fonctions le 11 juin 2015? Ces péripéties arrivent en même temps que le congédiement de deux nominations du Parti Québecois, Nicolas Girard à l’AMT et Sylvain Simard à la SAQ. On peut se demander si le Parti Libéral ne serait pas en train de faire du nettoyage afin de se débarrasser de gens qu’il juge comme étant pas assez représentatifs de sa vision politique. Dans un jugement récent, la Cour supérieure du Québec vient de rejeter une demande qui avait été faite par Me Khuong pour qu’elle réintègre ses fonctions immédiatement. Sa suspension demeure donc effective jusqu’à la fin des procédures. Cela tombe mal pour l’avocate. En effet, une réforme du Code des professions qui était en préparation depuis plusieurs années sera présentée bientôt. Selon le site web du Barreau du Québec, le ou la Ministre de la justice du Québec va déposer cette année une loi omnibus qui « réformera le Code des professions et par le fait même la gouvernance des ordres et certaines de leurs activités clés ». Lors de son discours de passation des pouvoirs comme bâtonnière du Québec, le 11 juin 2015, elle était toute fière de dire qu’elle inaugurait une nouvelle ère pour le Barreau du Québec et que la « nouvelle gouvernance » qui s’annonçait ouvrirait de nouvelles perspectives. De façon générale, en lisant le texte de son discours, on a l’impression que Me Khuong est habité par un désir authentique de faire du Barreau du Québec une grande institution et, en plus, de servir la population et de favoriser une justice réelle et efficace. De toute évidence, elle aura de la difficulté à pouvoir être celle qui pilotera cette nouvelle gouvernance, puisqu’elle est suspendue de ce poste. Connaissant les lenteurs du système judiciaire, son mandat sera malheureusement probablement terminé lorsqu’une décision sera rendue.
Marc Lebuis en entrevue sur le Projet de Loi 59 du gouvernement de Philippe Couillard
En entrevue sur les ondes de Secure Freedom Radio avec Frank Gaffney, Marc Lebuis de Pointdebascule.ca réagit au Projet de Loi 59 et aux perspectives de censure sur la parole publique et privée qu’il implique. Il s’agit bel et bien d’un retour à la censure qui prévalait à l’époque des beaux jours de l’Église Catholique au Québec. Pour de plus amples détails, je vous suggère de lire un article précédent où je présentais les différents faits sur le sujet. Une entrevue d’une heure serait d’ailleurs la bienvenue sur les ondes de Secure Freedom Radio, vu l’importance du sujet, puisque ce projet de loi peut être perçu par certains comme étant une atteinte directe à la sécurité nationale des Québécois et des Canadiens. Une entrevue à écouter absolument et un dossier à suivre.