Deux émissions de For The Record sur la renaissance du nazisme

Je vous suggère deux émissions de radio animées par Dave Emory sur le phénomène (malheureux) de la renaissance du nazisme en Europe. La première donne un aperçu de ce qui se passe dans les pays baltes, alors que la deuxième s’arrête sur la situation en Ukraine. Évidemment, le développement du nazisme en Europe de l’Est doit être compris dans le contexte de la guerre larvée que se livre l’Occident et la Russie pour le contrôle de l’Europe et des pipelines de gaz naturel. Parmi les nombreux éléments que l’on pourrait souligner, je crois qu’il est intéressant de mentionner que le gouvernement conservateur canadien de Stephen Harper semble avoir adopté l’approche visant à réhabiliter les soldats de la 14ème Division de la Waffen SS ayant combattu en Europe de l’Est. Ce mouvement de révisionnisme historique prend de l’ampleur dans les pays baltes justement et en Europe du Nord. Les soldats ayant combattu dans ces unités nazies ou pro-nazies sont rebaptisées pour l’occasion des « combattants de la liberté ». Dave Emory mentionne que certaines universités canadiennes, sans les nommer, offrirait même des bourses d’études aux candidats montrant de l’intérêt en ce sens. Le Canada a accueilli un nombre important d’immigrants ukrainiens au vingtième siècle et beaucoup se sont installés dans les provinces de l’ouest. Ceux-ci semblent entretenir d’excellentes relations avec le Parti Conservateur du Canada et constituent ainsi une clientèle électorale de choix. On se souvient tous de la visite du Ministre canadien des Affaires Étrangères, John Baird, à la place du Maidan. Son enthousiasme et sa fierté de se joindre aux manifestants pro-européens, ne faisaient aucun doute.

FTR #848 Walkin’ the Snake in the Baltic States

FTR #849 Walkin’ the Snake in Ukraine, Part 6

Documentaire sur le massacre d’Odessa du 2 mai 2014…

Ce documentaire sur le Massacre d’Odessa survenu le 2 mai 2014 est absolument incroyable par sa vérité. Il nous montre combien nous vivons dans un monde orwellien où les faits sont complètement renversés, où le mensonge devient vérité. Le film n’a pas passé à travers le prisme déformant ni des médias de masse, ni de la propagande du régime de Kiev ou de celle de l’Occident ni d’intérêts privés. Avant de vous laisser regarder le document, quelques observations et remarques sont de mise. Tout d’abord, on doit rappeler encore une fois que l’Administration Obama a laissé un régime nazi prendre le pouvoir à Kiev suite au putsch du Président en poste, Viktor Ianoukovytch. Certains groupes néo-nazis comme Pravy Sektor et Svoboda composent aujourd’hui une bonne partie des forces vives du pouvoir en place. Avant même les événements du Maïdan, il faut savoir que depuis plusieurs années la Russie avait de la difficulté à se faire payer par l’Ukraine ses livraisons de gaz naturel. En 2010, la Russie avait même consenti à accorder une baisse de 30% du prix facturé. Ce conflit commercial a certainement mis la table pour la crise majeure que nous vivons aujourd’hui, sans parler des autres différents projets de pipelines et de gaz qui continuent à jouer en coulisse du conflit. Aussi, alors que la Russie essaie de garder l’Ukraine dans son giron géo-politique, les États-Unis voudrait bien amener celle-ci dans l’OTAN, ce qui est hors de question pour Moscou. De plus, la situation géographique stratégique de la Crimée dans le déploiement de la marine russe fait en sorte qu’il est impossible pour le Kremlin d’accepter l’annexion de l’Ukraine à l’Europe occidentale, annexion qui serait devenue de facto avec l’entente de libre-échange avec l’Union Européenne. Comme le Président Ianoukovytch a finalement décidé de ne pas aller de l’avant avec le traité de libre-échange, une réaction s’est alors produite dans les rangs des partisans de l’Union Européenne et de l’Occident en Ukraine. Le clash survenu ensuite entre ces derniers et les partisans de la Russie n’était que la conséquence inévitable.

D’autre part, je crois qu’il est bon d’attirer l’attention des internautes sur le non-verbal que l’on peut voir dans le documentaire. Le premier élément que l’on doit mentionner est le degré d’endoctrinement des partisans du régime de Kiev. Leur hostilité, leur rage, leur violence n’a rien à envier aux islamistes. La fureur avec laquelle ils ont brûlé la Maison des Syndicats, avec laquelle ils ont tué, massacré ceux qui s’y étaient réfugiés n’a rien à envier aux combattants de l’État Islamique. Les activistes antifascistes qui se trouvaient dans la Maison des Syndicats ont été tué parce qu’ils ne voulaient pas d’un régime nazi au pouvoir dans leur pays et parce qu’ils aimaient la langue russe et la Russie. C’est incroyable de concevoir cela mais ce sont les faits. Autre élément important, on peut facilement noter que les partisans de Kiev sont aux prises avec un délire mystico-politique. Ils n’agissent plus dans la sphère rationnelle et sont donc très dangereux. Le documentaire montre des processions au flambeau nocturnes, rappelant celle du Parti Nazi allemand. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, on peut craindre que cela aura des conséquences extrêmement graves pour le pays et sa population. Par exemple, dans le documentaire, selon la traduction française qui est fournie ici, on entend souvent les partisans du régime de Kiev référer aux Russes en utilisant le terme de « Moskals », dans des phrases du genre « Moskals au couteau ». Les Russes seraient-ils devenus pour le régime néo-nazi de Kiev l’équivalent de ce qu’étaient les Juifs en Allemagne dans les années 1930 et 1940? Le massacre de la Maison des Syndicats est certainement l’indicateur que les Russes, dans une Ukraine gouvernée par les forces présentement au pouvoir, seront systématiquement harcelés et persécutés, pour ne pas dire carrément massacrés. Ceci devrait faire réfléchir un bon nombre de nos leaders occidentaux qui, curieusement, semblent souffrir d’aveuglement volontaire sur ce sujet.

Dans un autre ordre d’idées, on peut se poser des questions sur le rôle de la police et des pompiers dans ces événements. Pour donner l’exemple du Canada, il n’est pas rare que la police intervienne pour encadrer ou superviser des manifestations politiques diverses. Quelques citoyens manifestent leurs idées politiques de façon publique et hop! des voitures de polices débarquent. Or, dans le cas de l’incendie de cette Maison des Syndicats, la police était curieusement absente. Elle ne s’est présentée que longtemps après le début des événements, alors qu’il était trop tard en fait. Un des témoins interviewés pour le documentaire, et que l’on peut écouter environ vers 1h00minute, nous apprend entre autre que les pompiers se sont présentés sur les lieux mais qu’ils n’avaient pas d’eau dans leur camion… Aussi, vers 44:00 minutes, on peut voir des gens se promener à l’intérieur de la Maison des Syndicats, y déplacer des objets, faire des fouilles, etc. Il s’agit pourtant là d’un incendie criminel où des gens ont été tués, certains par les flammes mais d’autres achevés à l’aide d’armes en métal ou même de fusils. En d’autres termes, il s’agit d’une scène de crime qui n’est pas protégée… Il me semble qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait son cours de police au FBI pour savoir que l’on doit protéger une scène de crime, afin justement de recueillir les indices, les preuves, etc. On peut donc se poser des questions sur le degré de complicité du régime de Kiev dans ces événements, alors que les brutes qui ont commis le massacre venaient apparemment de l’extérieur de la ville d’Odessa. La grande question qui résume toutes celles-ci est la suivante: À quoi peuvent bien penser les leaders occidentaux qui appuient le régime actuellement au pouvoir à Kiev? L’animateur radio Dave Emory a produit plusieurs émissions et écrit plusieurs articles sur le dossier de l’Ukraine, que vous pourrez retrouver dans l’article suivant.

Entrevue #10 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Ceci est la dernière de la série de dix entrevues accordées à l’animateur radio Dave Emory pour l’émission For The Record. Entre autres excellents points abordés ici par Peter Levenda, auteur de The Hitler Legacy, il attire notre attention (vers 30:00 minutes) sur le fait que le politicien autrichien d’extrême-droite Jörg Haider aurait reçu du financement de la part de dictateurs du Moyen-Orient comme Kadhafi et Saddam Hussein. Décédé en 2008, il aurait possédé des comptes de banque au Luxembourg et au Liechtenstein où ces personnages aurait déposé ces sommes. Vers 49:00 minutes, il raconte également la rencontre qu’il a eu en 2007 avec un des co-fondateurs du groupe terroriste Jemaah Islamiyah, Abu Bakr Ba’asyir.

FTR #847 Interview (#10) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

Entrevue #9 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Peter Levenda continue la présentation de son livre The Hilter Legacy sur les ondes de For The Record animé par Dave Emory. Entre autres éléments, Levenda revient sur le dossier de la présence nazie en Indonésie, sur le cas du mystérieux couple formé de Georg Anton Pöch et Hella Pöch, sur le cas du tout aussi mystérieux Soeryo Goer­itno, sur le bizarre cimetière multiconfessionnel de Surabaya, sur le concept du « Miracle allemand », sur le rôle joué par le Président Sukarno et le Fonds Révolutionnaire, etc.

FTR #846 Interview (#9) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

La France sous occupation…

Le film intitulé Collaborations permet de jeter un regard perçant et précis sur ce qu’a été la collaboration de la France avec l’Allemagne nazie. Cette collaboration s’est effectuée à tous les niveaux, politique, financier, militaire, etc. Mais elle s’est fait surtout à sens unique car c’était toujours les Allemands qui en bénéficiaient et les Français qui devaient en payer la note. La collaboration a été rendue possible grâce à la volonté active de deux hommes, le Maréchal Pétain et Pierre Laval. Se sont eux qui ont décidé de se plier à la volonté de l’occupant en demandant toujours de plus en plus de sacrifices aux Français. Collaborations est un excellent film, critique et bien ficelé, réalisé semble-t-il avec des images d’archives colorés. C’est à s’y tromper tellement c’est bien fait. Or, ce qui me préoccupe surtout dans ce film, n’est pas tant le regard qu’il pose sur l’occupation nazie de la France mais plutôt celui qu’il pose sur la situation actuelle. C’est absolument incroyable comment la situation de la France aujourd’hui ressemble à celle de l’occupation.

En visionnant le film, je dois vous avouer que j’ai eu beaucoup de peine à ne pas reconnaître dans les actions de Pétain et de Laval beaucoup des compromissions et des tergiversations des Président et Premier Ministre actuel, François Hollande et Manuel Valls. Et on pourrait en dire tout autant de leurs prédécesseurs récents, il faut l’avouer. La France d’aujourd’hui est pressurée de toutes parts. Non seulement l’Union Européenne réclame de plus en plus d’austérité budgétaire, en plus des paiements à effectuer pour renflouer les pays en faillite mais aussi, les diverses allocations sociales à verser à tous les réfugiés et immigrants qui débarquent en France pèsent de plus en plus lourd sur le budget de la France. La France se fait saigner à blanc. Dans le film, certains passages sont très révélateurs. « Tout doit être fait pour favoriser la désunion de la France et par là même sa faiblesse afin d’influencer l’évolution sa vie politique et assurer notre domination », écrivait Otto Abetz à Hitler en août 1940 (vers environ 19:00 minutes). Hermann Göring et Joseph Goebbels envisageaient littéralement un écrasement définitif et le pillage des richesses de la France. « Piller tout, jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus » écrivait Göring (vers environ 20:00 minutes). Le film passe en revue la constitution de différents mouvements politiques qui ont vu le jour durant cette période, comme le Rassemblement National Populaire, et aussi surtout la création d’une police secrète, le Service d’Ordre, ayant comme tâche de débusquer les Juifs et les communistes. La présence d’islamistes présentement sur le territoire européen à cet égard est particulièrement suspecte, puisqu’ils abhorrent eux aussi les Juifs et les communistes et que le fichage des citoyens est devenu maintenant un jeu d’enfants avec internet. L’État français va même jusqu’à financer la construction de nouvelles mosquées, ce qui n’est pas peu dire.

Au-delà de tout ceci, je ne peux m’empêcher de penser que la collaboration n’est jamais une solution. Pétain et Laval se sont trompés. Bien sûr, la collaboration apporte certains avantages à court terme mais de graves conséquences à moyen et à long terme, alors que la résistance fait cruellement souffrir à court terme mais avec la possibilité d’une victoire éclatante à moyen ou à long terme. En d’autres termes, il vaut mieux souffrir tout de suite que de souffrir plus tard et mourir. Le Conseil National de la Résistance avait raison. La collaboration ne sera jamais un voie acceptable pour les Français. Alors que les politiques du Président Obama favorisent l’installation du chaos, de conflits et de troubles partout sur la planète, nos leaders politiques doivent réaliser que, parfois, il est bon de désobéir. Si la désobéissance est un choix, elle devient un devoir dans certaines circonstances. Les hommes politiques français sont à la croisée des chemins. Une décision doit être prise et vite. Il est impératif que Youtube garde en ligne ce très important document qui restera longtemps une référence en ce qui concerne le suicide d’un société.

Entrevue #8 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Levenda continue de présenter le contenu de son livre The Hitler Legacy sur les ondes de l’émission de radio For The Record animé par Dave Emory. Entre autres éléments à retenir, Levenda attire notre attention sur le théâtre de l’Asie du Sud-Est, notamment sur l’Indonésie et le rôle joué par le Président Sukarno. Il revient aussi brièvement sur l’Opération Golden Lily visant à mettre à l’écart des Alliés le trésor de guerre accumulé par le Japon Impérial durant la guerre, ainsi que sur des fonds similaires comme le Fonds Révolutionnaire. Certains liens avec des personnages connus sont abordés, comme Lee Harvey Oswald. Levenda regarde aussi le cas d’un mystérieux couple formé de Georg Anton Pöch et de Hella Pöch et il étudie la possibilité que ce couple aurait pu être Adolf Hilter et Eva Braun en fuite sous une fausse identité. Plusieurs autres sujets sont abordés.

FTR #845 Interview (#8) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

Entrevues #5, #6 et #7 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Lors de ces trois autres entrevues accordées à l’animateur de radio Dave Emory, Peter Levenda continue de présenter les différents éléments constitutifs de son dernier livre, The Hitler Legacy, sur l’idéologie nazie et la constitution d’un réseau underground avant, pendant et après la guerre, qui s’est maintenu en place jusqu’à aujourd’hui. Entre autres éléments à retenir, l’auteur revient sur les routes de fuite appelées ODESSA, sur le rôle joué par certains personnages-clés des SS, sur l’expédition nazie au Tibet en 1938 et les liens qui ont été alors créés avec le Dalaï-Lama et son entourage, sur la concordance existant entre les bouddhisme zen et tibétain et la philosophie nazie au niveau de la transformation de la religion en arme de guerre, sur la présence nazie durant la guerre en Asie du Sud-Est, sur le rôle joué par le Président Sukarno, sur les péripéties de l’or confisqué (volé) durant la guerre, sur la Conférence de Bandung d’avril 1955 (la commémoration de cette même réunion à Bandung vient tout juste d’avoir lieu voilà quelques jours), sur la création d’un système bancaire alternatif à celui mis en place par les États-Unis (comme l’AIIB nouvellement créé par la Chine cette année) et bien d’autres sujets. Il y a énormément d’information à voir. C’est pourquoi il est recommandé de lire également les articles liés en plus d’écouter les entrevues.

FTR #842 Interview (#5) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

FTR #843 Interview (#6) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

FTR #844 Interview (#7) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

Entrevue #4 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Durant cet entretien, Levenda revient brièvement sur les manœuvres de Max von Oppenheim, du renseignement allemand, afin de créer le mouvement djihadiste à l’époque de la Première Guerre Mondiale. Son but était d’utiliser les djihadistes pour contrecarrer les pouvoirs coloniaux de la France et de la Grande-Bretagne. L’auteur présente plusieurs éléments de compréhension mettant en scène le Moyen-Orient de l’entre-deux-guerres. Il attire notre attention sur le fait que plusieurs membres du Parti Nazi, certains de haut rang, ont trouvé des emplois dans des pays du Moyen-Orient et que certains se sont même convertis à l’islam et ont changé leur nom. Johann von Leers, Otto Skorzeny et plusieurs autres sont donnés en exemple. Vers 33:30 de l’entrevue, Levenda raconte une histoire personnelle fort révélatrice. Vers 1969-1970 lors d’un déplacement à New York dans le cadre de ses recherches sur le nazisme, il s’est rendu visiter les bureaux de l’Organisation pour la Libération de la Palestine. Or, rendu sur place, il a été accueilli par une réceptionniste allemande et il a pu constater que beaucoup des gens qui circulaient et entraient dans ces bureaux étaient Allemands… Il affirme aussi que le OLP à l’époque entretenait de bonnes relations avec des pays comme la Syrie et l’Égypte notamment. Pour écouter les trois premières entrevues, veuillez consulter les liens qui suivent.

FTR #841 Interview (#4) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

Entrevue #1 et #2 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Entrevue #3 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Entrevue #3 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

La conversation entre l’animateur radio Dave Emory et l’auteur Peter Levenda se poursuit lors de cette troisième entrevue. Pour accéder aux deux premières entrevues, veuillez consulter cet article précédent. Entre autres éléments intéressants et fort pertinents, l’entrevue s’arrête plus particulièrement sur les réseaux de type « stay-behind » mis en place par le régime nazi dans les derniers mois de la guerre; sur un rapport nommé le « Document de la Maison Rouge » faisant état d’un plan pour établir un Quatrième Reich en Europe après la guerre, de nature économique surtout; sur le rôle joué par la firme d’avocats Sullivan et Cromwell; sur celui joué par certains personnages importants de l’époque comme les frères Dulles; sur les « ratlines » et le futur pape Paul VI; sur l’agence de renseignement de Reinhard Gehlen; sur la Banque des Règlements Internationaux; sur la diaspora nazie en Asie du Sud, et bien d’autres sujets. À écouter.

FTR #840 Interview (#3) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

Entrevue #1 et #2 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Cette série d’entrevues avec Peter Levenda réalisée par Dave Emory est l’occasion pour lui de présenter son dernier livre, The Hitler Legacy. Cet ouvrage de recherche présente un monde complexe, dont l’histoire ne se résume pas aux versions simplistes que l’on nous présente souvent. Pour l’auteur, les problèmes que nous rencontrons aujourd’hui ne sont que la continuité de ceux qui se posaient durant et après la Première Guerre Mondiale. À l’époque, les pouvoirs coloniaux qu’étaient la Grande Bretagne et la France, ainsi que la Russie, étaient en conflit avec l’Allemagne pour le contrôle du monde. L’Allemagne a rapidement compris qu’elle pouvait utiliser les frustrations et revendications des populations ayant vécu la colonisation, et en particulier les populations arabo-musulmanes, afin de les fanatiser contre la Grande-Bretagne, la France, la Russie, ainsi que contre les États-Unis et les sionistes, partisans de la création de l’état d’Israël. Des personnages importants de la finance et de l’industrie américaine et allemande, tels Henry Ford, la famille Thyssen et plusieurs autres, conservateurs et anti-communistes, ont prêté main-forte à l’Allemagne dans un effort justement pour freiner l’essor du communisme dans le monde. L’archéologue Max von Oppenheim (probablement du renseignement allemand) aurait joué un rôle important à cet égard en convaincant le Sultan Mehmet V de l’Empire Ottoman, allié de l’Allemagne, de déclarer un djihad mondial contre ces pays, dont nous vivons toute l’ampleur aujourd’hui. T.E. Lawrence (probablement du renseignement britannique) aurait essayé d’utiliser les populations arabo-musulmanes de façon à contrer les efforts de Oppenheim et du Sultan. À la fin de la guerre, Français et Anglais se sont divisés le Moyen-Orient en fonction de leurs intérêts lors du Traité Sykes-Picot, violant ainsi les promesses faites aux populations arabo-musulmanes et juives aussi. La Deuxième Guerre Mondiale n’a rien réglé de façon concrète. Plusieurs criminels de guerre nazis se sont vus offrir l’occasion de s’enfuir en sûreté à l’étranger, par le biais de ce qu’on appelle communément les « ratlines ». Certains se sont convertis à l’islam. Beaucoup ont trouvé de nouveaux emplois dans des gouvernements ou des agences de renseignement de par le monde. Ainsi, la nébuleuse fasciste et/ou nazie a pu continuer d’exister, dans l’underground jusqu’à tout récemment, et c’est cette nébuleuse que l’on voit refaire surface aujourd’hui sous la forme des islamistes/djihadistes. Beaucoup d’éléments sont apportés durant ces entrevues de haute qualité qu’il serait trop long d’énumérer. Il est indéniable que le livre de Peter Levenda est de fort calibre. Dave Emory lui attribue la note de cinq étoiles, ce qui est sûrement pleinement mérité. En compagnie du merveilleux livre de John Loftus The Secret War Against the Jews, ces deux ouvrages de recherche constituent sans doute les sources de renseignement les plus fiables, véridiques et pertinents pour comprendre l’histoire du vingtième siècle et notre situation actuelle. Le silence médiatique entourant ces deux livres, j’imagine, en est la preuve irréfutable. Je vous invite donc à prendre le temps d’écouter les entrevues et de lire les textes associés. Beaucoup d’éléments doivent être compris à la fois. Deux autres entrevues sont planifiées pour bientôt avec l’auteur, qu’il me fera plaisir de vous proposer quand elles seront disponibles. Bonne écoute.

FTR #838 Interview (#1) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

FTR #839 Interview (#2) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”