Alexis Cossette-Trudel fait le tour des diverses manoeuvres que les gouvernements utilisent pour garder les populations dans la peur et dans la soumission.
Archives par mot-clé : Sûreté du Québec
Ken Pereira et Andre Pitre analysent la manifestation contre les mesures sanitaires tenue devant le QG de la SQ
Le Stu-Dio a enregistré une émission le 14 août analysant la manifestation prévue aujourd’hui pour contester les mesures sanitaires prises dans le cadre de la Covid-19 au Québec. Cette manifestation s’est tenue devant le quartier général de la Sûreté du Québec. Ken Pereira et l’animateur André Pitre nous livrent ici leurs réflexions. J’ai regardé brièvement les commentaires sur Youtube à propos de l’émission et beaucoup d’entre eux sont assez négatifs malheureusement. Pour ma part, je dois dire d’emblée que je suis d’accord avec Ken Pereira et André Pitre. Ils livrent ici une analyse qui est juste, pertinente et à propos. En effet, il était très malhabile d’organiser une manifestation devant les quartiers généraux de la SQ et cela aurait été la même chose si cela avait été devant ceux du SPVM. Ce n’est pas la police qui est le problème dans le dossier des mesures sanitaires. Ce sont les politiciens. Ce sont eux qui ont mis ces mesures en place. Les policiers sont des travailleurs. Leur patron ultime est le ou la Ministre de la Sécurité Publique. Le commandant en chef et tous les agents de la SQ relèvent du Ministre, ils doivent obéir aux ordres qui leur sont donnés sinon, ils font face à des mesures disciplinaires. Je sais que c’est probablement assez plate à entendre et décevant mais c’est comme ça. Il y a beaucoup d’interférence politique, malheureusement, dans le travail policier et beaucoup d’enquêtes n’aboutissent jamais pour cette raison. Les policiers font un travail d’enquête minutieux, professionnel, pour voir ensuite les politiciens mettre le dossier en dessous de la pile ou de côté pour quelque raison.
Je suis d’accord que ce n’était pas une bonne idée de choisir ce lieu comme endroit pour manifester. La police est très au fait que les mesures sanitaires briment les droits et libertés des citoyens et que beaucoup de choses qui ont été faites depuis le 13 mars étaient illégales. Il n’ont pas besoin d’une manifestation pour leur faire comprendre cela. Et leur incapacité ou leur non-volonté d’intervenir dans le dossier relève donc non pas de leur manque de connaissance mais plutôt du fait qu’ils doivent se soumettre à une structure hiérarchique qui aboutit au bureau de la Ministre de la Sécurité Publique. Si la CAQ perd l’élection de 2022, peut-être que le nouveau gouvernement aura le goût de faire avancer le dossier mais d’ici là, les citoyens ne doivent pas s’attendre à grand chose. Les patriotes québécois doivent comprendre que nous sommes dans un combat à long terme. Il faut tenir le fort pendant la tempête. Pereira a raison lorsqu’il dit que cette manifestation ressemble à un guet-apens. Quand on a l’expérience «de la game» comme il le dit si bien et qu’on a déjà été pris en souricière, on voit ces choses-là tout de suite. Les patriotes québécois doivent agir avec maturité, réflexion, jugement et sens critique. Il est bon que les patriotes manifestent régulièrement pour faire entendre leur voix mais ils ne doivent jamais oublier l’objectif ultime, qui est que ces mesures liberticides cessent et que recouvrions nos droits et nos libertés.
Analyse d’Alexandre Cormier-Denis du confinement découlant de la pandémie de Covid-19, sur Nomos-TV
La poursuite de la famille Bettez, la montée du totalitarisme et la justice-spectacle
On apprenait le 22 août dernier que la famille Bettez déposait une poursuite de 10 millions de dollars contre la Sûreté du Québec. Pour rappeler brièvement les faits, Jonathan Bettez est un homme d’affaire québécois qui avait été soupçonné en lien avec la disparition de la jeune Cédrika Provencher mais jamais formellement accusé dans ce dossier. En 2016, il avait été arrêté pour possession de pornographie juvénile mais il avait été acquitté lors du procès. La famille Bettez se plaint d’avoir fait l’objet d’une campagne de salissage de la part de la SQ. La Sûreté du Québec aurait essayé de faire croire à la population que Jonathan Bettez était un pédophile et un meurtrier. Suite à cette campagne, les affaires de l’entreprise familiale ont dégringolé et la vie de la famille a tourné au cauchemar.
Le cas de Jonathan Bettez est très intéressant à plusieurs égards car il illustre bien la montée du totalitarisme en Occident. Les développements de l’affaire Jeffrey Epstein ont montré au monde entier la face cachée de la vie de nos élites dirigeantes. Dans ces cercles mondains pour ultra-riches et ultra-puissants, les élites mondialisées vivent dans un univers parallèle où les lois qui affectent le commun des mortels ne s’appliquent pas. Pédophilie, évasion fiscale, trafic de drogues s’y côtoient gaiement et les autorités policières sont souvent impuissantes à faire respecter la loi. Nos bonnes élites vivent «au-dessus» des lois. En réaction, malheureusement, s’est développé au cours des années un mécanisme de compensation pour répondre à l’impossibilité d’amener les riches et les puissants de ce monde face à la justice. En effet, il devient facile pour des organisations policières ou des gouvernements de céder à la tentation de «fabriquer» des criminels ou des terroristes, lorsqu’ils ne peuvent rien faire contre certains individus bien en vue dans la société, au comportement criminel bien connu et documenté, mais qui sont protégés en haut lieu. La famille Bettez évoque certains scénarios qui auraient été mis en place pour piéger Jonathan Bettez dans des aveux ou quelque chose du genre. La journaliste de TVA, dans l’article en référence en haut de page, parle d«Opération Mr Big», désignant un programme bien connu de la GRC où un scénario est mis en place pour piéger quelqu’un. Dans ces scénarios tout y passe, écoute électronique sans mandat, incitation à commettre des actes criminels, etc.
C’est là où on en rendu comme société en Occident. Les forces policières sont tenues en laisse par nos élites corrompues et en sont réduites à fabriquer des criminels à défaut de pouvoir mettre en prison les vrais criminels qui détruisent la société. Dans un tel système il n’y a plus de justice. Les procès deviennent des procès-spectacles destinés à distraire la population pour qu’elle regarde ailleurs, pour ne pas qu’elle voit les vrais crimes commis par les élites intouchables de la société.
Jonathan Bettez n’est pas le premier à subir ce traitement et ne sera pas le dernier, malheureusement. Et ce traitement ressemble étrangement aux techniques qui sont utilisées pour discréditer les patriotes en Occident. En gros, il s’agit de stratégies de neutralisation dans laquelle un individu ciblé est entouré. Son travail, sa famille, son lieu d’habitation, ses loisirs, ses moyens de transport sont infiltrés de façon à le détruire socialement, à détruire son réseau de relations et sa capacité à réussir ses projets et ses initiatives. On assassine l’individu à petit feu, tranquillement, sans que cela paraisse.
La famille Bettez a décidé de déposer une poursuite et je dois avouer que je trouve que c’est une bonne idée. Comme dit le proverbe, quand c’est assez, c’est assez. Beaucoup d’individus ont subi des injustices depuis le début de la mondialisation et il est grand temps que nous contre-attaquions. Ceux qui ont les moyens de poursuivre devant la justice des groupes, des institutions, des gouvernements, des partis politiques, des compagnies, qui ont bafoué leurs droits devraient le faire. Les patriotes doivent s’organiser pour défendre leurs droits. Ce sera intéressant de voir si la famille Bettez pourra obtenir gain de cause dans ce dossier. Cela donnera une idée de la suite des choses.
L’Occident sous occupation, cinquième chapitre. Le problème de la radicalisation: Lorsque le loup garde la bergerie…
N.B. J’ai d’abord publié ce billet en tant qu’article régulier. Après réflexion, j’ai décidé de l’inclure dans mon texte en développement sur l’occupation de l’Occident. Il complète bien l’ensemble des autres éléments que j’essaie de développer dans cette série. (31 janvier 2015)
Un reportage récent de Radio-Canada concernant notre approche pour lutter contre le terrorisme a attiré mon attention. Je joins le lien en bas de page. Une courte vidéo accompagnant le texte écrit du reportage met en lumière le malaise que plusieurs peuvent ressentir face à cette question. On y voit un policier, nous dit-on, donnant une conférence au Québec à d’autres policiers sur le phénomène de la radicalisation des musulmans et sur les moyens de détecter ceux qui peuvent s’inscrire dans cette mouvance. Or, le policier donnant la conférence est visiblement originaire du Moyen-Orient. Vous me direz peut-être que l’origine ethnique d’un conférencier n’a rien à voir avec le sujet dont il est question. En ce qui touche la charia, l’islamisme, le djihad ou la radicalisation, peu importe comment on appelle ce phénomène, je crois que cela a une grande importance. Car il y a plusieurs personnes au Canada et aux États-Unis, qui sont des nationaux, des de souche, dont les ancêtres sont ici depuis plusieurs générations, qui peuvent faire ce travail sûrement tout aussi bien que le conférencier que l’on nous montre ici (qui n’est pas nommé en passant). Je n’enlève rien à la compétence de ce dernier cela dit. Mon point est qu’il y a un manque flagrant de reconnaissance envers les forces vives de la communauté patriote québécoise, canadienne et américaine. Au lieu de faire appel à des gens d’origine arabo-musulmane pour expliquer aux policiers en quoi consiste le phénomène de la radicalisation, les forces policières pourraient donner l’opportunité à des Québécois comme par exemple l’éditeur du site Poste de veille ou encore à Marc Lebuis du site Pointdebasculecanada. Au Canada-Anglais, des gens comme Tarek Fatah et Salim Mansur, qui sont musulmans, pourraient s’acquitter de cette tâche aussi, puisque leur respect des valeurs séculières, humanistes et occidentales n’est plus à démontrer. En Europe, le blogueur vidéo Aldo Sterone, un Algérien arabo-musulman, est une excellente référence pour comprendre le phénomène de l’islamisme de l’intérieur des sociétés qui le produisent. Aux États-Unis, quelqu’un comme Stephen Coughlin a fait un travail remarquable sur le Coran et l’idéologie islamiste. Après quelques temps passés au Pentagone à faire exactement cela, il a été mis de côté parce que l’on jugeait ses opinions non conformes avec l’agenda politique du gouvernement. Andrew Bostom est aussi quelqu’un ayant les compétences pour faire un tel travail. Je me dois également de mentionner le travail remarquable de l’écrivaine et critique de la politique américaine Diana West. Ses efforts pour identifier les résurgences de la pensée communiste aujourd’hui, se manifestant sous la forme de l’islamisme, ont produit un livre absolument exceptionnel intitulé American Betrayal, qui est une lecture obligée pour nos leaders publics. J’ai bien peur que peu d’entre eux ne l’ont lu cependant. Et ce ne sont ici que quelques exemples.
En passant, je profite de l’occasion pour mentionner l’existence d’un document complet et détaillé sur l’infiltration de nos sociétés occidentales par les Frères Musulmans, réalisé par le Center for Security Policy. On peut retrouver leur excellent travail, une présentation vidéo en dix chapitres ici, en suivant ce lien: The Muslim Brotherhood in America. Auparavant, ils avaient réalisé un document tout aussi étoffé sur l’implantation de la charia en Amérique du Nord: Shariah: The Threat to America.
En définitive, curieusement, les forces policières dans le monde occidental ont la manie de ne pas faire confiance aux locaux du coin. Ils préfèrent s’en remettre à des étrangers dont on ne connaît ni les allégeances ni les convictions ni le passé. Ils ont tendance aussi à ne pas tenir compte de la religion elle-même dans le processus pour n’arrêter leur regard que sur les comportements. C’est pourquoi je considère qu’une telle attitude ne peut mener qu’à la ruine de nos sociétés puisque, en quelque sorte, on remet les clés de la ville à nos ennemis. Et ce genre de dérive n’a pas lieu qu’au Canada mais dans plusieurs endroits dans le monde également. Dans les conditions actuelles, la stratégie policière sera un échec complet. Il ne ne faut pas être un spécialiste pour le comprendre. Cette manie à essayer à tout prix de plaire à nos ennemis pour atteindre je ne sais quel objectif stratégique rappelle à la mémoire, malheureusement, certaines scènes du célèbre film Casablanca dans lequel on pouvait voir le chef des forces nazies, le major Strasser, s’amuser comme larrons en foire avec le chef de la police locale, le capitaine Renault. L’intrigue du film se passe au Maroc lors de l’occupation du pays par le régime de Vichy. Les implications d’une telle proximité avec des puissances ennemies ne sont plus à démontrer. Il y a péril en la demeure. Ce qui est fondamental à comprendre ici est que nos élites ne peuvent comprendre que le problème de l’islamisme ne pose pas qu’en termes de terrorisme. Celui-ci n’est qu’un tout petit aspect du problème. En fait, les dommages matériels qu’une société peut subir en raison du terrorisme sont bien inférieurs en conséquences aux dommages psychologiques et spirituels causés par l’infiltration de nos institutions par les forces islamistes. Les dommages immatériels sont irréparables. Lors d’un texte précédent, j’ai eu l’occasion déjà de préciser ces notions. Alors, quand allons-nous finir par comprendre le danger qui nous guette? « I’m so shocked, shocked… » Suite au reportage de Radio-Canada, je joins une entrevue que Tarek Fatah a accordée au réseau SunNews en décembre 2013. Il nous informait alors qu’un imam radical de la région de Toronto, du nom de Said Rageah, occupait le poste, croyez-le ou non, de conseiller pour la GRC sur les questions religieuses. C’est là qu’on est rendu…
Radicalisation : comment traquer un ennemi indéfinissable?
Restez branchés sur lys-dor.com pour le sixième chapitre. Pour accéder aux chapitres précédents, veuillez visiter les liens suivants:
L’Occident sous occupation, troisième chapitre: La véritable nature du djihad islamique
L’affaire Roberge et ses conséquences pour le renseignement québécois
L’affaire Roberge a porté un dur coup aux forces policières du Québec ces dernières semaines. Pour ceux qui ne le sauraient pas, rappelons que Benoît Roberge est ce policier du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) qui aurait accepté des pots-de-vin d’organisations criminelles en échange de renseignements. Comme l’avait déclaré le directeur de la Police de Montréal, Marc Parent, à l’annonce de l’arrestation du policier: « On s’est senti trahi ». Et pour cause. Un enquêteur haut placé dans la structure hiérarchique de ce corps policier, qui vend des renseignements au crime organisé, quand on dans le métier et qu’on essaie de faire son travail, ça fait mal. On comprend donc le désarroi que peuvent ressentir les corps de police québécois. Mais je crois qu’il faut également prendre en considération le désarroi d’une autre catégorie de québécois: les citoyens en général. En effet, qui va parler à la police maintenant? Qui va partager de l’information avec les corps policiers en ayant en tête que l’agent à qui un citoyen s’adresse est peut-être un agent double pour une organisation criminelle? Par ailleurs, cette affaire fait ressortir aussi le problème des fameux « programmes de rapprochements » avec les communautés musulmanes. Ces programmes sont mis en place par des corps policiers ou des partis politiques pour, comme le nom l’indique, rapprocher des institutions occidentales de communautés islamiques ou même islamistes. Les deux groupes partagent du renseignement et essaient de mieux se comprendre et collaborer pour éviter des attaques terroristes. Ce n’est pas une mauvaise idée en soi mais néanmoins ces initiatives mettent les policiers dans des situations vulnérables où ils peuvent facilement être corrompus par des éléments du crime organisé arabo-musulman ou par des organisations terroristes et devenir ainsi des agents doubles pour ces groupes. Donc, je répète ma question, qui va parler aux policiers maintenant?
Cette problématique s’amplifie lorsque l’on considère la concentration du renseignement dans le monde moderne. Suite à l’invention de l’ordinateur et des banques de données, des caméras de surveillance et de tout l’appareillage de type « Big Brother » dont on est entouré, une masse incroyablement dense d’informations est stockée dans un nombre de lieux assez restreint et un nombre limité de personnes y ont accès. Pour donner un exemple classique, en Union Soviétique, pour surveiller la population, le KGB devait placer physiquement des espions dans chaque café, librairie, usine, etc. Les dissidents étaient détectés un à un de façon ardue. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Quelqu’un peut établir la liste de tous les dissidents ou citoyens jugés indésirables pour un quelconque groupe d’intérêts à partir d’un ordinateur. S’il a accès par exemple aux fichiers de la police ou même à la base de données de réseaux sociaux comme Facebook par exemple, c’est assez simple à faire. En somme, là où je veux en venir, est que loin d’avoir produit une société plus sécuritaire, la société de type Big Brother nous a en fait rendus tous plus vulnérables. Nous vivons maintenant dans un monde extrêmement dangereux. Le renseignement est tellement concentré qu’il suffit qu’une organisation criminelle ou terroriste ait un agent à l’intérieur de la machine pour produire un dommage irréparable. Si vous avez vu le dernier film de James Bond, Skyfall, vous vous souvenez peut-être de cette scène où le personnage du vilain se trouve dans une salle, entouré d’ordinateurs. Alors que James Bond est retenu prisonnier, le vilain lui déclare pouvoir, à volonté, accéder au système bancaire et le faire planter, prendre le contrôle d’un satellite, de la bourse, d’armements militaires, etc. Ça donne une idée du problème auquel nous sommes confrontés avec la concentration du renseignement. En permettant cette concentration, nous avons en fait rendu la tâche beaucoup plus facile aux organisations criminelles de prendre le contrôle des sociétés. Ils ont moins d’efforts à faire qu’auparavant. On ne connaît pas toutes les ramifications de l’opération d’agent double de Roberge mais une chose est sûre, il est possible que ce ne soit que la pointe de l’iceberg. Des indices s’accumulent sur les forces policières québécoises qui laissent croire à un certain degré de corruption et de désagrégation des bonnes moeurs déontologiques. Mentionnons par exemple le cas d’un autre « taupe » du SPVM, Ian Davidson, qui vendait des informations lui aussi au crime organisé, le cas de Claude Aubin, pour les mêmes raisons, le cas de ce citoyen de Trois-Rivières, Alexis Vadeboncoeur, qui a été battu apparemment sans raison par des agents de la Sûreté du Québec à Trois-Rivières, le cas similaire de Norbert Mestenapeo sur la Côte-Nord, l’arrestation gratuite du journaliste du Journal de Montréal Éric-Yvan Lemay, qui ressemblait davantage à une tentative d’intimidation et d’humiliation, le harcèlement et l’intimidation dont aurait été victime Jason Gabriel, un résident de Kanesatake, sont quelques exemples pouvant laisser croire qu’une certaine portion des forces policières québécoises a pu être tournée, à son insu, contre les citoyens. Les individus considérés dissidents ou marginaux peuvent ainsi facilement être transformés en terroristes ou en criminels lorsque les policiers chargés des enquêtes sont eux-mêmes, parfois, des criminels, des agents doubles ou corrompus.
Au final, l’affaire Roberge risque de faire autant de dommage au renseignement québécois que l’affaire Snowden a pu en faire au renseignement américain. Ce sont deux cas différents mais les conséquences au fond sont les mêmes: perte de confiance, sources de renseignement compromises, opérations sabotées, etc. Les opérations d’infiltration ou d’agents doubles à la Roberge ou Snowden réalisent le vieux rêve du communisme, à savoir détruire toute opposition en transformant tout citoyen en criminel potentiel. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, ça ne me rassure pas du tout.
La guerre secrète contre l’indépendance du Québec
Cet excellent documentaire nous présente la guerre secrète que mène le gouvernement fédéral contre l’idée de la souveraineté du Québec. Le Premier Ministre du Canada à l’époque des années du Front de Libération du Québec, Pierre Elliott Trudeau, avait alors mandaté la Gendarmerie Royale du Canada de « faire ce qu’il faut » pour neutraliser le mouvement indépendantiste, ce qui avait mené à toutes sortes d’abus tels manipulations, provocations, cambriolages, incendies criminels, attentats à la bombe, conspirations, etc. Parmi les faits saillants présentés dans ce document, mentionnons le rôle joué par l’agent d’infiltration Carole Devault au sein du FLQ, l’Opération Ham visant à voler la liste des membres du Parti Québécois, le rôle joué par l’agent double Claude Morin au sein du Parti Québécois, etc. Au fond, la question fondamentale demeure celle-ci: Jusqu’où le gouvernement fédéral canadien est-il prêt à aller pour nuire au Québec et aux Québécois? Je vous offre également un documentaire sur le groupe d’extrême-gauche américain The Weather Underground, qui a fait rage à la même époque que le FLQ, et qui présente incidemment beaucoup de similarités avec celui-ci, ainsi qu’une dynamique interne tout à fait semblable.