Conférence de François Asselineau sur la sortie de l’Union Européenne: Le retour du Roi…

Cette excellente conférence du président de l’Union Populaire Républicaine dure plus de trois heures quarante minutes. Néanmoins, elle en vaut tout à fait l’investissement de temps et d’attention. Durant ce document, Asselineau présente de façon exacte, précise et détaillé le scénario dans lequel la France va se retrouver au lendemain d’une sortie de l’Union Européenne. Étape par étape, point par point, décision par décision, le chef de l’UPR établit le plan de match pour faire du projet de la sortie de l’UE une réussite. Les divers militants de par le monde œuvrant pour réaliser l’indépendance de leur coin de pays respectif auraient intérêt à se guider sur cette présentation. Aussi, il y a beaucoup de moments forts ici qui mériteraient d’être soulignés. J’en choisirai un qui coïncide totalement avec l’intuition fondamentale qui a guidé la création de ce blogue et qui guide encore le choix de chacun des articles que je publie. Vers 1h 27min, Asselineau rappelle un moment important de l’histoire de France. Le Roi Jean Le Bon est fait prisonnier par l’armée anglaise en 1356. Les Anglais demandent une rançon en échange de la libération de Jean Le Bon, des terres mais aussi de l’argent. L’or ramassé par la collecte populaire est fondu pour frapper une nouvelle monnaie, le Franc or, appelé le Franc à cheval. Le conférencier décrit les symboles numismatiques qui y sont présents, signifiant la libération du Roi. Être Français veut donc dire être libre. Le Franc disparaîtra plus tard sous Louis XIV. Il refera réapparition à la Révolution pour disparaître à nouveau lors de la création de l’Euro en 2002. Lorsque la démocratie s’efface en France, le Franc disparaît lui aussi. Tous ces éléments, autant du point de vue politique, géo-politique, historique et même alchimique, sont tout à fait remarquables. Une présentation…en or!

Conférence de Vincent Brousseau «Sortir de l’euro: Pourquoi et comment»

Vincent Brousseau, titulaire de deux doctorats, l’un en économie et l’autre en mathématique, a travaillé à la Banque Centrale Européenne pendant quinze ans avant de se joindre à l’Union Populaire Républicaine en 2014. C’est pourquoi, lorsqu’il affirme que la France doit sortir de l’euro, il sait de quoi il parle. Durant cette excellente conférence, Brousseau fait le tour des différentes questions relatives à la situation actuelle et au scénario d’une sortie éventuelle de la zone euro. Le sujet est complexe mais on doit s’y mettre et bien se concentrer. D’entrée de jeu, il identifie de ce qu’il appelle les « arguments tétanisants », i.e. les arguments utilisés par les partisans de l’euro et de l’Union Européenne pour décourager toute critique de l’euro. En effet, ceux qui proposent une sortie de l’euro sont souvent caractérisés de « fascistes », de « nazis », de « fauteurs de guerre », d « imbéciles » ou que ce sera l’apocalypse si on abandonne l’euro, etc. Il dénonce aussi les propagandistes qui parlent de la nécessité de construire « une autre Europe », alors que ce n’est pas possible puisque tout a été prévu d’avance par les traités européens, notamment le Traité de l’Union Européenne. La seule façon d’avoir une autre Europe serait que des pays quittent l’Union Européenne en invoquant l’article 50 du traité ci-nommé. Aussi, l’euro est construit autour d’une faille. L’euro est l’union de 19 monnaies liées entre elles par un taux de change de 1 pour 1. L’euro crée des créances sur la Banque Centrale Européenne mais surtout d’abord sur les banques centrales nationales où l’euro a cours. Le processus de création de l’euro est donc réversible puisque les banques centrales nationales existent toujours. Un pays pourrait déclarer que son euro national cesse d’être échangeable 1 pour 1 avec les autres euro. Au surplus, au niveau de la croissance économique, le 30 septembre 2008 le marché monétaire interbancaire s’est interrompu. Ce marché permettait aux banques de se prêter de l’argent les unes autres. En raison de cet arrêt, les banques européennes gardent désormais leur argent au lieu de les prêter aux entreprises, ce qui fait qu’il n’y a plus aucune croissance dans la zone euro. À voir.

Deux conférences de François Asselineau de l’UPR

L’excellent François Asselineau présente ici dans la première vidéo les principaux points qui font de l’Union Populaire Républicaine une force politique considérable aujourd’hui en France. L’UPR est une des seules formations politiques françaises qui soit capable d’apporter de réelles réponses aux Français car ses représentants posent les vraies questions et font les bons diagnostics. En effet, la sortie de l’Union Européenne, l’abandon de l’Euro et la sortie de l’OTAN deviennent inéluctables pour que la France retrouve sa réelle place dans le concert des nations, comme un pays souverain, fort et décidant par elle-même de sa politique étrangère et de ses lois. Dans la deuxième vidéo, Asselineau présente ses vœux pour l’année 2015, dans la première partie. Dans la deuxième partie, il y va de ses réflexions sur le massacre de Charlie Hebdo et dénonce les manipulations médiatiques qui ont eu lieu à ce moment-là. Pour résumer, les propositions de l’UPR dresse une hiérarchie des priorités qui est essentiel pour sauver la France de la désintégration qui s’annonce et pour éviter la disparition ni plus ni moins du peuple français.

Conférence de François Asselineau: L’Union Européenne et la mise en place d’une dictature…

Diviser pour mieux régner…c’est un truc politique vieux comme le monde. C’est ce à quoi s’appliquent les marchés financiers et les États-Unis afin de conquérir les peuples européens sans qu’ils ne s’en aperçoivent. « It’s not fascism when we dot it », rappelle une affiche circulant en Suède que le conférencier nous montre à un moment donné. Il nous rappelle aussi les paroles de François Mitterrand: « La France est en guerre et les Français ne le savent pas ». C’est bien vrai. On est en train de nous conquérir doucement, tranquillement, subtilement par en-dessous. Dans les environ de 1h 17 minutes, Asselineau revient sur le cas documenté de l’agent secret américain Isaac Andrews qui affirmait dans un rapport transmis au gouvernement américain en 1854 avoir utilisé toute une série de moyens pour favoriser soit l’annexion du Canada par les États-Unis soit la signature d’un traité de libre-échange entre les deux pays. Pour avoir plus de détails sur ce genre de stratégie, vous pouvez consulter cet article précédent où Asselineau en parle plus longuement. Les responsables politiques de l’Union Européenne seraient des « despotes éclairés »… C’est du moins ce qu’ils pensent, semble-t-il. Durant cette excellente conférence, François Asselineau passe en revue comment la dictature s’est installée en Europe.

La dernière partie de la présentation se concentre sur les solutions pour sortir de cette crise. Je suis d’accord sur tout sauf sur un point. Asselineau, en tant que chef de l’UPR, ne veut pas discuter de sujets qui divisent, c’est lui-même qui le dit. Il met l’immigration dans ces sujets. Or, l’immigration fait parti des stratégies qui sont mises en oeuvre pour conquérir les peuples européens. L’immigration permet justement de diviser pour mieux régner, puisqu’elle permet l’arrivée de populations hostiles aux nationaux de souche sur le territoire des pays européens. La question de l’immigration est indissociable de celles de l’Euro, des structures politiques européennes, du phénomène des euro-régions, des traités européens qui sont imposés aux peuples, etc. Je dirais que l’immigration est la version sociale et communautaire de ce que l’Euro représente au niveau économique, de ce que les institutions européennes représentent au niveau politique et de ce que les euro-régions représentent au niveau du territoire, pour ne mentionner que quelques exemples. Diviser pour mieux régner, divide and conquer... L’austérité, que je rebaptise volontiers austereich parce que ce terme décrit mieux la réalité se cachant derrière, n’est que la tactique de guerre que les États-Unis emploient avec des états qui sont déjà sous son influence. Cette tactique permet d’affaiblir les économies des pays qui en sont la cible sans que cela paraisse trop. La propagande belliqueuse et les attaques provoquées par des « rebelles », ça, ce sera pour les autres. En fin de compte, j’en viens à poser la question suivante, fondamentale: Peut-on faire confiance à un pays qui a une dette accumulée (en date d’aujoud’hui) de plus de 17 trilliards de dollars?

François Asselineau sur l’état de la République Française…ou le totalitarisme des pantoufles

Le Président de l’Union Populaire Républicaine se demande ici dans cette conférence « où est passée la République Française ». Moi aussi je me le demande, tout comme des millions d’autres citoyens de la francophonie à travers le monde. Rien ne va plus. En plus d’être le Président d’un parti politique français méconnu et qui ne bénéficie à toutes fins pratiques d’aucune couverture médiatique, Asselineau est un excellent conférencier. Il brosse ici un tableau de l’écroulement de la République et des raisons qui l’expliquent. Notons au passage que les notions de trahison et de complot contre la sécurité de l’état ont été retirées de la constitution française, subtilement, dans le dos du peuple français, par l’élite politique au pouvoir voilà quelques années, ce qui extrêmement grave. À la toute fin de la présentation, Asselineau cite une phrase de Max Frisch vraiment suave: « Pire que le bruit des bottes…le silence des pantoufles! » C’est ce qui nous est arrivé à nous les Occidentaux. Nous passons beaucoup de temps écrasés devant la télévision à manger des chips et boire de la bière alors que nous devrions nous battre bec et ongles pour défendre nos pays. Avec une défense aussi faible, si rien ne change, nous serons balayés comme des moustiques devant ce monstre totalitaire qui, devant nos yeux, est en train de prendre forme.

Débat entre Pierre Moscovici et Marine Le Pen, 3 février 2014

Débat très relevé entre ces deux opposants politiques, tout en étant civilisé, pondéré, courtois mais ferme. Excellente performance de Marine Le Pen comme à l’habitude dans ce genre de prestations. L’ensemble des échanges permet de mettre en relief l’attitude dogmatique des représentants du mariage UMPS, qui sont incapables d’adapter leurs politiques à la réalité sur le terrain. Pierre Moscovici a l’air tout à fait honnête et sincère lorsqu’il dit que l’Union Européenne et l’Euro sont souhaitables pour la France et l’Europe. Mais voilà justement le problème. Quand on est confronté à des gens qui sont de mauvaise foi, au moins on peut les dénoncer. Dans le cas de beaucoup de députés socialistes ou de l’UMP, on ne peut que déplorer leur manque de jugement et leur aveuglement puisqu’ils croient vraiment à ce qu’ils disent. Les partisans du mariage UMPS ont comme un logiciel dans la tête qui les empêche de faire les bons constats, le bon diagnostic et pendant ce temps, la France s’enlise. Je joins aussi pour votre plaisir une entrevue avec Marine Le Pen sur Public Sénat. À voir.


Invitée : Marine Le Pen - Preuves par 3 par publicsenat