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Nomos-TV commente le dossier de la censure de la chaîne Radio-Québec
Alexandre Cormier-Denis analyse la course à la chefferie du Parti Québécois, sur Nomos-TV
L’aide médicale à mourir: Un jour triste pour le Québec…
L’Assemblée Nationale du Québec a adopté une loi en juin 2014 légalisant l’euthanasie pour les personnes malades. Cette loi prévoit un accompagnement à mourir pour les personnes qui en font la demande dans les cas où la maladie est incurable et irréversible dans le but d’alléger ou de mettre fin à leurs souffrances. La Chambre des Communes du Canada a adopté une loi similaire en juin 2016.
Je n’ai jamais été en faveur d’une telle loi. Je trouve ça absolument odieux que l’on considère même la possibibilité de faire cela au lieu de prodiguer des soins de santé de qualité. La population n’a jamais été consultée sur ce sujet, pas plus que sur d’autres sujets importants comme l’immigration ou la présence des musulmans sur notre territoire. Que voulez-vous, quand quelque chose est important, les gouvernements se sacrent complètement de ce que la population pense. Deux articles de journaux de l’époque sont révélateurs des circonstances dans lesquelles la loi a été adoptée. On y apprend que les députés de la CAQ, du Parti Québécois et de Québec Solidaire ont voté en faveur de la loi de façon unanime. Seuls des députés du Parti Libéral, 22 au total, ont voté contre. La plus sensée, Christine St-Pierre, avait parlé d’un jour «triste» pour le Québec et que maintenant, les médecins auraient le pouvoir de «tuer», avait-elle déclaré. Elle avait bien raison car c’est exactement ça, la «loi sur les soins en fin de vie». La marraine du projet de loi, Véronique Hivon, du Parti Québécois, avait parlé d’un «immense sentiment de gratitude». Son sourire, à l’Assemblée Nationale, au moment de l’adoption de la loi, en disait long. Ce sourire contrastait avec la tristesse de Christine St-Pierre.
Rentrons maintenant dans le vif du sujet et laissons la propagande de l’état québécois de côté. À moins d’être complètement idiot, tout le monde a compris que le véritable but de cette loi est, non pas d’alléger les souffrances des personnes malades, mais bel et bien plutôt de faire des économies sur le budget de la santé du Québec. Les coûts en santé ont explosé dans les dernières années, pour toutes sortes de raisons, et en plus, la population est vieillissante. Le Ministère de la santé représente une part importante du budget du Québec et on comprend que les fonctionnaires du ministère cherchent à faire des économies. Mais de faire cela sur le dos des personnes malades est absolument odieux et le fait que ces dernières aient «choisi» et donné leur «consentement» est de la rhétorique pour masquer le réel. La réalité, c’est qu’il n’y a pas de soins de santé de qualité disponibles pour ces personnes. Ils ont le choix entre souffrir ou mourir.
On peut se demander d’ailleurs si le gouvernement du Québec, par l’adoption de cette loi, n’a pas mis en place les conditions pour que les personnes malades demandent l’aide médicale à mourir. Si vous êtes allés à l’hôpital dernièrement, vous avez vu combien le personnel médical est débordé et exténué. Les salles d’attentes sont bondées et les ressources du système sont étirées au maximum. Lorsqu’ils voient un patient, ils n’ont pas beaucoup de temps à lui consacrer. Or, en sachant que l’état du Québec a légalisé l’euthanasie pour les personnes malades, quelle peut bien être la motivation du personnel soignant à faire quoi que ce soit pour les aider? Par l’adoption de cette loi, l’état du Québec a signalé au personnel soignant qu’il n’était plus intéressé à payer pour prodiguer les soins de santé à ces personnes et qu’il était même favorable à leur décès. Ça envoit le signal au personnel soignant d’en faire le moins possible pour ces personnes et qu’ils ne risquent pas de poursuites judiciaires puisque c’est légal maintenant de procéder à des euthanasies sur des personnes malades.
Et cela pose toute la question de soins qui sont prodigués. Les euthanasies pratiquées permettant de faire des économies sur la budget de la santé, on peut se demander jusqu’à quel point on encourage pas le personnel médical à faire des diagnostics et à donner de la médication qui ne sont pas adéquats. Je vais donner un exemple pour que cela soit facile à comprendre. Disons qu’un médecin, stimulé par des fonctionnaires du Ministère de la santé, pourrait par exemple faire un faux diagnostic de cancer à quelqu’un qui est malade mais qui autrement se porte assez bien, de façon à l’amener à accepter un traitement, comme la chimiothérapie par exemple, qui va le tuer à petit feu. Il est évident qu’à terme, ce malade va demander l’aide médicale à mourir, n’est-ce pas? Vous voyez dans quel genre de situations on est rendu. De façon à augmenter le nombre de personnes qui demandent l’aide médicale à mourir, des membres du corps médical peuvent très bien mettre en place les conditions pour que les soins médicaux soient inadéquats ou débilitants. Et ils peuvent faire cela de leur propre chef ou sous la suggestion, la pression ou la menace de fonctionnaires du Ministère de la Santé qui cherchent à faire des économies. Et en passant, ce serait intéressant de faire une audit sur les sommes qui sont ainsi récupérées. Où va l’argent attribué à ces personnes sur le budget de la santé après leur décès?
Et qui bénéficie de cet état de chose? On doit se poser cette question. Évidemment, le lobby musulman, qui cherche par tous les moyens à faire des victimes chez les infidèles et à s’approprier leurs richesses, partout où ils sont sur la planète. Le lobby immigrationniste, qui cherchent à procurer aux immigrants, migrants et réfugiés la plus grande accessibilité possible aux soins de santé. Et finalement, aux différentes organisations criminelles, qui voient dans le budget de la santé une manne infinie à voler, ponctionner, siphonner, vampiriser, etc. Le cas des Italiens de Montréal est certainement très indicateur dans ce domaine. Alors que les Canadiens-français pour la plupart ont de la difficulté à joindre les deux bouts, ils peinent à se payer un loyer sur l’Île de Montréal, les prix ayant flambé dans les dernières années. Les Italiens, eux, ont de grosses maisons cossues à Rivière-des-Prairies et ailleurs. Ils n’ont pas de problèmes à obtenir du financement et leurs entreprises sont florissantes. Au niveau professionnel, ils trouvent facilement du travail, se voient offrir des postes intéressants et des promotions rapidement. On les retrouve souvent dans des postes importants au sein de grandes institutions du Québec. Ils sont aussi surreprésentés dans l’industrie de la musique, du film et du divertissement.
À ce sujet, je vais vous faire une confidence. Cela fait environ vingt-cinq ans que je réside à Montréal. Vous savez sans doute qu’ici, il y a beaucoup d’itinérants, sur les rues commerciales, dans le métro notamment. Eh bien en vingt-cinq ans, je n’ai jamais vu, même pas une seule fois, un itinérant qui était latino-américain ou arabe au niveau ethnique. La grande majorité des itinérants sont des Canadiens-français. À l’occasion, on peut aussi apercevoir un Canadien-anglais ou un Noir, un Asiatique ou un Amérindien. Mais jamais de Latinos ou d’Arabes. D’après-vous, qui se fait voler ici? Vivre à Montrèal, c’est vivre dans une ville où les Canadiens-anglais, les Italiens et les Juifs s’en tirent beaucoup mieux que les Canadiens-français et où les immigrants se voient offrir des opportunités qui sont souvent refusées aux Canadiens-français. Autrement dit, les Québécois, ceux que l’on appelait les Canadiens-français avant, se font voler leurs richesses par des gens qui ne sont pas des descendants des colons français qui ont fondé et développé l’Amérique française. C’est dans ce contexte que l’aide médicale à mourir a vu le jour. On coupe les soins médicaux à des Canadiens-français qui sont malades pour pouvoir les offrir à des immigrants, des migrants ou des réfugiés. Et pendant ce temps-là, les musulmans continuent à islamiser tranquillement le pays et les Italiens font de bonnes affaires.
L’attitude de la CAQ dans le dossier révèle que le parti, contrairement à sa prétention, n’est pas un parti nationaliste. Un vrai parti nationaliste aurait aboli cette loi odieuse. Non seulement, ils ne l’ont pas aboli mais ils ont même parlé dernièrement de l’élargir aux personnes ayant des problèmes de santé mentale sévères. La CAQ, si elle était un vrai parti nationaliste aurait aussi, dès son entrée au pouvoir, fait adopter une loi favorisant la reproduction des Canadiens-français. Mais que voulez-vous. Les politiciens québécois en grande majorité sont des socialistes. Cela ne les intéresse pas de s’occuper des membres de leur tribu. Voyez-vous, les socialistes ont inversé la morale chrétienne. L’évangile suggère d’aimer son prochain. Le prochain, c’est la personne âgée, malade de sa communauté, l’itinérant du centre-ville, le drogué ou l’alcoolique du coin. Mais les socialistes en ont rien à foutre de ces gens. Les socialistes aiment plutôt l’étranger, le lointain. C’est pourquoi ils font venir des immigrants, de réfugiés, des migrants en quantité industrielle et qu’ils les couvrent d’argent et de services, et ce pour le plus grand plaisir de la Chambre de Commerce qui peut les utiliser comme main-d’oeuvre à bon marché.
Il y a peu de chance pour que je continue à appuyer la CAQ, à moins d’un changement de cap radical. Le parti est de toute évidence complètement en phase avec les volontés de la Chambre de Commerce. Celle-ci désire toujours de plus en plus d’immigration, pour remplacer la population de souche vieillissante. La loi sur les soins en fin de vie est une trahison complète et totale de notre peuple, les Canadiens-français, puisqu’elle favorise l’euthanasie de nos frères et soeurs. C’est une loi génocidaire. Quiconque ne s’y oppose pas collabore à ce génocide. J’en appelle à la mémoire de nos ancêtres pour que nous nous débarrassions des forces d’occupation qui ont rendu possible une telle trahison.
Analyse de l’ouvrage ‘Le pouvoir québécois menacé’ de Christian Dufour, sur Nomos-TV
Alexandre Cormier-Denis fait l’analyse ici d’un ouvrage de Christian Dufour consacré à la question du système de représentation proportionnelle qui est à l’étude à l’Assemblée Nationale du Québec. Christian Dufour a parfaitement raison. Si ce mode de scrutin devait être adopté par l’Assemblée Nationale, le Québec deviendrait totalement ingouvernable et la majorité francophone serait incapable de défendre ses droits et ses prérogatives dans l’ensemble anglo-saxon nord-américain. Accepter la proportionnelle, c’est littéralement livrer le Québec aux convoitises et à l’arbitraire des minorités linguistiques, ethniques et raciales. D’ailleurs, on pourrait se demander où s’en va la CAQ exactement avec un tel projet. La CAQ se présente comme étant un parti nationaliste et on comprend mal comment le mode de scrutin proportionnel aiderait les Québécois à défendre leurs intérêts et leur culture en Amérique du Nord. La CAQ a signé une entente avec les autres partis pour s’enligner sur cette voie mais le parti devrait tout simplement se désister de l’entente et l’envoyer à la déchiqueteuse s’ils ont à cœur de défendre les Québécois et leur identité.
Critique du livre de Jacques Houle sur l’immigration massive, sur Nomos-TV
Le psycho-drame du départ de Catherine Fournier du PQ: Une occasion en or de réfléchir à la souveraineté du Québec…
Le départ de Catherine Fournier du Parti Québécois est en train ces jours-ci de donner lieu à un véritable psycho-drame. Les ténors du parti déchirent leur chemise sur la place publique et crient à la trahison. Mais qu’en est-il au juste? Regardons cela ensemble si vous le voulez bien.
Tout d’abord, l’aspect essentiel qui est à retenir ici est que ce départ soudain offre une occasion en or servie sur un plateau d’argent à la fois aux instances du parti et aux militants et supporteurs de faire une vraie réflexion sur le Parti Québécois et la souveraineté, réflexion qui ne s’est jamais réllement faite depuis la fondation du parti. Le Parti Québécois est arrivé rapidement au pouvoir avec un chef charismatique, René Lévesque, et la défaite de 1980 a été dure à avaler. Celle de 1995 qui a suivie, aussi. Après cette deuxième défaite, on aurait pu penser que les instances du parti saisiraient l’occasion pour redéfinir la stratégie, les objectifs, le mandat, etc, du parti. Rien de cela n’est arrivé, bien au contraire. Le PQ n’a cessé de s’en aller à gauche pour s’adapter à l’évolution de l’électorat et ce mouvement s’est accéléré avec l’arrivée de Québec Solidaire. Présentement, presque plus rien ne sépare le PQ de Québec Solidaire, sauf peut-être l’apparence physique et l’habillement qui sont (encore) un peu plus soignés parmi la députation et les militants du Parti Québécois que chez leurs homologues de QS.
Or, ce virage à gauche constitue un véritable problème qui empêche la coalition des forces souverainistes. Vous trouvez ça normal, vous, que des gens comme Joseph Facal, Jacques Brassard, François Legault, Martin Lemay aient sacré le camp ou pris leurs distances du parti? Moi non. En fait, pour donner l’exemple de ces individus, ils ont tout simplement abandonné le navire parce qu’ils ne s’y sentaient plus chez-eux. Et ça, c’est un drame pour la souveraineté. Un parti qui a comme objectif de réaliser la souveraineté d’un pays SE DOIT de rassembler tout le monde, pas juste les gauchistes en amour avec Québec Solidaire et la social-démocratie.
Catherine Fournier a raison et j’en profite pour lui donner mon appui. C’est vrai qu’au Parti Québécois, c’est toujours le même monde qui radote les mêmes rengaines. Mais pendant ce temps-là, les années passent, et comme nous, les Québécois, sommes en déclin démographique, les chances que la souveraineté du Québec se fasse un jour deviennent de plus en plus hypothétiques. Les Pères Fondateurs des États-Unis ont beaucoup sacrifié pour réaliser l’indépendance de leur pays. Ils étaient sans doute écœurés que la Couronne britannique (tiens tiens…) leur en demandent toujours plus alors que c’étaient eux qui avaient le nez dans la boue à tous les jours. C’est pourquoi d’entendre les jérémiades, les pleurnichages et les lamentations de certains représentants du parti, ainsi que de certains commentateurs politiques dans les médias est absolument risible, dommage et navrant. À cet égard, le commentaire le plus insidipe revient au député de Jonquière Sylvain Gaudreault qui, lors de cette entrevue accordée à LCN, disait s’être senti «trahi à la puissance 10» par le départ de Catherine Fournier… On imagine mal comment des êtres à la peau aussi sensible pourraient réaliser l’indépendance d’un pays. Mais qu’est-ce que ce serait s’ils devaient passer le restant de leurs jours en prison ou encore être blessés dans des combats armés pour avoir défendu notre territoire et notre peuple? Si les Américains ont réussi à faire leur indépendance et que les Français ont réussi à se débarrasser de ceux qui les exploitaient, c’est parce qu’ils étaient déterminés et qu’ils avaient le sens du sacrifice et de l’honneur. Mais surtout, c’est parce qu’ils avaient une colonne vertébrale et une bonne paire de couilles. Ça, c’est les vraies affaires.
Il est évident que la souveraineté du Québec ne va jamais se réaliser par le biais d’un référendum. Vous voyez le cirque qui se déroule présentement avec le Brexit au Royaume-Uni? La population d’un pays peut bien se prononcer pour ou contre tel proposition, en bout de ligne, ce sont les élites qui décident de ce qui va se passer. Il est bon de rappeler que le système électoral au Canada est contrôlé par Ottawa et que les élites du pays ne vont jamais accepter que le Québec se sépare du Canada sans y être contraints par les circonstances. Les élites qui ont décidé de faire la Révolution américaine, celles qui ont décidé de faire la Révolution française n’ont pas pris le temps d’organiser un référendum, puisque ce n’est comme cela que les pays se forment. Les pays se forment par la force, politique ou militaire selon le cas. La révolution cubaine n’est pas passée non plus par un référendum et la plupart des pays ayant connu la colonisation sont devenus indépendants les uns après les autres. L’indépendance, ça ne se demande pas, ça se prend et il faut être adulte pour en arriver à cette décision.
Tout ce que le Parti Québécois avait à faire pour réaliser l’indépendance du Québec en 1976 était de faire une Déclaration unilatérale d’indépendance. Tout simplement, parce que c’est comme cela que les peuples adultes font. Je commence à me demander si la stratégie référendaire du Parti Québécois n’a pas été proposée justement par des gens qui voulaient amener le parti sur une voie sans issue, pour empêcher le Québec de devenir indépendant. Il y aurait une grosse réflexion à faire là-dessus. Le Parti Québécois tiendra un congrès prochainement. Je ne m’attends pas à grand-chose puisque de toute évidence les instances actuelles du parti sont incapables de faire une réflexion critique sur leur propre parti et sur le projet souverainiste. Je pense que la démarche de Catherine Fournier arrive au bon moment pour forcer les souverainistes à faire un constat lucide sur la situation au lieu de toujours répéter les mêmes mantras et lieux communs. Tant et aussi longtemps que les leaders souverainistes ne réaliseront pas que la Déclaration unilatérale d’indépedance est la seule voie, le mouvement souverainiste n’ira nulle part. Il est temps pour le peuple québécois de faire preuve de maturité et de déclarer son indépendance.
Le temps est venu de mettre fin au pharisaisme et au népotisme des Libéraux
Il y a une chose que je ne suis plus capable de supporter des élites Libérales, c’est leur extrême hypocrisie. Si vous observez les élites Libérales du Canada et du Québec, vous remarquerez assez rapidement que ce sont des gens qui ont toujours le souci des apparences. Leur habillement est toujours absolument impeccable, costards ou robes parfaitement ajustés. Leurs discours? Toujours parfaitement pondérés, avec des mots choisis parfaitement politiquement correct, toujours courtois, affables, diplomates, polis, mesurés, remplis de bonté et d’indulgence. Lors de rencontres en société? Les gentilles personnes Libérales affectent toujours les civilités d’usage en cours. Vous êtes en train de manger? Elles vous souhaitent «bon appétit». Vous quittez le bureau en fin de journée? Elles vous souhaitent «bonne soirée». Elles vous demandent de faire quelque chose? Elles vous remercient à l’avance de votre collaboration, etc. Mais tout cela, évidemment, n’est que de l’hypocrisie pure. Les Libéraux sont des gens qui n’ont aucun respect ni aucun soucis de personnes. Ces sont des prédateurs qui n’attendent que l’occasion de vider votre portefeuille ou de vous frapper (au sens figuré) aussitôt que vous aurez le dos tourné. J’ai abordé le sujet dans un article précédent sur le hockey que vous pourrez lire, si le coeur vous en dit. Il est absolument incroyable que des gens puissent voter pour de tels individus au Canada. C’est seulement possible parce que le Parti Libéral achète leurs votes en leur faisant des cadeaux. Mais ce sont des cadeaux qui n’en sont pas, puisque l’argent vient des poches des contribuables. Les Libéraux redonnent en cadeaux à certains électeurs les mêmes sommes d’argent qui leur ont été soutirées sous forme d’impôts et taxes.
À plusieurs égards, les Libéraux font grandement penser aux Pharisiens des évangiles. Un passage de l’évangile de Matthieu est particulièrement révélateur à ce sujet. Voici quelques extraits du chapitre 23, versets 5 et suivants (version de la TOB):
Toutes leurs actions, ils les font pour se faire remarquer des hommes (…) Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, vous qui versez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, alors que vous négligez ce qu’il y a de plus grave dans la Loi: la justice, la miséricorde et la fidélité (…) Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, vous qui purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, alors que l’intérieur est rempli des produits de la rapine et de l’intempérance (…) Ainsi de vous: au-dehors vous offrez aux hommes l’apparence des justes, alors qu’au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité…
Lorsqu’on lit un passage semblable, on se demande parfois si par hasard le Parti Libéral n’existait pas en Palestine/Israël à l’époque de Jésus. La ressemblance est vraiment incroyable.
Aussi, une autre bonne raison de ne pas renouveller le mandat du Parti Libéral du Québec le 1er octobre prochain serait certainement de mettre fin au népotisme. Le népotisme, c’est ce modèle économique qui a été adopté par le Parti Libéral du Canada et par le Parti Libéral du Québec. Il consiste à se servir à même les poches des contribuables et des travailleurs pour en faire profiter les amis, les parents, les membres du parti et leurs relations d’affaires. En effet, se disent les bons Libéraux, pourquoi se casser la tête à créer un modèle économique qui fonctionne réellement, qui crée réellement de la richesse pour l’ensemble des citoyens quand nous pouvons tout simplement faire payer les autres pour nous enrichir? N’est-ce pas plus simple? La devise des Libéraux est celle-ci: les autres paient, et nous, on encaisse. Un autre exemple flagrant de ce système nous a été servi la semaine dernière alors que l’on apprenait que la famille Beaudoin-Bombardier pourrait toucher jusqu’à 300 millions de dollars de la revente d’actions de BRP. Or, comme tout le monde sait mais il faut le rappeler ici, le Gouvernement du Québec a investi quelques 3,3 milliards de dollars dans la compagnie Bombardier. Avec un tel investissement, on aurait pu s’attendre à ce que les contribuables récupèrent une certaine partie de leur investissement mais ce n’est pas comme cela que les choses fonctionnent au Canada et au Québec. Le montant de 300 millions de dollars ira dans les comptes de banques de gens déjà très fortunés alors que le citoyen moyen au Québec en arrache pour survivre.
Un autre exemple récent concerne la vente de Rona à l’entreprise américaine Lowe’s. Je vous invite à lire l’excellent article de Michel Girard dans le Journal de Montréal à ce sujet. Il y présente le témoignage de l’ancien PDG de Rona, Robert Dutton, qui affirme entre autres choses que Rona a fait l’objet de différentes tractations et magouilles afin de permettre la vente de la compagnie, tout cela dans le but de faire faire un profit à certains actionnaires. Les intérêts du Québec, des citoyens et de contribuables n’ont évidemment pas été pris en compte, et ce malgré le fait que la Caisse de Dépôts et Placement détenait plus de 10% de la compagnie et qu’elle était un fleuron du Québec Inc. Vous pouvez aussi écouter l’entrevue que Robert Dutton a acordé au réseau TVA lors de la parution de son dernier livre, qui traite justement de ce qu’il est maintenant convenu d’appeler «l’affaire Rona». Au surplus, la liste des sièges sociaux qui ont quitté le Québec ou qui sont devenus des coquilles vides, des compagnies qui ont été achetées par des intérêts étrangers depuis l’arrivée des Libéraux au pouvoir est ahurissante.
Les Québécois doivent donc voter stratégiquement le 1er octobre prochain pour mettre fin à l’occupation Libérale du Québec. Une vague bleue doit subvenir. Les électeurs doivent regarder lequel des candidats du Parti Québécois ou de la Coalition Avenir Québec a le plus de chance de gagner un comté. Car dans cette élection-ci, ce sont les comtés obtenus qui feront la différence entre un gouvernement minoritaire ou majoritaire ou entre un parti et un autre. Je répète qu’en cas de gouvernement minoritaire de la CAQ ou du Parti Québécois, l’alliance entre ces deux partis pour former un gouvernement majoritaire, comme je l’ai suggéré dans un article précédent doit se produire. Le PQ et la CAQ n’ont pas le choix. C’est une question de sécurité nationale. Il faut chasser les Libéraux.
Car les électeurs ne doivent pas se berner d’illusions ici. N’avez-vous pas remarqué que Philippe Couillard est bien gentil depuis l’élection de Donald Trump? Il a miraculeusement changé de ton par rapport à celui qu’il avait quand il a fait campagne en 2014 et durant les deux premières années de son mandat. Couillard avait l’habitude d’être arrogant et de rouler les épaules dans ce temps-là et les Québécois étaient en droit d’être inquiets sur leur avenir comme peuple et sur le plan individuel. Heureusement, l’élection de Donald Trump à la Présidence américaine a fait en sorte de changer la donne. Un jour, peut-être, les Québécois comprendront que l’élection de Donald Trump les a sauvés d’une asphyxie certaine alors qu’une grave menace pesait sur leurs libertés et sur leur avenir.
Philippe Couillard est devenu maître dans l’art de manier la carotte et le bâton. Les Québécois ont eu droit au bâton de 2014 à 2016. De l’élection de Donald Trump jusqu’à aujourd’hui, ils ont eu droit à la carotte. Si Philippe Couillard et les Libéraux sont réélus le 1er octobre prochain, aurons-nous droit de nouveau au bâton pour les quatre prochaines années? J’invite les électeurs à prendre leurs responsabilités. Les maisons de sondage de leur côté doivent publier des sondages détaillés comté par comté pour que l’on puisse voir si l’on doit voter pour la CAQ ou le PQ dans un comté donné. Au Québec, le jour du déménagement, c’est le 1er juillet. J’espère que cette année fera exception à la régle et que l’on aura droit à un déménagement le 1 octobre.
Une stratégie gagnante pour les patriotes québécois: L’alliance…
Dans un article précédent, j’ai documenté les principaux «moments forts» du régime de Philippe Couillard. Dans cet article-ci, je vais m’efforcer d’établir un plan de match gagnant pour les patriotes afin de leur permettre enfin de chasser les Libéraux du pouvoir, eux qui ont une main-mise sur le Québec depuis 2003. Le chef de la CAQ, François Legault, est conscient du problème qui se pose, puisqu’il appelle lui-même les patriotes à voter de façon stratégique le 1er octobre prochain pour battre les Libéraux. Tout d’abord, ce qui apparaît d’emblée, c’est qu’aucun de trois principaux partis n’est assuré de former un gouvernement majoritaire. La division du vote nationaliste, celle du vote de gauche et celle du vote qui se réclame du développement économique fait en sorte qu’il sera difficile pour la CAQ, le Parti Libéral ou le Parti Québecois d’avoir assez de comtés pour former une majorité. Ainsi donc, pour assurer une majorité aux patriotes, une stratégie est nécessaire. Et cette stratégie est évidente. Il s’agit tout simplement que la CAQ et le Parti Québecois forment une alliance. En cas de victoire minoritaire pour le Parti Libéral, la Coalition Avenir Québec et le Parti Québecois n’auraient qu’à s’allier, en invitant aussi Québec Solidaire si c’est nécessaire, et demander au Lientenant-gouverneur de pouvoir former un gouvernement. En cas de victoire minoritaire de la CAQ ou du Parti Québécois, le parti gagnant n’aurait qu’à inviter l’autre à faire parti du gouvernement, et soumettre le tout au Lieutenant-gouverneur pour approbation, si nécessaire. Il est possible que le processus puisse prendre plusieurs semaines avant d’être complété. Une période de fluctuations et d’incertitude pourrait subvenir mais qui serait seulement temporaire.
Je tiens ici à rassurer certains lecteurs qui pourraient se demander si tout cela est bien valide sur le plan juridique. Dans des régimes parlementaires, où le gouvernement doit obtenir la confiance des élus, en cas de gouvernement minoritaire, c’est une procédure qui est relativement courante, surtout en Europe, alors que l’on ne la voit que très rarement au Canada. Une exception cependant est à rappeler ici. En 2008, le NDP, le Bloc Québécois et le Parti Libéral avait formé une alliance pour chasser les Conservateurs du pouvoir. Le projet n’avait pas fonctionné pour différentes raisons mais l’on peut voir clairement ici que pour peu que l’on ait de la volonté en politique, tout est possible. Très récemment en Italie, une alliance s’est formée entre le Mouvement 5 Étoiles et la Ligue, ce qui leur a permis de prendre le pouvoir et de l’exercer jusqu’à maintenant.
C’est donc en toute sérénité que les partis d’opposition actuels à l’Assemblée Nationale du Québec devraient regarder la possibilité de recourir à une alliance en cas de gouvernement minoritaire pour prendre le pouvoir et ainsi mettre fin au marasme actuel que nous vivons sous les Libéraux. Je demande à ces partis politiques, la Coalition Avenir Québec, le Parti Québécois et Québec Solidaire, de mettre leurs égos et leurs ambitions personnelles de côté et de travailler en équipe. La CAQ, le PQ et QS doivent mettre les intérêts du Québec au-dessus de la partisanerie sinon, on risque de se retrouver encore avec un gouvernement Libéral. J’avais déjà, lors des élections de 2012 et de 2014, suggéré au PQ et à la CAQ de former une alliance. Évidemment, ils ne m’ont pas écouté, avec les résultats que l’on connaît. Le temps est venu pour nos responsables politiques de faire preuve de grandeur et de sens de l’état.
Some considerations and reflections for President Trump for the renegotiation of NAFTA
To begin with, let me say that President Trump knows that he has signed a very bad document with the last 1.3 trillion omnibus spending bill. He should never have signed it and he knows that. He regretted it as soon as he did. He is probably frustrated, angry, disappointed and saddened by that. However, time is running out and we don’t have time to indulge ourselves into emotional reactions while there is so much to do to save western civilization. We have to keep going and continue to fight back. That’s why, on this Easter weekend, I would like to talk strategy a little bit. Everybody knows that the United States, Canada and Mexico are in a process a renegotiating NAFTA. In this article, I will leave aside Mexico since I don’t know much about their situation, besides the fact that it is letting millions of migrants going through their territory to reach the United States without stopping them, which speaks by itself on their mentality and behavior. So I will focus on Canada and the U.S.
Like everybody else you have seen the kind of dirt, lies, hatred and propaganda that was thrown at Trump during the Presidential campaign and since the beginning of his presidency. Question: According to you, how much of that was coming in fact from Canada, from the political elites and their allies in the media and other institutions? There is no way to know but anybody can make an educated guess. It is possible that it was actually coming from Canada, at least in part, with of course the participation of the Democrat Party and their activists. The Liberal Party controls the legislatures in the Province of Quebec and in Ottawa, the national capital, and others throughout the country. And the fact that they are in power in a province or at the federal level gives them the ability to use state powers to do things.
Elections are coming fast. Elections in Quebec are scheduled to take place on October 1st 2018. Elections at the federal level are scheduled to take place on October 21st 2019. My fear is that if Liberals in those two legislatures are respectively re-elected, they would then use state powers to undermine President Trump and maybe even try to unseat him. They may have done that already before. That’s why I think that it would be extremely unwise for President Trump to sign a new NAFTA deal before these crucial elections are held. Why? Precisely because then the Liberals of Philippe Couillard in Quebec and those of Justin Trudeau in Ottawa would use the signing of the deal as a marketing tool to sell their re-election bids to the public. On the contrary, without a new deal to show to the electorate, they would inevitably look incompetent on matters related to the economy, which would render their re-elections difficult. I am sure that with the Coalition Avenir Québec or the Parti Québécois in power in the legislature of Quebec, and with the Conservative Party of Canada in power in the legislature of Ottawa, the United States would find much better partners to conclude a trade deal that would be beneficial for both countries. But not only that. The collaboration with the United States in terms of security, border security, immigration would be greatly improved.
In a civilized world, countries don’t get involved in elections of other countries. But that doesn’t mean that you should let your political enemies get away and do nothing. Trump has a chance to make sure that his political enemies in Canada don’t get a second mandate to continue their misdeeds. And by doing so, he would then give a hand to Canadian patriots who are in desperate need of help. If nationalist parties are elected in both Quebec’s and Ottawa’s legislatures, all conditions would then be reunited to have a brand new NAFTA deal to celebrate, somewhere maybe at the end of 2019 or at the beginning of 2020. That would fall perfectly, by the way, for Trump’s launching of his re-election campaign for the Presidential Elections, don’t you think?