Archives par mot-clé : Québec
Encore une fois les Québécois vont se faire fourrer, prise 7: Le prix du vin…
Richard Martineau et Éric Duhaime: Réaction à la réponse de Richard Vigneault d’Olymel
Voyez également l’article de Marc Lebuis sur cet échange entre Éric Duhaime et Richard Vigneault sur Pointdebascule.ca.
Difficulté de se faire servir en français à Montréal: Un exemple parmi tant d’autres
Montréal s’anglicise rapidement, tellement que l’on a l’impression parfois que notre société régresse vers le point où elle se trouvait dans les années cinquante. Les représentants du gouvernement du Québec chante souvent à la population que l’immigration représente un « bienfait » et un apport « inestimable » pour la province. Or, la situation n’est pas si rose et l’exemple qui suit le démontre bien. En général, les immigrants s’intègrent bien à Montréal, à l’exception des populations arabo-musulmanes en raison de leur religion et des accommodements incessants qu’ils demandent, et des ressortissants d’anciennes colonies britanniques qui semblent avoir intégré le mépris anglo-saxon pour la culture et le fait français en Amérique.
La première entrevue, avec un propriétaire de dépanneur d’origine indienne situé dans l’arrondissement de Verdun à Montréal, le dépanneur De L’Église, est significative. Cet individu est méprisant envers le peuple et la culture qui l’a accueilli sur son territoire. Nous, en tant que Canadiens et Québécois, n’avions aucune obligation de lui offrir une place ici. Et il nous remercie de notre générosité en nous traitant de « B.S. », de buveur de bières et de fumeur de cigarettes, en plus de refuser systématiquement de parler ou d’apprendre le français. La deuxième entrevue avec Gang Li, de l’Association des dépanneurs asiatiques, est un plus courtoise. Mais, malgré sa gentillesse, celui-ci non plus n’est en mesure de servir sa clientèle en français. C’est dommage car les asiatiques sont, parmi tous les immigrants, ceux qui s’intègrent le mieux de mon point de vue au niveau des valeurs et des comportements, et cette histoire va leur faire mauvaise presse. Nous qui en avions déjà plein les bras avec les musulmans et les intégristes religieux. Mais le refus d’apprendre et de parler français demeure déplorable et cette situation va perdurer tant que l’on continuera à être gouverné par des lâches et des incompétents. La deuxième entrevue permet d’entendre également Yves Servais de l’Association des Marchands, Dépanneurs et Épiciers du Québec. J’ai aussi joint un commentaire de Gilles Proulx sur la situation, une tribune téléphonique, ainsi qu’un article du site web FdeSouche qui a couvert la manifestation organisée par les Jeunes Patriotes du Québec en face du dépanneur De l’Église samedi dernier.
Le propriétaire du dépanneur De L’Église à Verdun
Gang Li de l’Association des dépanneurs asiatiques et Yves Servais de l’AMDEQ
Le discours de Nicolas Sarkozy à Marseille: Lorsque l’enfumage et la tromperie deviennent des beaux-arts…
Ce discours de Nicolas Sarkozy est absolument insupportable. Pourquoi me direz-vous? Parce qu’il est insignifiant, faux, hypocrite, mensonger, électoraliste, publicitaire, ennuyeux, pas sincère, etc, etc. J’exagère? Je ne crois pas. Écoutez-le vous-mêmes et vous verrez. J’avais l’intention de le regarder d’un bout à l’autre mais comme à 42 ans je suis passablement moins patient avec le baratin que lorsque j’en avais 20, j’ai sauté d’une section à l’autre pour écouter des bribes ici et là. Pour tout vous dire, c’est douloureux de l’écouter. Ce discours est lancinant et interminable tellement il sonne faux et qu’il est bidon. À regarder Sarkozy le prononcer, on a l’impression d’avoir affaire à un pantin articulé depuis les coulisses que l’on fait entrer en synchronisation avec des messages enregistrés. Car ce discours, il est bel et bien composé à partir des thèmes, expressions et mots qu’utilise régulièrement Marine Le Pen dans ses discours. Ce qu’il y a de merveilleux avec cette dernière, c’est qu’elle est sincère lorsqu’elle les utilisent. Pas Sarkozy. Monsieur le Président de la République essaie tout simplement de récupérer les électeurs de Marine Le Pen, comme il avait récupéré une partie des électeurs de Jean-Marie Le Pen son père en 2007, pour se glisser au second tour. Durant son quinquennat, Nicolas Sarkozy s’est complètement foutu de l’immigration, de l’emploi, des chômeurs, des PME, du coûts des prestations sociales, du communautarisme, de la nation, de la patrie, de la France elle-même et maintenant il se présenterait en chevalier défenseur de toutes ces choses? Franchement, ce n’est pas sérieux. Continuer la lecture
Vous voulez faire la souveraineté du Québec? Montrez-nous le plan d’affaires…
Eh bien oui, il fallait bien en arriver là un jour ou l’autre. Les souverainistes sont de grands rêveurs. Ils rêvent d’un Québec souverain mais non aucune idée à quoi le fameux pays en question ressemblerait. La démarche souverainiste actuelle se caractérise par la naïveté, l’infantilisme, l’immaturité et l’insouciance. Ceux qui mettent de l’avant le projet de la souveraineté doivent pouvoir le vendre. Et pour le vendre, ils doivent être capables de répondre à des questions fort simples mais qui demeurent essentielles. Plus précisément, ils doivent pouvoir présenter un aperçu, le plus précis possible, du quotidien d’un Québec souverain au Jour 1 du nouvel état. Voici quelques-unes de ces questions auxquelles les souverainistes doivent répondre, ce qu’ils ne font jamais:
- Quel passeport utilisera-t-on?
- Quelle monnaie utilisera-t-on?
- Est-ce que l’on constituera une armée ou l’on demandera plutôt la protection d’un autre état?
- Comment constituera-t-on notre service de renseignements? Qui on engagera?
- Sur quels axes reposera notre politique étrangère?
- Quelle sera notre politique d’immigration?
- Comment négociera-t-on avec le terrorisme?
- Quelle sera notre politique envers les pays arabes producteurs de pétrole?
- Quelle sera notre politique envers la Chine, Cuba, la Russie, l’Iran?
- Combien coûtera la pinte de lait au Jour 1?
- Combien coûtera le litre d’essence au Jour 1?
- Y a-t-il des compagnies que l’on nationalisera?
- Y a-t-il des services publics que l’on privatisera?
- Quelle sera notre politique étrangère face au nouveau Canada sans le Québec?
- Comment réglera-t-on les conflits avec le Canada?
- Quelle sera notre politique étrangère face aux États-Unis?
- Comment negociera-t-on avec les groupes d’extrême-gauche et d’extrême-droite?
- Quelle sera notre politique face aux différents traités internationaux?
- Quelle sera notre politique en matière de libre-échange?
- Quelle sera notre politique en matière de ressources naturelles?
- Quelle sera notre politique en matière d’énergie?
- Quelle sera notre politique en matière d’accommodements religieux?
- Quelle sera notre politique face aux revendications de l’islam?
- Que ferons-nous concrètement pour protéger la liberté de la presse et celle des citoyens, tout en rencontrant les exigences de sécurité d’un état moderne?
- etc Continuer la lecture
Michael Sabia mange à la table des Desmarais: Bienvenue au Royaume de Sagard…
Le Canada et le Québec sont-ils des démocraties ou des régimes monarchiques? On aurait tendance à croire en la deuxième hypothèse, si l’on se fie aux rapports incestueux qu’entretiennent les acteurs politiques et économiques canadiens et québécois avec la famille Desmarais. Si quelqu’un entrevoit de faire une carrière politique dans ce pays, c’est à se demander s’il n’est pas obligé d’emblée de faire génuflexion et de prêter obédience auprès de cette famille et de son patriarche sinon, il risque de ne pas aller bien loin. Le domaine de Sagard, propriété de la famille Desmarais, donne l’impression d’un régime autarcique, féodal, monarchique, tels qu’on les voyait au Moyen-Âge. Normand Lester donne l’exemple dans l’entrevue qui suit d’une quinzaine d’entités politiques à travers le monde possédant un territoire plus petit que la propriété de Sagard. À Sagard, on y pratique la chasse au faisan, la chasse à courre, et toutes sortes d’autres choses sûrement bien agréables, tout cela agrémenté par un régiment de domestiques.
Il y a certaines choses qui me font tiquer avec la famille Desmarais et cette dernière controverse autour de Michael Sabia ne fait que s’ajouter à une longue liste. Tout d’abord, et sur une note plus humoristique, le nom du village, Sagard, ressemble à la contraction de deux noms d’origine nordique: l’islandais saga, qu’on peut traduire par récit, et le norse Midgard, qui signifie « enceinte du milieu ». Le domaine de Sagard serait-il un lieu où l’on voudrait réécrire l’histoire tout en y trouvant refuge à la fois? Deuxièmement, on se demande comment cette famille a pu devenir aussi riche. Les Desmarais ont commencé leurs activités dans le secteur des pâtes et papiers et y ont fait de l’argent, mais les pâtes et papiers, ce n’est quand même pas le pétrole ni l’armement. Normand Lester nous apprend ici que le domaine de Sagard, qui avait été construit à l’origine pour servir de centre touristique, a changé de mains à quelques reprises pour aboutir dans celles de la famille Desmarais…pour la modique somme de $1, alors qu’il est évalué à une somme se situant entre 50 et 70 millions de dollars. Power Corporation, propriété de la famille, s’est cédé le domaine à elle-même. Continuer la lecture
L’intimidation dans les écoles du Québec: « Il va falloir faire en sorte »…
Cette entrevue de Chantale Longpré, présidente de la Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement, avec Benoit Dutrizac du 98,5 FM est fort révélatrice. Nous pouvons bien dire ce que nous voulons, le Québec reste une société matriarcale, féminine, gauchiste et molle. C’est la réalité. En écoutant cette entrevue, vous aurez l’occasion de sentir toute l’exaspération de l’animateur radio qui n’en peut plus d’entendre toujours les mêmes arguments bidon, les mêmes formules creuses, les mêmes rationalisations de caniveau. On peut tous les résumer par la formule suivante, qui était utilisée ad nauseam voilà quelques années. Il est vrai qu’on l’entend moins depuis un certain temps mais elle demeure fort pertinente pour décrire la mentalité des Québécois en matière de gestion de problèmes: « Il va falloir faire en sorte ». Dans le fond, elle pourrait très bien remplacer le « Je me souviens », puisqu’on ne se souvient de rien de toute façon. Lorsqu’on dit « il va falloir faire en sorte », au fond, on dit quoi? On dit qu’il serait bon que quelqu’un s’occupe de ce problème. Or, ce quelqu’un, c’est personne car il n’y pas âme qui vive qui fera quoi que ce soit pour s’en occuper, puisque personne n’est responsable. Chantale Longpré n’utilise pas cette formule durant cette entrevue, mais elle est sous-entendue et partie intégrante de la culture fonctionnariste et bureaucratique où Madame Longpré évolue, qui est celui du monde de l’enseignement.
Voyez-vous, les réformes de la Révolution Tranquille ont permis au Québec de se moderniser, d’arriver enfin au vingtième siècle et ce avec beaucoup de retard il faut le dire. Elles ont permis de mettre l’Église Catholique en marge de la société, alors que celle-ci prenait beaucoup trop de place et qu’elle empêchait l’épanouissement des citoyens dans la liberté. Elles ont aussi mis un terme à un régime politique qui n’était pas démocratique, le duplessisme, mis en place par feu Maurice Duplessis. Le nouveau régime a créé des programmes sociaux et de nouvelles institutions afin de mieux répondre aux besoins de la population qui était assoiffée de pouvoir enfin s’épanouir dans le monde moderne avec tout ce qu’il comporte. Continuer la lecture
Graeme Hamilton on the Quebec media or how denunciation of sensationalist journalism becomes itself sensationalist journalism
I absolutely want to react to that unfortunate article written by Graeme Hamilton. First of all, I don’t know where Mr Hamilton resides. For myself, I have been residing in Quebec for the past 40 years, both in rural and urban areas, so I know my province. Last week, a story was presented by the Quebec media on certain bylaws prohibiting noize, such as construction or lawn mowing, in the city of Hampstead in the heart of Montreal, populated mainly by Jews. It was run, among others, by hosts like Richard Martineau and Benoit Dutrizac, as Hamilton’s article points out. However, I must disagree with the treatment of the facts presented by Hamilton. I know these folks. Being myself a strong opponent of anti-semitism, I wouldn’t hesitate to denounce them if they were guilty of that terrible psychological disease. If they were anti-semites, I think I would know.
To understand correctly the core of the argument, you have to go back in time to the centuries and decades during which the French-Canadian identity and spirit were formed. Following the takeover of New France by England in 1760, the French elite was either deported or left by itself for France, which let the people with only catholic priests as leaders. So the Catholic Church was given, by the circumstances, a carte blanche to do whatever they want with the population and its education. French-Canadians continued to evolve with only the voice of the Church to guide them, without any room for any other points of view. And that monopoly was only broken in the 1960s, when the Révolution Tranquille occured. Continuer la lecture